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Exposition "Vies de Plateau"
(Musée Pointe à Calière, Montréal, Province de Québec, Canada)
Heure locale


Lundi 21 juillet 2014

Le musée montréalais Pointe-à-Callière présente actuellement une exposition consacrée à la vie d'un quartier remarquable de Montréal, le Plateau. Le nom « Plateau » serait apparu pour la première fois en 1938 dans le guide Mont-Royal, un hebdomadaire du quartier. La situation géographique du lieu, sorte de terrasse dominant la ville et située au pied du Mont-Royal expliquerait cette appellation. Certains prétendent toutefois que ce nom proviendrait d'une école, d'autres, d'un chauffeur d'autobus. En effet, à la fin des années trente, le trajet d'autobus de la rue Sherbrooke s'arrêtait devant le parc Lafontaine, à la hauteur de l'école Le Plateau. Le chauffeur avait pris l'habitude d'annoncer l'arrêt en criant « Le Plateau ! ». Et c'est ainsi que le nom se serait répandu pour désigner le secteur au nord du parc. Il faudra toutefois attendre 1971 pour qu'il soit officiellement reconnu par les autorités municipales. Dans la suite de sa série d'expositions consacrées aux lieux symboliques de Montréal, « Vies de Plateau » témoigne de l'enchevêtrement des vies quotidiennes et d'une foule de vies imaginaires qui ont toutes contribué à l'émergence du Plateau-Mont-Royal et à l'immense force créative de ce quartier. L'endroit passe en effet pour un creuset de réalisations artistiques, de réflexions intellectuelles, de changements politiques et de visions entrepreneuriales. Le Plateau est en quelque sorte le symbole de la diversité et de la vivacité culturelles de la ville. Ce quartier est désormais connu au-delà des frontières québécoises, à tel point qu'on en parle même en Amérique nord, tandis que des magazines internationaux dépeint le Plateau comme un endroit où il fait bon vivre. De nombreux jeunes gens « branchés » viennent y développer leurs activités, tandis que flâneurs de banlieue et touristes investissent les lieux. Ce quartier ne ressemble pourtant pas à ce qu'il fut autrefois : artisans, commerçants et journaliers à la petite semaine s'y pressaient alors, et les gens vivaient entre eux. Puis, les vagues d'immigration successives vinrent modifier la réalité, en mélangeant différentes populations et différentes cultures, donnant peu à peu une autre identité au Plateau. Il faut dire que l'inventivité de ses habitants aida aussi à transformer les ruraux de jadis en habitants de quartier populaire, et ce, en moins de 200 ans..L'exposition qui nous intéresse aujourd'hui raconte l'histoire récente mais passionnante du quartier du Plateau-Mont-Royal, qui fut témoin des courants politiques l'ayant longtemps animé, qu'iles aient été féministe, libéral, nationaliste, populiste, travailliste, communiste ou fasciste. Il y eut également les courants sociaux comme, par exemple, le Refus Global. De nombreux personnages témoignent en effet de ce que fut ce quartier tout au long de son existence parmi lesquels Phineas Baggs, Ignace Bourget, Léa Roback, Gérald Godin, Michel Tremblay, Louis Muhlstock, Samuel Gesser...Le témoignage qui nous est offert est vivant et permet au visiteur de comprendre comment le Plateau est devenu ce qu'il est aujourd'hui.


 

Une centaine d'oeuvres et d'objets, rappelant les souvenirs du Plateau populaire, mais aussi la vie actuelle du quartier, sont présentés dans une scénographie contemporaine. On y admire des œuvres d'artistes comme Jean Paul Riopelle et Paul Emile Borduas. D'autres œuvres littéraires, architecturales, théâtrales ou cinématographiques, toutes originaires du Plateau, sont mises en valeur, aux côtés de photographies et de maquettes urbaines. Et ce, autour de l'oeuvre inédite et numérique de François Quévillon, avec animations 3D en mouvement et en couleurs qui traduisent l'architecture, les infrastructures et la géographie du quartier. On pourra enfin visionner le documentaire Le Plateau-Mont-Royal en images, grâce à un partenariat avec l'Office national du Film du Canada. Car le Plateau a souvent servi d'inspiration à de nombreux cinéastes. Dans un montage vidéo, on peut voir sur place des images représentant des rues du Plateau, des parades, des passants, et des enfants qui jouent dans les ruelles. Au début, l'exposition aborde la densité et la diversité du quartier, depuis la fin du XVIII è siècle, à l'époque où les prés côtoyaient encore les terres agricoles jusqu'au Plateau d'aujourd'hui. On découvrira la transformation de ces lieux de ruralité en quartier populaire pour se métamorphoser plus tard en arrondissement.

La campagne se développe ainsi avec, en bas, la ville fortifiée de Montréal. Les clochers se dressent nombreux tandis que la petite bourgeoisie francophone aisée s'installe autour du Square Saint Louis (en photo-ci-dessous). Tout au long du XX è siècle, exilés des campagnes et réfugiés d'une Europe troublée viendront s'y entremêler. A côté de l'église s'installeront church puis synagogue, puis au milieu du quartier, le ghetto.

Penchons nous maintenant sur l'origine et l'histoire du Plateau-Mont-Royal : quartier de l'arrondissement du Plateau Mont Royal, à Montréal, on le désigne habituellement sous le nom de Plateau (qu'il ne faut pas confondre avec l'arrondissement). Situé au nord de la ville et à l'est du Mont Royal, le Plateau est le quartier le plus peuplé du Canada, avec 100000 habitants sur 8 km2 seulement. Au début du XX è siècle, l'endroit était surtout peuplé d'ouvriers et l'on y parlait surtout français (à l'est de la rue Saint-Denis) tandis que le partie ouest regroupait plutôt des communautés ethniques et notamment juive. Michel Tremblay (en photo ci-dessous), dramaturge et romancier québécois, y naquit en 1942. Tout comme Mordecai Richler (écrivain, romancier, essayiste et scénariste canadien), onze ans plus tôt. A noter que ces deux auteurs écrivirent à plusieurs reprises des récits se déroulant sur le Plateau des années cinquante et soixante. Le succès de ces deux enfants du quartier et la proximité du Plateau avec le centre-ville, mais aussi les rues marchandes fort achalandées attirèrent une petite bourgeoisie de gauche dans les années 1990. Celle-ci est alors constituée pour une bonne part, par des diplômés issus des anciennes familles pauvres du quartier venus gentrifier la population locale. Depuis, l'attractivité de l'endroit n' a eu de cesse d'augmenter, attirant du beau monde, à la fois très tendance et cosmopolite. Ainsi Montréal se classe t-elle parmi les dix villes où vivent les gens les plus beaux du monde. C'est, du moins, ce qu'on dit dans la presse...Ensuite, la forte densité de la population contribue à accroitre l'influence du Plateau sur le reste de la ville. Les bars du boulevard Saint-Laurent s'avèrent en effet être la rampe de lancement pour la moitié des nouveaux groupes musicaux, ce qui n'est pas étonnant, compte tenu du brassage important de population et des références culturelles s'y afférant. On trouve de tout sur ce fameux boulevard : dub step, swing, salsa, bump'n grind (pour les plus nostalgiques!), mais aussi slam de poésie à quelques pâtés de maison de là. A propos de « pâté », boissons et victuailles sont aussi de la fête et l'on ripaille jusqu'à tard dans la nuit. Le Plateau est à cet égard doté d'une gastronomie généreuse. On y trouve, entre autres, la traditionnelle trinité québécoise (frites, fromage et sauce brune!) et les « smoked meat ». Parfois, les légumes qui accompagnent les plats proviennent...du toit du restaurant. Etonnant, non ? Dernier attrait, mais pas le moindre : les demeures du quartier. Malgré ses nombreuses boutiques, ses cafés ses restaurants et ses galeries, le Plateau est également un quartier résidentiel. La moitié des maisons furent construites avant les années 1950 et conservent pour certaines d'entre elles leurs tourelles, leurs colonnes et leurs majestueuses façades en briques de l'époque. Des branches d'arbres centenaires forment des dômes de verdure au-dessus des rues. Et un réseau de ruelles longe l'arrière des bâtiments. Il n'est pas rare de surprendre les habitants en plein barbecue, ou en train de lézarder sur leur terrasse. Une petite promenade dans les rues de Brébeuf, Chambord, Marquette et sur le boulevard Saint-Joseph me convaincra de la beauté de ce quartier, avec ses alignements de maisons fleuries au milieu d'un écrin de verdure (troisième photo). Une section de l'exposition parle de l'architecture des logements du Plateau. La maison villageoise y a sa place dès 1845, avec son étage et demi, souvent située autour des tanneries et des carrières, centres d’activités d'alors. De 1859 à 1866, le duplex apparaît le long des rues pour y loger les campagnards. On le trouve le long des rues en banlieue. Il s'agit de logements superposés aux loyers modiques et conçus pour de nouveaux propriétaires. Entre 1890 et 1930, la population montréalaise va quadrupler et le triplex va s'imposer sur le Plateau, avec ses escaliers extérieurs (ci-dessous). Le plex du Plateau doit sa forme unique à trois facteurs : le feu, les bactéries et le sens des affaires. Un règlement municipal de 1865 exige des murs coupe-feu à intervalles de 25 pieds et explique l'étroitesse de cette construction. La découverte du rôle des bactéries dans la propagation des maladies prône un habitat plus aéré, plus humain, avec son jardin en face du logis. Dans les années 1880, Montréal impose le retrait des façades par rapport aux trottoirs, d'où le positionnement de l'escalier extérieur, laissant plus d'espace au rez-de-chaussée (souvent occupé par le propriétaire). Le fameux escalier est aujourd'hui devenu l'un des symboles de la cité.


 

Revenons en arrière, jusqu'au XVII è siècle et observons cette ville de Montréal, en 1745, qui déborde des fortifications tandis que le faubourg Saint-Laurent s'étend vers le nord. Et la ville de décider, en 1792, de porter à cent chaines (c'est à dire deux kilomètres environ) des fortifications les limites de Montréal. Au nord, la montagne ainsi que la rue Duluth deviennent alors les nouvelles bornes. Les hauteurs de Montréal s'appellent « Côte à Baron ». A l'ouest, les Hospitalières de Saint-Joseph possèdent quant à elles une vaste propriété réservée au futur Hôtel-Dieu. Les terres alentours ont été vendues à des anglophones (anglais et écossais) qui y construiront de vastes demeures avec jardins. A l'est du chemin Saint-Laurent, le paysage est plus rural et affiche de paisibles maisons de campagne au milieu des champs. On y trouve aussi les fermes de la bourgeoisie montréalaise, celles des Guy-Cherrier, Viger et Papineau.

Au XIX è siècle, le gouvernement fédéral achète la ferme Logan pour en faire un terrain d'exercices militaires. L'endroit deviendra l'actuel parc de la Fontaine. L'aménagement de ce parc, inauguré en 1901, débutera en 1889 avec les premiers travaux de terrassement de la partie est, puis la plantation d'arbres, le déménagement du monument à Dollard et des serres du Square Viger. Un an plus tard sera érigée la maison du gardien. Il est difficile de parler du Plateau sans évoquer ses parcs (Jeanne Mance, La Fontaine, Laurier ou le Carré Saint-Louis) qui représentent un pan culturel et historique de la ville. Le parc Laurier fut pourtant autrefois une carrière (ci-dessous) puis un dépotoir. Le parc Lafontaine porta quant à lui le nom de Logan, l'ancien propriétaire des terres de la ferme du même nom. Le parc Jeanne Mance, lui, ne sera officialisé qu'en 1990. A cette époque, on découvrit un gisement de pierre de construction et l'on s'en servira pour construire l'église Notre-Dame, le marché Bonsecours et d'autres édifices. Vers 1860, un nouveau village apparaît : Saint Jean Baptiste. Son cœur est son marché, situé à l'angle des rues Saint-Laurent et Rachel.C'est là que les Montréalais du Plateau se procuraient il y a encore cent ans leurs victuailles. Peu à peu, avec l'agrandissement des villes, des petits commerces de rue naissent à leur tour, offrant plusieurs types de service. Le pain et le lait sont souvent livrés à la porte, tandis que la viande , les fruits et les légumes sont l'apanage de l'épicier. L'épicerie A.Ouellet, sise au 1034 est Avenue du Mont-Royal fait partie de ces commerces de proximité. Plus tard, l'Intermarché Boyer s'installera à l'angle de la rue Mont Royal et Avenue Mont-Royal. D'abord surnommé « M. Robert & Cie » , on y trouvera le dernier cri des appareils ménagers et de l'alimentaire, mais ce genre de commerce effraiera les petits épiciers du coin de la rue.

A partir de 1900, la densité de la population du Plateau-Mont-Royal atteint des sommets inégalés. Le lait du Plateau jouera alors un rôle important dans la vie montréalaise : en ce début de XX è siècle, 25% des nouveaux-nés n'atteignent pas leur première année. La mauvaise qualité du lait est alors mise en cause. En 1890, J.J. Joubert gère la ferme familiale de Saint Léonard de Port Maurice et livre du lait à Montréal. Deux ans plus tard, un oncle américain l'informe de l'existence d'une bouteille de lait en verre, bouteille que J.J.Joubert adopte immédiatement. En 1899, il ouvre une petite laiterie à l'angle de Saint Hubert et Rachel. Puis installera un système de pasteurisation dès 1908 (celui-ci ne deviendra obligatoire qu'en...1926). L'entreprise participe à la distribution de lait dans les écoles à partir de 1931. C'est ainsi que le lait du Plateau prendra toute sa place dans l'économie de la cité.


 

Il est une rue du Plateau qui nous ramène au milieu du XIX è siècle : l'Avenue du Mont-Royal. A l'angle des rues Mont-Royal et Coloniale, des petits bâtiments, un peu usés, avec un toit à deux versants et des lucarnes sont là depuis 150 ans. A l'époque de la présence sur place des Anglais, la rue Mont-Royal s'appelait Tannery Street (rue de la tannerie), à cause des installations de la tannerie de la famille Bélair, toutes proches. C'est en 1710 que Jean Louis Plessis dit Béllaire, installa sa tannerie alors en pleine campagne, le long d'un ruisseau de montagne. Elle sera la première industrie du secteur. Tout un réseau de petits ruisseaux (depuis disparus) avaient permis le développement de cette activité et la naissance de la rue des Tanneries, qui, elle non plus, n'existe plus. Plus tard, l'établissement des travailleurs non loin de là, rue Rabain, donnera naissance au village des tanneries. Du côté de Saint Jean Baptiste, il existait autrefois de nombreux fours à chaux, alors utilisée pour la construction. En fait de construction, il existait une magnifique villa à l'italienne qui s'élevait rue Mont-Royal et Garnier, sur les terres de la famille Logan. Ces terres avaient été acquises en 1786 par le patriarche James Logan, alors boulanger de Ville-Marie et étaient composées par le territoire de l'actuel parc La Fontaine. Plus tard, la famille conservera la partie nord du terrain et les fils y aménageront une ferme modèle. La superbe ville portait le nom de « Rockfield ». Je retrouve de très jolies demeures dans les rues adjacentes qui rappelle le côté résidentiel de ce quartier. Le Plateau possédait aussi des ruelles. Elles se répandront rapidement vers 1880 dans les nouveaux secteurs populaires, et permettront aux familles d'y installer des hangars pour y entreposer leur combustible. Dans ces ruelles, les balcons se faisant face sont les témoins de la vie quotidienne. Ruelles souvent lieux de vie cachée, de garages et de hangars de tôles. A la fin des années 1990, l'heure est venue pour les citoyens de se réapproprier leurs ruelles et de les revitaliser. Ainsi apparaît la première ruelle « verte » du Plateau en 1997. On en compte désormais plus de trente, au-dessus desquelles vous apercevrez peut être du linge en train de sécher (deuxième photo).


 

Le Plateau-Mont-Royal est depuis longtemps reconnu comme terre d'accueil des immigrants. Après la seconde guerre mondiale, les Grecs viennent s'installer, nombreux, autour de l'avenue du Parc et donne des couleurs au secteur du Mile-End (dont une photo de l'exposition représente l'ancienne gare, ci-dessous). « La Petite Athènes » compte bientôt ses restaurants bleu et blanc, mais aussi ses banques, ses boutiques,, son association de travailleurs et son cinéma. Dans les années 1950, une vague d'immigration portugaise s'établira aussi dans le quartier du Plateau, rehaussant ainsi l'espace urbain entre Roy et Rachel, Saint-Urbain et de Bullion, en ouvrant épiceries, cafés et rôtisseries ( d'où le fameux poulet portugais !). Depuis quelques années, les Français rejoignent également le quartier du Plateau à tel point qu'on surnomme certains endroits La Nouvelle-France ou Le Petit Paris !.

Depuis 1997, le géant français Ubisoft, occupe l'édifice Peck (deuxième photo ci-dessous) qui fut jadis une manufacture de vêtements, bâtie en 1903 par John W.Peck, qui emploiera durant plusieurs années des ouvriers (pour la plupart des nouveaux arrivants juifs fuyant l'Europe de l'Est). Aujourd'hui, Ubisoft embauche plus de 3000 personnes. Et est devenu l'un des grands acteurs de la transformation du Mile-End depuis quinze ans.


 

Comme ailleurs au Québec, le patrimoine religieux tient une grande place dans la vie du Plateau-Mont-Royal. Dès 1909, deux anges, l'Etoile de Bethléem et Le Jugement dernier (ci-dessous en photo), œuvres de l'artiste religieux Olindi Gratton, ornent la façade de l'église Saint-Enfant-Jésus du Mile-End sur la rue Saint Dominique. On connait aussi l'artiste à travers treize autres statues colossales qui surplombent la façade de la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde. A partir de 1978, ces sculptures se détériorèrent nettement et furent déposées par l’archevêché de Montréal. Et il fut décidé de les restaurer sur l'initiative de la Société d'histoire et de généalogie du Plateau-Mont-Royal, avec l'aide financière du Conseil du patrimoine religieux du Québec et du ministère de la Culture et des Communications. Ces travaux de restauration, qui ont débuté en 2010, nous permettent aujourd'hui de les admirer dans le cadre de cette exposition.


 

Le Plateau a vu naitre ou s'installer de nombreuses personnalités marquantes de la vie politique, religieuse, économique, mais aussi artistique. Plusieurs artistes comme Jacob Segal (poète yiddish), Samuel Gesser (folkloriste, en photo ci-dessous), Emile Nelligan (poète), Léonard Cohen (poète et chanteur) ou Paul-Emile Borduas (peintre). Ce dernier reçoit ses étudiants à partir de 1941 à son atelier de la rue de Mentana. Ils seront les futurs signataires du Refus global, sept ans plus tard, lors duquel ils exprimeront pour la première fois leur sauvage besoin de libération. En 1968, le Plateau accueillera aussi au théâtre du Rideau -Vert, la pièce de Michel Tremblay, » Les Belles-Soeurs »(deuxième photo). On y réinvente alors l'humour et la chanson québécois. Dans les années 1980, danseuses et chorégraphes trouveront leur espace dans l'édifice Balfour à l'angle des rues Saint-Laurent et Prince-Arthur. Anciennement atelier de confection, l'endroit deviendra un lieu de création pour des artistes comme Louise Lecavalier, Edouard Lock et La La La Human Steps, Margie Gillis,Marie Chouinard...


 

 

INFOS PRATIQUES :


  • Exposition « Vies de Plateau », au musée archéologique Pointe-à-Calière, 350, Place Royale (angle de la Commune) à Montréal. Tel : 514 872 9150. Ouvert du mardi au vendredi de 10h00 à 17h00 et les samedi et dimanche de 11h00 à 17h00. L'été, le musée reste ouvert une heure de plus. Tarif adulte : 20 CAD. Site internet : http://www.pacmusee.qc.ca/fr/accueil

  • Prise de photos autorisée, sans flash

  • Cette exposition est situé au premier étage du musée

  • Merci au service Presse pour son accueil

     

     







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