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Lettre envoyée le 15/10/2012


 

Lundi 15 octobre 2012-------------------------La Lettre N°86-------------------Chers lecteurs!---------Voici que s'est terminée ma visite au Portugal, pleine de découvertes. Vous avez pu lire 22 reportages sur ce pays européen du sud dont je ne connaissais jusqu'à présent que certaines plages. J'ai déjà fait autrefois escale à Lisbonne mais je ne connais pas cette ville. J'envisage de la visiter dans le futur et de partager cette expérience avec vous. Le Portugal est bien sûr mis à rude épreuve ces temps-ci et les taxes pleuvent (comme en France!). Mais les Portugais ne se départissent pas de leur sens de l'accueil, faisant au mieux lorsqu'ils ne peuvent pas offrir plus. J'ai beaucoup aimé cette générosité tout au long de mon séjour. On vous assiste lorsque vous avez besoin d'aide. Des personnes se sont ainsi spontanément proposées pour traduire mes propos à certaines occasions. Ensuite, la nourriture est bonne. Et les portions généreuses. Au risque de me répéter, on est loin de la «nouvelle cuisine» française ( grande assiette et petit mets). Les prix sont bien inférieurs aux prix français. Il m'est souvent arrivé de manger copieusement pour moins de 8 €. Certes, je me rendais dans des cafés et ignorais les restaurants cotés. Mais tout de même! Il est vrai que le niveau de vie ( et le niveau des salaires) est bien inférieur à chez nous. Le vin n'est pas un pousse-au-crime au moment de l'addition et le vin portugais vaut bien certains de nos vins hexagonaux ( je pense tout particulièrement à ceux de l'Alentejo!) tout en coutant moins cher. Un autre point que je voudrais aborder est le sentiment de sécurité que j'ai ressenti sur place, excepté sur la route: Le point négatif de ce voyage reste sans aucun doute le comportement des Portugais lorsqu'ils sont au volant. Ils sont curieusement saisis de frénésie, ne respectant que rarement les limitations de vitesse (50 km/heure dans les villages!), faisant des queues de poisson après un dépassement, doublant même parfois sur une ligne continue avant un virage (je l'ai vu de mes propres yeux!) et n'hésitant pas à brûler un feu. Ou bien à klaxonner s'ils sont pressés. Le carburant n'est de toute évidence pas encore assez cher dans ce pays. Les plaquettes de frein non plus. A observer la façon de conduire de ses habitants ( ils vous collent au train et respectent rarement les distances de sécurité), je me dis que les marchands de pièces détachées pour automobiles ont encore de beaux jours devant eux. Les autoroutes aussi ont un bel avenir. On s'arrête souvent pour payer des péages et cette fichue autoroute électronique qui s'est développée depuis peu ici ( et qui nous attend partout en Europe!) ne vous laisse plus le droit à la contestation puisque ce sont des portiques qui vous flashent. A vous d'actionner votre bip si vous en avez un, ou de faire la queue dans un bureau de poste pour payer vos péages (et les frais administratifs en sus!) si vous ne disposez pas du précieux boitier. Mais malgré cela je ne regrette pas mon séjour. La richesse culturelle, architecturale et historique est toutefois plus grande dans le nord et le centre du Portugal que dans le sud (cette région m'a déçu mais on m'avait prévenu). Et je conseillerai à ceux qui, comme moi, privilégient les séjours culturels de se tourner plutôt vers ces régions et de garder le sud pour la plage. Il est malheureusement temps pour moi de revenir aux réalités quotidiennes ( mais tout le monde a cette même sensation au retour des vacances) avec factures et...mauvaises surprises à la clé. Que cela ne nous empêche pas de passer une bonne semaine! A bientôt!----Yves Chapelain.








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