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...et le monde parlera français, de Roger Pilhion et Marie-Laure Poletti (Iggybook)
Nostalgie, arrogance, utopie… ? Une part importante des opinions publiques pense que l’anglais est en passe de devenir ou est devenu une lingua franca universelle. La mondialisation a, en effet, produit une situation d’hégémonie linguistique sans précédent. Mais celle-ci pourrait avoir atteint ses limites. La perte d’influence des États-Unis d’Amérique dans le monde, la recherche de contre-pouvoirs, la revendication de la diversité, et les technologies de l’information et de la communication ont ouvert des brèches. Plusieurs grands pays n’ont d’ailleurs pas renoncé à promouvoir leur langue hors de leurs frontières et mènent des actions ambitieuses. La France a longtemps fait figure de pionnière en la matière. Mais aujourd’hui elle semble hésiter à poursuivre dans cette voie. Le doute, voire le défaitisme s’installent : certains n’hésitent pas à affirmer que la langue française est un frein à l’attractivité de la France. Dans ce contexte de repli et d’interrogations, ce livre dresse un état des lieux, décrit les acteurs et les enjeux liés à la diffusion internationale de la langue française et à la francophonie et esquisse des stratégies de remobilisation pragmatiques et concrètes
La traque des lanceurs d'alerte, de Stéphanie Gibaud (Editions Max Milo)
Après avoir raconté l'histoire qu'elle a vécu au sein de la banque UBS (La Femme qui en savait vraiment trop, Cherche Midi), Stéphanie Gibaud constate les risques incroyables pris par les Lanceurs d'alerte. Au travers de son expérience personnelle et d'exemples concrets en France et à l'étranger, elle détaille la vie des lanceurs d'alerte et les raisons pour lesquelles ils sont devenus les parias de la société. Les lanceurs d'alerte défrayent l'actualité depuis une dizaine d'années. Les cas emblématiques de Edward Snowden, Chelsea Manning et Julian Assange sont révélateurs des méthodes utilisées pour faire craquer celles et ceux qui ont le courage de parler des dysfonctionnements et des dérives de notre société. Et pourtant, ces héros sont devenus des parias. Leur vie est un enfer. Snowden est réfugié en Russie, Assange dans une ambassade, Manning en prison, Stéphanie Gibaud, et bien d'autres sont dans une situation précaire, attaqués dans des procès sans fin et lâchés par les Etats. La situation catastrophique des lanceurs d'alerte révèle que les démocraties dans lesquelles nous vivons sont de plus en plus dures avec les petits délits mais clémentes avec les dominants. La justice est au coeur de nos systèmes agonisants mais que les dominants ne veulent surtout pas les modifier tant ils en profitent. La seule solution, pour Stéphanie Gibaud : se regrouper pour faire reculer l'impunité.
Histoire incorrecte de l'école: De l'ancien régime à aujourd'hui, de Virginie Subias Konofal (Editions du Rocher)
La nostalgie de l'école républicaine méritocratique de Jules Ferry repose dans une large mesure sur une imposture. Seuls les faits historiques pouvaient le démontrer. Une mise en perspective est la plus efficace façon et surtout la plus honnête de se débarrasser d'illusions pédagogiques à l'origine de bien des difficultés de l'école d'aujourd'hui. Beaucoup d'ouvrages dénoncent un état de fait, on découvre ici grâce à ce petit précis historique des données solides : il fourmille de citations et de faits pour aborder différemment les questions centrales du débat scolaire. Un indispensable pour qui veut connaître l'histoire de l'éducation en France depuis les origines
Louis et Zélie Martin, d'Hélène Mongin (Editions de l'Emmanuel)
La canonisation de Louis et Zélie Martin est un événement historique : pour la première fois de son histoire, l'Église canonise un couple en tant que couple. Et pas n'importe quel couple puisqu'il s'agit des parents de «la plus grande sainte des temps modernes» (dixit Pie X) : Thérèse de l'Enfant-Jésus. L'Église veut ainsi mettre en lumière une Sainte Famille de notre époque, et donne une réponse pleine d'espérance aux violentes attaques dont la cellule familiale est aujourd'hui l'objet. Pour autant, Louis et Zélie ne sont pas béatifiés à cause de leur fille. Certes, Thérèse a fait découvrir à ses lecteurs leur visage ; par ailleurs cette parole du Christ : «On reconnaît un arbre à ses fruits» s'éclaire à la vue de Thérèse et de ses parents. Mais son rôle s'arrête là. C'est la sainteté propre de Louis et Zélie que l'Église reconnaît, et une sainteté prophétique pour notre temps. Leur exemple nous montre en effet que la sainteté, loin d'être un idéal réservé à des âmes d'élite, consacrées ou martyres, est un choix et une grâce offerts à tous. Louis et Zélie, malgré le siècle qui nous sépare, ont des conditions de vie étonnamment proches de celles de nos contemporains. Tous deux travaillent tout en élevant leurs enfants, courent donc après le temps, connaissent les joies et les peines d'une famille ordinaire, et meurent de maladies qui nous sont familières : un cancer du sein pour Zélie et pour Louis une artériosclérose, mal qui touche le cerveau et va le conduire trois ans en hôpital psychiatrique. Ce qui fait la sainteté des époux Martin, ce ne sont pas les événements eux-mêmes, mais la manière dont ils les vivent. Dans tous les aspects de leur vie, ils n'ont qu'une source et qu'un but : l'amour de Dieu. Loin de la désincarner, cette orientation du coeur fait de leur vie ordinaire une aventure d'amour où ils élèvent - au sens propre - leur famille, leurs proches, leurs amis, leurs voisins, même leurs employés, et désormais toute l'Église. Espérons que le lecteur partagera le bonheur que j'ai eu à étudier la vie de Louis et Zélie. Pour cela j'ai eu recours à plusieurs documents auxquels je renvoie ceux qui désireraient connaître davantage le couple Martin : - Correspondance familiale (1863-1885) (Éd. du Cerf, 2004) qui regroupe 217 lettres de Zélie, pour la grande majorité adressées à son frère et à sa belle-soeur de Lisieux, et rédigées de 1863 à sa mort en 1877. Elle est alors l'épistolière familiale, Louis n'aimant pas écrire. Tout au long de cette période, qu'on ne s'étonne donc pas de la voir tenir le premier rôle de notre histoire, les sources étant de beaucoup plus abondantes à son sujet. Vivantes, d'une grande liberté de ton et pleines d'humour, ces lettres nous font rentrer dans l'intimité de Zélie et de sa famille. Le même ouvrage offre cependant quinze lettres de Louis, essentiellement postérieures à la mort de sa femme, où l'on découvre un homme tendre et profond, épris de Dieu
Sacha Guitry : C'était la belle vie, de Jacques Pessis (Editions Vuibert)
Le 24 juillet 1957, les Français apprennent la mort de Sacha Guitry. Sa disparition marque la fin d'une époque, celle du Paris insouciant des années folles, celle, optimiste, de la reconstruction de l'après-guerre après la période sombre de l'Occupation. En évoquant les réactions des célébrités et des anonymes à l'annonce de la mort de ce génie de la comédie, Jacques Pessis se fait le narrateur d'une vie époustouflante et de ces années 1950 où la France était heureuse. Entre anecdotes de tournages et souvenirs des femmes courtisées par Sacha Guitry, de la télévision encore balbutiante aux salons du tout-Paris en passant par les salles de rédaction enfumées, ce récit joyeux et nostalgique nous invite à revivre heure par heure la journée du 24 juillet 1957. Soixante ans après, Sacha Guitry continue de faire rire et rêver, comme si le grand théâtre de la vie avait été sa plus belle scène
La Grève: Atlas Shrugged, de Ayn Rand (Les Belles Lettres)
« Il se revit un soir assis, ou plutôt effondré sur son bureau. Il était tard, ses employés étaient partis ; il pouvait donc s’abandonner au repos en paix, sans témoin. Il était épuisé. Comme s’il avait mené une course d’endurance contre lui-même, comme si la fatigue négligée durant toutes ces années s’était abattue sur lui d’un coup, le terrassant sur son bureau. Il n’avait plus qu’un désir : ne plus bouger. Il n’avait plus la force d’éprouver quoi que ce soit – pas même la douleur. Il avait brûlé la chandelle par les deux bouts, allumé tant de feux, mis tant de choses en chantier. Qui lui fournirait l’étincelle dont il avait besoin, maintenant qu’il se sentait incapable de se relever ? Il s’interrogea : Qui lui avait donné l’impulsion au départ, qui lui avait donné envie de continuer ? Puis il releva la tête. Lentement, au prix du plus grand effort de sa vie, il se redressa et finit pas s’asseoir bien droit, soutenu seulement par sa main sur le bureau et son bras qui tremblait. Jamais plus il ne se reposa ces questions. »
Le Communisme 1917-2017, de Bernard Antony (Editions Godefroy de Bouillon)
Ces plus de cent millions de victimes n’ont, pour ainsi dire, pas existé. Elles n’existent pas, en tout cas, dans le débat public français. La caste dirigeante de notre malheureux pays n’a, en réalité, pas rompu en profondeur avec le totalitarisme marxiste-léniniste. Or, parmi les deux grands totalitarismes du XXe siècle, il serait pour le moins baroque de prétendre que le national-socialisme est le plus actuel : c’est bien le communisme et non le nazisme qui tient, toujours, sous son joug un bon cinquième des habitants de notre planète. Et puis, si l’on s’insurge à raison contre les atrocités national-socialistes, pourquoi donc “oublier” commodément que c’est la Tchéka stalinienne qui apprit à ses sœurs cadettes de la SS et de la Gestapo comment imposer la terreur de masse ? Tout se passe comme si, pour les gens qui prétendent nous gouverner, il y avait des assassinats et des génocides compréhensibles et justifiables. Il est vrai que, derrière ce “deux poids, deux mesures”, on trouve l’une des plus belles réussites de la propagande marxiste-léniniste. Cette dernière est parvenue à imposer l’idée qu’être anti-communiste, c’était être fasciste. C’est évidemment faux. Mais on ne résiste pas à la propagande sans connaître précisément son ennemi. C’est pourquoi cet ouvrage est important.
Et Rome s'enfonça dans la nuit: 24-27 août ap. J.-C., de Gilles Cosson (Editions de Paris)
Mai 409. Le roi wisigoth Alaric assiège Rome. Un vieux sénateur, Tullius Metellus va tenter de sauver la situation. Resté fidèle aux Dieux de l'Olympe, il porte en lui le terrible souvenir d'un crime de jeunesse qu'il va chercher à exorciser. Parti pour Ravenne, où réside le faible empereur Honorius, il s'efforce de définir les contours d'une paix durable aux côtés d'Innocent III, le pape du moment, qui pressent le rôle de l'église dans la survie d'une civilisation où se multiplient les premières communautés religieuses. Au terme de diverses péripéties tant historiques que personnelles, le siège est levé, mais un incident inattendu va aboutir à la reprise des hostilités et au sac historique de Rome, pillée pendant trois jours du 24 au 27 août 410. Ce récit qui suit l'histoire de près décrit la fin d'un monde, celui de la brillante civilisation romaine, et témoigne du rôle du christianisme dans la transmission de l'essentiel de ses valeurs
L'Algérie de 1830 à 1962, de Jean-Marc Veyron (A&H International)
Ce livre offre une vision inattendue de l'Algérie de 1830 à 1962. Cartes et données à l’appui, il montre 132 ans d'innovations dans de nombreux domaines, les changements radicaux de l'époque qui remettaient en cause la fonction sociale et politique de la culture. Encore une belle cuvée que ce dernier livre traitant de l'économie en Algérie de 1830 à 1962 date de l'indépendance qui signe la fin de la présence française L’Agérie qui surprenait le monde !

http://www.lestemps.fr/cat29.htm
Les Trois Cousines en Indochine, de Dominique Féger (Atelier Fol'Fer)
J avais dix ans, je m en souviens comme si c était hier : Dis, maman, raconte-moi l Indochine ! Dis, maman, peut-être que tu as encore de la famille là-bas ! Dis, maman, peut-être que ta mère et ta s ur ne sont pas mortes ?... Maman, agacée, me faisait toujours les mêmes réponses : Je t ai déjà dit qu ils sont tous morts ! Et d abord, je n ai pas eu de s ur ! (...) Quand j ai eu six ans, ma mère, m a abandonnée chez un oncle. Il habitait dans les montagnes. Là-haut, je gardais le buffle, je poussais la charrue, je plantais le riz (...). J étais fatiguée, et j avais si faim ! La femme de l oncle ne m aimait pas parce que j étais métisse. Souvent elle refusait de me donner à manger (...). Je n ai pas eu de mère, je n ai pas eu de père, je ne sais pas lire, je ne sais pas écrire... En 2010, Dominique Féger n y tient plus ! Elle se rend au Tonkin retrouver la branche vietnamienne de sa famille. Plus vous enfouissez vos racines, plus elles vous collent à la peau. Au retour, après avoir vécu des moments extraordinaires, elle se lance dans l écriture de ce récit autobiographique dans lequel se mêlent ses aventures au Vietnam, ses expériences paranormales et ses espoirs... À n en pas douter, d autres récits suivront ce premier recueil de souvenirs. L histoire n est pas terminée...
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