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Lettre envoyée le 23/04/2018


 

Lundi 23 avril 2018                                                   La Lettre N°374

 

Envoyé Spécial, du jeudi 26 avril 2018, à 20h55 sur France 2 (rediffusion le 27 avril à 23h50) sera consacré à l'air toxique à bord des avions. Baptisée «fume event», l'émanation de gaz toxique n'est pas rare en avion : elle survient en moyenne tous les 2000 vols. Soudainement, une odeur suspecte de brûlé se répand dans l'appareil et les masques tombent. Certains avions sont obligés d'atterrir en urgence, comme le vol BA286 à San Francisco en octobre 2016, avec tout l'équipage hospitalisé. D'où viennent ces mystérieuses émanations ? Pourquoi certains pilotes et hôtesses de l'air sont-ils définitivement incapables de revoler après un «fume event» ? Et le syndrome aérotoxique de s'inviter sur le devant de la scène de plus en plus fréquemment suite à la mort prématurée de plusieurs membres d'équipage (https://www.syndrome-aerotoxique.com/le-syndrome-en-detail). Un sujet intéressant à ne pas manquer !

 

Les French Days auront lieu en France du 27 avril au 1er mai prochain : Fnac-Darty, La Redoute, Boulanger, Cdiscount, Rue du Commerce et Showroomprivé proposeront à cette occasion des centaines de produits neufs de grandes marques à moitié prix sur leurs site de e-commerce.

 

Le Muséum d'histoire naturelle (Paris) vous convie ces prochaines semaines à plusieurs manifestations : le Parc zoologique de Paris vous invite ainsi à découvrir les expéditions naturalistes recensant la biodiversité de notre bonne vieille planète durant les vacances de printemps. De même, le 19 mai prochain, le Jardin de plantes et le Musée de l'homme seront ouverts jusqu'à minuit à l'occasion de la Nuit européenne des musées. Les 26 et 27 mai, la Fête de la Nature sera dignement célébrée au Jardin des plantes de 10h30 à 19h00 avec échanges et rencontres de naturalistes chevronnés pour répondre aux questions des visiteurs. N'oublions pas l'exposition « Secrets dévoilés- voir l'imperceptible » au Jardin des plantes jusqu'en mars 2019 (entrée gratuite), des rencontres avec des soigneurs de la ménagerie (zoo du Jardin des plantes) les 12 et 13 mai, et plusieurs visites thématiques organisées tout au long de la saison : https://www.jardindesplantes.net/

 

Cinq cafés littéraires vous attendent à Paris : Le Procope (13, rue de l'Ancienne-Comédie, Paris 6è – Tél : 01 40 46 79 00), qui fut fondé par un italien, Francesco Procopio dei Coltelli en 1686, reste le premier endroit de la capitale où l'on peut déguster un café et lire la presse. La Fontaine, Racine, Regnard s'y attableront, avant que les Lumières n'y prennent leurs quartiers. Diderot et d'Alembert y lanceront L'Encyclopédie, Beaumarchais, le Mariage de Figaro et Voltaire, Oedipe. Ce dernier y possédera même un bureau, une table en marbre qui trône encore aujourd'hui au premier étage. De nos jours, Amélie Nothomb, Marc Dugain, Emmanuel Schmitt et Bernard Werber ont remplacé Balzac, Hugo, Nerval, George Sand Musset et Verlaine. Et l'établissement d'avoir créé depuis cinq ans plusieurs prix littéraires comme le Prix Procope (2012) et le Prix de Cuisine Bourgeoise (2017). Le Café de la Paix (5, Place de l'Opéra, Paris 9è – Tél : 01 40 07 36 36), offre quant à lui une vue imprenable sur l'Opéra et a vu défiler bien des écrivains depuis 1862. De style Napoléon III et avec son plafond peint par Charles Garnier, l'endroit fut d'abord le restaurant du Grand Hôtel situé au 2, rue Scribe. Daudet y déjeunera avec d'autres Goncourt et l'endroit deviendra vite à la mode, dans ce quartier Chaussée-d'Antin en plein essor du temps du baron Haussmann. On y croisera Maupassant, Victor Hugo, Emile Zola, Oscar Wilde, Paul Valéry, André Gide, Tristan Bernard ou Marcel Proust. Plus tard, Hemingway s'y installera régulièrement. Le Café de Flore (172, Boulevard Saint-Germain, Paris 6è – Tél : 01 45 48 55 26) ouvre quant à lui ses portes en 1887 et restera un demi-siècle durant le lieu de toutes les réunions littéraires et de tous les débats philosophiques. Maurras s'y installe à la fin du XIXè siècle, suivi par Guillaume Apollinaire qui transformera l'endroit en salle de rédaction. Françoise Sagan, Picasso, Giacometti et Boris Vian en feront également leur point de ralliement. Le monde du cinéma fréquentera également ce café avec Marcel Carné, Serge Reggiani, Jean-Louis Barrault, puis Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir après la guerre. L'endroit accueille chaque année au mois de novembre et depuis 1994, le jury du Prix de Flore qui récompense un jeune auteur au talent prometteur. La Closerie des Lilas (171, Boulevard du Montparnasse, Paris 6è – Tél : 01 40 51 34 50) sera pour sa part le restaurant favori de Jean-Edern Hallier à une certaine époque et même le Quartier général du chanteur Renaud. Née il y a 150 ans, l'enseigne a vu passer Baudelaire, Verlaine, Gide et Paul Fort, et puis Alain Fournier, Jarry, Dorgelès, Apollinaire...et Lénine ! Au fil des ans, la Closerie change de mains et de destin. On y célèbre désormais la fête des lilas et on y accueille aussi annuellement le Prix de la Closerie des Lilas, 100% féminin. Enfin, les Deux Magots (6, Place Saint-Germain des Prés, Paris 6è – Tél : 01 45 48 55 25) tient son nom d'un magasin de nouveautés qui occupait autrefois les lieux. En 1885, le magasin laissera la place à un café liquoriste devenant très vite incontournable pour des gens comme Arthur Rimbaud, Paul Verlaine ou Stéphane Mallarmé. Bientôt en faillite, l'établissement est racheté par Auguste Boulay en 1914 et le café est depuis toujours resté dans la même famille. De nombreux artistes s'y croiseront : Alfred Jarry, Foujita, Guillaume Apollinaire, Elsa Triolet, Louis Aragon, André Gide, Jean Giraudoux, Picasso, Fernand Léger... tandis que des courants de pensées y naitront, comme le surréalisme avec André Breton ou l'existentialisme sous l'égide de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir. Le Prix des Deux Magots y sera créé en 1933 et le café servira aussi de lieu de tournages.

 

Le Salon des Blogueurs de Voyage se tient du 23 au 25 avril à Millau (12) pour sa cinquième édition. Plus de 120 marques sont présentes pour l'occasion, parmi lesquelles tour-opérateurs, loueurs de voitures, hôtels et compagnies d’assurance...Au programme, plus de 20 conférences et ateliers et la présence de plus de 250 blogueurs amateurs ou professionnels. https://www.salonblogueursvoyage.fr/

 

Nouveau guide Petit Futé sur la Tunisie : 450 pages de conseils et d'informations avec une nouvelle rubrique concernant l'hôtellerie de charme de petite capacité, de chambres et de maisons d'hôtes.

 

Allons Bon Train (https://www.allonsbontrain.fr/) est une application qui permet d'économiser jusqu'à 60% du prix habituel des billets de train affichés par la SNCF, pourvu que vous tombiez sur les bonnes dates.

 

Lourdes fête son 160è anniversaire (1858-2018) avec, tout au long de cette année un programme de manifestations culturelles, sportives et festives (https://www.lourdes-infotourisme.com/web/FR/2433-1858-2018160-ans-d-emotions-a-lourdes.php). Des millions de personnes s'y rendent chaque année en provenance de tous les continents pour partager foi, histoires, rencontres et émotions. C'est là qu'une jeune fille, Bernadette Soubirous rencontra la Vierge en 1858 dans une grotte située près de la rivière. Lourdes est également le point de départ pour partir à la découverte des Pyrénées comme, par exemple, le Cirque de Gavarnie, le Pic du Midi, le Col du Tourmalet ou le Parc National des Pyrénées. De plus, le Tour de France démarrera le 27 juillet 2018 depuis le Sanctuaire Notre-Dame pour s'attaquer ensuite aux cols mythiques des Pyrénées, soit une étape de 200 km deux jours avant l'arrivée sur les Champs-Elysées.

 

Thalys (https://www.thalys.com/fr/fr/) va supprimer sa ligne Lille-Amsterdam en décembre prochain à cause du trafic jugé trop peu rentable sur cet axe. A compter du 10 décembre 2018, les passagers devront donc emprunter la ligne Lille-Bruxelles, puis embarquer à bord d'un train Thalys desservant Bruxelles-Amsterdam.

 

Mise en place d'un crédit social, par la Chine, heureuse initiative (n'en déplaise à l'observatoire des Droits de l'Homme!) selon moi qui consiste à retirer aux citoyens chinois certains droits en fonction de leurs actions quotidiennes : des citoyens qui ne respectent pas le jugement de tribunaux locaux, qui donnent de fausses informations sur le terrorisme, ou causent des problèmes lors de vols aériens (utilisation de billets frauduleux ou le fait de fumer à bord) seront systématiquement écartés de l'accès aux transports, d'ici à 2020. Cette sanction pourra durer jusqu'à un an.

 

Pourquoi ne pas parler français ? Ainsi, le journal Ouest-France citait-il récemment l'office du tourisme de Caen (14) qui recherche des « greeters » (du verbe irrégulier anglais to greet : accueillir) pour faire découvrir aux touristes les richesses de la ville. Pourquoi ne pas remplacer cet anglicisme par »agents d'accueil », « bénévoles passionnés par leur ville »... et respecter ainsi la langue de Molière ? Notre langue n'est-elle pas assez belle aux yeux des dirigeants de cet office du tourisme ? (contact : Alix Jonet au 02 31 27 97 54 ou sur a.jonet@caenlamer-tourisme.fr )

 

Transports publics parisiens gratuits d'ici 2020 pour les habitants ? Pourquoi pas ? Cette proposition du Maire de Paris Anne Hidalgo serait la bienvenue surtout depuis que la carte Navigo est offerte aux allocataires du RSA, de l'ASS et de la CMU. L'idée est logique pour cet élue qui souhaite voir disparaître la voiture individuelle de la ville. Une étude va être bientôt lancée sur ce thème, avec, à la clef, l'organisation d'un débat avant les municipales de 2020. L'idée n'est pas nouvelle puisque Bonn (Allemagne) envisage de faire la même chose tout comme une vingtaine de villes françaises (Niort, Colomiers, Compiègne, Castres, Libourne, Aubagne, Dunkerque...) qui ont déjà rendu l'accès à leurs transports publics gratuit. Même chose en Europe : Tallinn (Estonie) applique la gratuité de ses transports publics depuis cinq ans. Cela dit, prendrai-je davantage ces transports s'ils sont gratuits ? OUI, à condition qu'ils soient SURS et PROPRES.

 

Pastels du XVIè au XXIè siècle, à la Fondation de l'Hermitage à Lausanne (Suisse) : l'idée de cette exposition survint autour des Danseuses au repos, œuvre colorée de Degas, événement destiné à narrer la grande aventure du pastel à travers les âges en présentant plusieurs œuvres dénichées dans des collections publiques et privées suisses. On découvre ainsi l'usage pondéré des artistes du XVIè siècle comme Barocci ou Bassano, avant que n’apparaissent les bâtonnets prêts à l'emploi deux siècles plus tard. Le siècle de Louis XV restera en effet le véritable âge d'or du pastel avec, pour preuve, les visages allégoriques de Saint-Aubin et les froids portraits du Genevois Jean-Etienne Liotard. La Révolution mettra cet art sur la touche avant de lui permettre de renaitre triomphalement à la fin du XIXè siècle, grâce aux impressionnistes qui s'empareront du pastel pour révéler les effets atmosphériques de leurs paysages de plein air. On y admire au passage des œuvres d'Odile Redon, ou de Sisley, tout en se laissant patiemment conter l'histoire du pastel. Cette exposition se tient route du Signal 2, à Lausanne (Suisse) jusqu'au 21 mai 2018.

 

J'étais récemment à Saigon (Vietnam), pour une première visite. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère de cette cité verdoyant qui a restauré ses principaux monuments pour la plupart français. A découvrir cette semaine. Quant à moi, je pars jeudi pour un long séjour chez nos cousins québécois. Je vous donne donc rendez-vous chaque jour sur le site à partir de la semaine prochaine.

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière :1) France 2) Canada 3) Japon 4) Belgique 5) Etats-Unis 6) Suisse 7) Espagne 8) Nouvelle Calédonie 9) Algérie 10) Guadeloupe




Premiers pas à Saigon (Vietnam)


C'est ma première visite à celle que les Khmers, les premiers habitants des lieux, appelaient Prey Nokor ou »La ville de la forêt » ? nom toujours en usage chez les Cambodgiens et chez la minorité Khmer Krom qui vit dans le delta du Mékong. Mon père ayant fait la guerre d'Indochine, la cité allait devenir Saigon toute ma jeunesse durant, avant de devenir aujourd'hui Hô-Chi-Minh Ville. A l'époque, Saigon désignait le quartier de Cholon (grand marché), lieu appelé sous d'autres appellations par les Mandarins et les commerçants locaux (...)


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