Dimanche 18 septembre 2005

Distance totale parcourue à ce jour : 730 kilomètres

Réveil matinal ce dimanche , comme à l'accoutumée. Qu'on est bien dans ce camping car! Dehors, la brume coiffe les montagnes environnantes et j'admire déjà Akaroa en contrebas .

Je quitte rapidement le camping pour descendre à Akaroa. Ce matin, la ville est très calme. Seuls quelques joggeurs matinaux se livrent à leur passe-temps favori et me saluent au passage. Ici , on se parle même quand on ne se connaît pas. Ce n'est pas comme dans les grandes villes.

Ma promenade matinale me conduit sur le port.

La mer est calme et basse. Je suis dépité car on m'avait dit que j'apercevrai des colonies de pingouins et de phoques dans le coin mais je ne vois rien à l'horizon. J'aurais dû prendre rendez-vous. Les pingouins doivent être partis en congés annuels, les phoques en repos mensuels. Seuls quelques oiseaux marins ( probablement de réserve) atterrissent ici et là . Mais pas besoin de faire 22000 kilomètres en aéronef et une vingtaine de kilomètres de route avec lacets et précipices pour çà. Je me fais une raison : le seule pingouin de service ce matin, c'est bien moi!

Je pousse quand même ( mais pas trop fort non plus!) jusqu'au phare d' Akaroa , érigé en 1880 et dont vous trouverez plus de détails sur l'une des photos ci-dessous. L'occasion pour moi d'apercevoir un arbre drôlement perché (j'en ris encore!) au bord de la route.

Je me ballade ensuite au centre ville (dont on a vite fait le tour).Je tombe sur la maison du Commandant Jean François Langlois. Non, ce n'est pas un commandant d'Air France qui aurait jeté son dévolu sur ce joli petit port de pêche mais un commandant de baleinier qui fonda d'ailleurs une colonie française dans la Péninsule de Banks en 1838. Il se fit construire une maison (en préfabriqué et assemblée à Akaroa en 1845). Cette maison fait depuis partie de l'Akaroa Museum.

C'est grâce à ce commandant qu'Akaroa conserve dans sa ville de fortes traces de la présence française. Il n'est pas rare d'apercevoir dans les rues des commerces, échoppes ou boutiques portant des noms d'origine française.

Au revoir Akaroa , bonjour Christchurch!

A l'origine, Christchurch était chargée de reproduire la société britannique du milieu du XIXè siècle , d'où son conservatisme.

Christchurch est située sur l'Avon ,d'où des canards effrontés sortent parfois pour aller saluer les passants jusque sur les trottoirs.

Le long de l'Avon , demeurent les Provincial Council Buildings. Ces conseils provinciaux élus gouvernèrent la Nouvelle-Zélande de 1853 à 1876. Ces édifices sont les seuls qui aient survécu à ce jour. Benjamin Mountfort en fut l'architecte

L'Avon.

Le canard effronté.

Le tramway est également la curiosité à ne pas manquer.Des rames restaurées suivent une ligne de trois kilomètres qui dessert le centre ville. Il existe même une voiture restaurant .