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La Ligne Yurikamome en dessins
(Tokyo, Kanto, Japon)
Heure locale

Lundi 5 mars 2012

On prend le métro pour se déplacer, plus rarement pour se cultiver. C'est pourtant ce que je vous propose aujourd'hui. J'emprunte régulièrement la ligne de métro Yurikamome pour me rendre du quartier de Daiba jusqu'à Shimbashi (Tokyo). La ligne de métro automatique sur pneus Yurikamome relie en effet, depuis 1995, l'île de Toyosu et les îles artificielles de Odaiba à la ligne Yamanote circulaire (station Shimbashi). Elle franchit la mer grâce au pont Rainbow Bridge. Yurikamome signifie « mouette rieuse », un oiseau qui peuple la baie de Tokyo et est aussi devenu l'oiseau officiel de la préfecture de Tokyo.

La ligne Yurikamome est la première ligne de métro automatique à Tokyo, commandée par ordinateur et sans conducteur. Equipé de pneumatiques, le train circule sur une voie en béton, maintenu par deux guides latéraux. Sa vitesse maximale atteint les 60 km/heure mais sa vitesse commerciale ne dépasse pas les 30 km/heure. La ligne est aérienne sur tout le parcours, ce qui permet de profiter du paysage. Et chaque rame peut transporter jusqu'à 352 passagers.


 

Le pari de créer une telle ligne de métro était audacieux, et l'on craignit le désastre financier avant que la ligne ne soit inaugurée en novembre 1995. Dès les premiers mois de fonctionnement, 27000 passagers empruntèrent cette ligne chaque jour, un peu en-dessous des 29000 prévus ( puis aux 80000 passagers nécessaires pour rentabiliser la ligne) mais ce nouveau moyen de transport répondait de toute évidence à une demande. L'autorisation du gouvernement métropolitain de Tokyo, en 1996, de créer sur l'île d'Odaiba des lieux de distraction donna un fameux coup de pouce au Yurikamome. La « Rainbow Town » (la ville arc-en-ciel) connut un succès immédiat. Et le nombre de voyageurs transportés doubla en moins d'un an (à 60000 voyageurs par jour).Transportant désormais plus de 100 000 passagers chaque jour, le métro Yurikamome est un succès commercial. Des rames partent tous les trois minutes et la ligne a été prolongée en 2006 jusqu'à Ariake. Une étude est actuellement à l'étude pour un prolongement de la ligne jusqu'à Kachidoki.

La visite du métro que je vous propose aujourd'hui concerne davantage les stations de la ligne Yurikamome que le train lui-même. En empruntant ce train le mois dernier, je remarquais que chaque station de la ligne avait pour symbole un dessin. Ce symbole appartient directement à la culture ancestrale japonaise et cela m 'a donné l'idée de ce reportage : Décrire et expliquer le dessin symbole de chaque station du Yurikamome, assorti des curiosités disponibles au départ de ces stations.


 

Notre point de départ ? Shimbashi bien sûr, la première station du Yurikamome. La gare ferroviaire de Shimbashi est située dans l'arrondissement de Minato et accueille les lignes des métros JR et Toei. Près de 500 000 voyageurs fréquentent chaque jour cette gare....... et aperçoivent sur les quais ce dessin (ci-dessous) représentant des branches de saule (yanagi-shima monyou). Le saule est un arbre symbole très familier pour les Japonais. Les bouddhistes par exemple, placent une âme dans certains arbres, notamment dans les saules pleureurs. Cette âme contient de mystérieux pouvoirs du mal et du bien. Il était une fois le samouraï Matsuseida qui possédait un magnifique saule pleureur dans son jardin, avec des feuilles argentées. Un jour, et sans raison apparente, son épouse tombe gravement malade et meurt. Puis son fils se casse la jambe peu de temps après. Matsuseida se demande si le saule n'est pas à l'origine de ces malheurs. Aussi, plutôt que de l'abattre, il l'offre à son voisin Inabata. Un matin, le fameux Inabata aperçoit une superbe femme appuyée le long du tronc du saule pleureur. Veuf et sans enfant, il invite la jeune créature à partager son humble demeure. Puis, l'épouse quelques temps après. De leur union naîtra un petit garçon qui recevra le nom de Yanagi (saule). La famille vivra heureuse durant cinq ans. C'est alors qu'un pilier du temple Sanjusangendo s'effondre. Le daimyo consulte ses prêtres qui lui proposent de réparer en utilisant le tronc d'un saule qui se trouve dans le jardin du vassal Inabata. Le pauvre saule est abattu puis transporté au temple. Inabata, très ennuyé, en avait aussitôt parlé à sa femme qui lui avoua être l'âme de ce saule, que toute chose avait une fin et que le moment était arrivé pour elle de mourir à son tour. S'avançant vers le saule, elle disparut alors dans son feuillage. Le saule, une fois à terre, ne peut être relevé. Il est comme fixé au sol. Trois cent hommes sont appelés à la rescousse pour transporter l'arbre mais rien n'y fait. Le petit Yanagi, le fils d'Inabata, s'approche alors de l'arbre abattu, en caresse les feuilles argentées et lui murmure de venir. Saisissant une branche de l'arbre de sa petite main, le saule se lève alors et le suis jusqu'au temple.


 

La station N°2 du Yurikamome s'appelle Shiodome. A deux pas de là se trouve le Royal Park Shiodome Tower (infos pratiques). Shiodome est un quartier de l'arrondissement de Minato et est situé près de la baie de Tokyo et du jardin Hama-Rikyu. C'est désormais l'un des quartiers les plus modernes de Tokyo avec ses treize gratte-ciels. Depuis cette station, l'usager peut emprunter la ligne Toei Oedo. Cette station a choisi comme symbole le roseau (photo ci-dessous). Cette plante qui pousse au bord de l'eau était souvent utilisée par les poètes nippons dans la rédaction de leurs oeuvres, comme dans »Collection of Myriad leaves », la plus ancienne et fameuse anthologie de la poésie japonaise. On prétend qu'une flèche taillée dans un roseau est une arme pour les fantômes et les esprits démoniaques. Lorsqu'on l'appelle Hayama, le roseau signifie alors la chance et la bonne fortune. On l'échange d'ailleurs chaque année à l'occasion du nouvel An dans les sanctuaires shintos.

 


 

La station N°3 se nomme Takeshiba. Takeshiba est le terminal qui accueille les bateaux au départ et à l'arrivée de Izu. Un sentier de 450 mètres longe la mer et de nombreux promeneurs viennent admirer le pont »Rainbow Bridge » ainsi que l'île d'Odaiba. On peut aussi s'asseoir et regarder les bateaux. Au mois d'août, la jetée de Takashiba est aussi, dit-on, le meilleur point de vue pour admirer le feu d'artifice dans la baie de Daiba. Le symbole de la station est l'échelle, formée de triangles blancs et de couleur. Ce dessin est utilisé dans le théâtre Noh et dans les pièces de Kabuki. Mitsu Uroko est par exemple un dessin consistant en trois échelles formées de trois triangles de couleur et d'un triangle blanc. Celui-ci était connu comme le blason de la famille Houjou. D'après une histoire relatée dans le livre »Taiheiki » (oeuvre japonaise sur l'histoire du Japon, relatant cinquante années de guerre de 1318 à 1368, en quarante rouleaux)(photo dessin Takeshiba), Tokimasa Houjou (alors premier régent du shogunat de Kamakura) rencontra un serpent géant alors qu'il venait se recueillir au temple de Sarasvati (Ile d'Enoshima). L'animal lui remit un oracle et lui fit don d'échelles.


 

Voici la station N°4: Hinode. Non loin de là se trouve le canal Shibaura Higashi et le quai Hinode. De cet embarcadère (à proximité du temple Zozoji et de la Tokyo Tower), des bateaux partent régulièrement pour une ballade de vingt minutes qui conduit jusqu'à Asakusa. La promenade n'a rien d'extraordinaire mais permet simplement d'observer une face cachée de la ville, les nombreux bras de rivières et l'arrière du marché aux poissons. Le symbole de la station Hinode sont des cristaux de lumière produits par le reflet du soleil (photo ci-dessous), qui étaient utilisés autrefois comme blason dans les familles. Le chef militaire Ryuzouji en fit usage. Tout comme le commandant Ohmura à l'époque des états belligérants, du temps du règne du puissant clan féodal, le clan Nabeshima: Installé depuis le XVI ème siècle sur l'île de Kyushu, ce clan seigneurial possédait le titre de daimyo du domaine de Saga. Nabeshima Naoshige combattra la Corée et en profitera pur capturer de nombreux potiers coréens, réputés pour leur savoir-faire. C'est à eux que l'on doit la porcelaine Nabeshima aujourd'hui.


 

Nous arrivons maintenant à Shibaura Futo, la cinquième station du Yurikamome et la dernière station avant de franchir le pont arc-en-ciel (Rainbow bridge). »Tsuyushiba monyou » représente de l'herbe couverte de rosée matinale (ci-dessous). Ce dessin est couramment utilisé pour les fusuma, ces portes coulissantes japonaises à écran opaque rencontrées dans l'habitat traditionnel nippon. D'une taille généralement similaire à celle d'un tatami, les fusuma apparurent dans le style architectural shinden-zukuri qui donnera ensuite naissance au style shoin-zukuri. Dans les habitations de la Cour de l'époque Heian, les fusuma servaient à isoler temporairement certains espaces de la salle unique dans laquelle les nobles vivaient. On retrouve aussi le même dessin sur les Tenugui, ces petites serviettes japonaises en coton, blanches et parfois ornées du mon (insigne héraldique) de la famille, et parfois imprimées de motifs divers traditionnels. D'usage courant, cette serviette est aussi utilisée pour se couvrir la tête au kendo.


 

Sur l'île d'Odaiba, nous nous arrêtons à la sixième station de la ligne : Odaiba Kaihin Koen. Depuis cette station, vous pouvez vous rendre au Parc Sony Explora Science (voir infos pratiques). Mais aussi au Tokyo Joypolis, la plus grande salle d'arcades du Japon, ouverte en 1994 par la marque SEGA. Temple du jeu vidéo, vous y trouverez toutes sortes de distractions amusantes. A proximité existe aussi le Sewerage Exhibit Hall »Rainbow » (traitement des eaux usées de Tokyo). Depuis cette station, vous vous rendrez aussi au pont Rainbow Bridge pour une petite promenade (infos pratiques). Le pont Arc en ciel est un pont suspendu (ci-dessous) au-dessus de la baie de Tokyo et relie les quais de Shibaura à l'île artificielle d'Odaiba à Minato. Il fut construit en 1993. Tout proche, se trouve le parc de Daiba qui est en réalité l'une des six forteresses destinées autrefois à protéger Tokyo. Appelée aussi Dai-San Daiba ( ou batterie N°3) cette île fut rénovée en 1928 et rouverte au public sous le nom de parc métropolitain de Daiba. Vous finirez votre visite au parc marin d'Odaiba (infos pratiques).

Le symbole de la station Odaiba-Kaihinkoen représente des branches de vieux pins (deuxième photo ci-dessous). Comme les bambous ou les fleurs de prunier, les branches de pins étaient utilisées comme ornement lors de nombreuses cérémonies. Reconnu par les Japonais comme signe de bonne fortune, le vieux pin sert aussi de toile de fonds au théâtre Noh. En effet, on jouait autrefois les pièces de théâtre sous un vieux pin Oimatsu , tout près du torii (arche sacrée)au temple Kasuga Taisha, afin d'honorer les divinités. La tradition demeure encore de nos jours.


 

La station N°7 s'appelle Daiba. Et est le point de départ de plusieurs attractions: Fuji Television, chaine privée de télévision japonaise, dont les locaux sont installés à Odaiba (infos pratiques), la station de la liberté et la flamme de la liberté. Cette station a choisi les vagues (ci-dessous) comme symbole. Le Japon est en effet entouré par l'océan en ses quatre points cardinaux et les vagues restent très symboliques au pays du soleil levant. Populaires, on les représente souvent sur les kimonos, les vêtements, des objets laqués à l'or fin, sur du papier, sur des faîences...Les vagues sont aussi parfois redoutables (tsunami), grosses (aranami), ondulantes (sazanami) ou plus romantiques sous le coucher du soleil (Yuu-nami). La vague symbolise aussi l'homme dans sa grandeur (O-nami) et la femme, moins grande (Me-nami).


 

La station suivante se nomme Fune no Kakagu-kan et nous fait pénétrer dans le quartier de Koto. Son dessin représente des voiles de bateaux (ci-dessous), ces bateaux qui rapportaient les riches trésors des mers lointaines (hokakebune). Populaires sous la période Edo, ces voiles de bateaux symbolisaient les sept dieux de la bonne fortune (cette bonne fortune qui apparaissait sous la forme de pièces d'or ou d'argent mais aussi de riz). Milieu de l 'époque Edo, le dessin du Tarakabune symbolisait les dieux de la fortune et il n'était pas rare , le 1er janvier , de voir les habitants disposer sous leur oreiller l'image du Takarabune accompagnée d'un poème palindrome. Le premier rêve de l'année ainsi symbolisé était censé porter bonheur.

Depuis cette station vous pouvez vous rendre au musée de la science maritime (infos pratiques). Ouvert depuis 1974, il a la forme du navire »Queen Elizabeth ». Vous trouverez aussi le Tokyo International Exchange Center, centre d'échange intellectuel (infos pratiques) et le parc Shiokaze.


 

La station N°9 est Telecom Center. Depuis cette station, allez visiter le parc Oedo Onsen Monogatari, un parc d'attractions représentant la vie durant l'ère Edo, avec ses sources d'eau chaude (voir les infos pratiques). A ne pas manquer non plus, le musée national de la science et de l'innovation (Miraikan), la maison des Douanes, le musée du port de Tokyo, l'AIST (Institut national de la science industrielle et de la technologie), et le bâtiment Telecom Center (observatoire). Le bâtiment de Telecom Center est la copie conforme de notre grande Arche à La Défense.

Le symbole de la station Telecom Center est représenté par des chauves-souris en vol (photo ci-dessous), voulant dire koumori en japonais. Ce nom ressemble à komori (la protection des enfants, un sujet populaire sous la période Edo). La chauve-souris, en Chine, représente le bonheur.


 

Voici la station N°10: Aomi. Son dessin représente des vagues (ci-dessous). Ce signe était utilisé pour la Bugaku durant la période Heian. Cette danse traditionnelle japonaise servit surtout à sélectionner les élites dans les cours impériales pendant plus de 1200 ans. Cette danse réservée aux classes supérieures, deviendra plus accessible après la seconde guerre mondiale et fera même un tour du monde en 1959. Ses pas lents, royaux et précis étaient exécutés par des danseurs vêtus de costumes traditionnels bouddhistes comprenant des masques. Durant la période Genroku ( milieu de l'époque Edo), Kanshichi, artisan, produisit de nombreux objets avec ce motif toujours resté à l'ordre du jour depuis.

La station Aomi est le point de départ de nombreuses curiosités: Tokyo Leisure Land, Maga Web, Zepp Tokyo, et la grande roue.


 

Poussons notre promenade jusqu'à la station Kokusai Tenjijo-Seimon, la N°11. Son dessin est la fleur de cerisier (photo ci-dessous). Cette fleur suggère le cerisier Yoshino, un croisement du cerisier Ohshima et du cerisier Edohigan, pendant la période Edo, dans le village de Somei. C'est en effet ce petit village qui est à l'origine de ce cerisier Somei Yoshino offrant ses fleurs blanches teintées de rose . Ce village se visite (voir infos pratiques). La fleur observée sur le dessin permet de distinguer cinq pétales sans feuilles. Cette fleur représente très certainement la fleur du cerisier Edohigan avant que n'apparaissent les feuilles.

Depuis cette station, vous vous rendrez au musée de l'eau, Tokyo Big Sight, Tokyo Fashion Town building, le Symbol Promenade Park , le Water Plaza Park, et Anniversaire Tokyo Bay.


 

Ariake est la station N°12, gare de prolongement de la ligne Yurikamome. Pour sa station, Ariake a choisi la crinière de lion comme symbole. C'est en effet ce qu'ont voulu dessiné (photo ci-dessous) des artistes nippons qui , par ailleurs, n'avaient jamais vu de lions auparavant. Ces crinières de lions ressemblant à des fleurs ou à des soleils, c'est selon, sont le fruit de leur imagination. Le lion au Japon (appelé aussi Karajishi) est un animal sacré, qui protège les hommes des épidémies et de la peste. On distingue ainsi le lion (shishi) du sanglier (no shishi). Si la crinière du lion ressemble à une fleur, ce n'est pas par hasard: La légende du lion prétend que l'animal était tombé amoureux de la fleur de pivoine. Le théâtre Noh joue cette histoire (ishibashi) et raconte la fameuse légende.

Ariake offre de voir notamment le centre Panasonic de Tokyo, le Centre d'apprentissage sur les séismes, le Parc de prévention des risques Tokyo Rinkai, et la Tour centrale d'Ariake.


 

Voici Ariake Tennis no Mori, la 13è station de la ligne. On y trouve le Ariake Sports Center, avec sa piscine, son grand gymnase et ses aires d'entrainement. Le dessin de la station représente des sauvagines en vol. Ces oiseaux aquatiques sauvages qui vivent près des rivages rassemblent canards, oies, cygnes et échassiers, tous oiseaux migrateurs. On retrouve aussi dans le même dessin des petits amas de sable produits par les petits crabes.


 

La station N°14 s'appelle Shijo-Mae. Son symbole est le crabe (ci-dessous) qui apporte la bonne fortune. Ces formes font aussi penser à des fleurs de pivoine avec des lignes en zigzag. La pivoine représente un symbole de richesse et d'honneur. Les crabes présents dans le dessin servaient autrefois d'amulettes aux Japonais.


 

La station N°15 est l'avant dernière station du Yurikamome et se nomme Shin-Toyosu. De cette station, vous pourrez vous rendre au musée du gaz qui est situé à Toyosu. Le dessin représentant la station est composé d'abaques, ces instruments mécaniques qui facilitaient autrefois le calcul ( ils étaient entre autre utilisés dans l'abaque boulier). Ces abaques furent introduits au Japon à la fin de la période Muromachi. Et devinrent si populaires sous la période Edo qu'ils entrèrent dans l'apogée de la culture urbaine. Les commerçants s'en servaient quotidiennement pour calculer. On retrouve depuis le dessin des abaques dans des objets de la vie quotidienne mais aussi sur des vêtements ou linges comme les yukata, les hanten et les tenugui.


 

Terminons notre voyage par la station N°16:Toyosu. Là prend fin (provisoirement?) la ligne Yurikamome. A deux pas de là se trouve le parc de Toyosu. La station est symbolisée par un dessin représentant des dragons fictifs (photo ci-dessous). On prétend que ce dragon serait monté au ciel et aurait fait pleuvoir. Il est un signe de chane dans la croyance ancestrale. Tadakiyo Makino, 9è Lord d'Echigo à l'époque du clan féodal Nagaoka (le domaine de Nagaoka était situé dans la province d'Echigo, actuelle préfecture de Niigata), était considéré comme le plus grand peintre de Amaryou. On le surnommait d'ailleurs Lord d' Amaryou. Il appartenait au clan Makino, une branche de daimyo du clan Minamoto de samouraïs de la période Edo.


 

 

 

INFOS PRATIQUES :

 





  • Station Ariake Tennis no Mori: Ariake Sports Center.















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