Lundi 20 mai 2013------------------------La Lettre N°117----------------------Chers lecteurs!------------- Il s'agit d'observer le temps qu'il fait depuis un an pour en déduire que tout fout le camp. Certes, les nappes phréatiques se régénèrent à vitesse grand V mais à quel prix ? Tornades, inondations et...épuisement des populations touchées !. A l'heure où j'écris ces lignes, je me trouve en Chine: Ce grand pays grouille de vie et l'activité économique y est intense. Là-bas aussi, la météo n'est pas formidable et il est courant de vivre avec un ciel plombé et une grisaille constante au-dessus de sa tête à cause de la pollution atmosphérique locale. Les gens, eux-aussi ont leur problème, sont très différents de nous, et adorent souvent notre pays. Je m'y suis promené récemment pour réaliser le reportage de cette semaine au temple taoïste du Nuage blanc et n'ai rencontré que des gens charmants, malgré leur difficulté à s'exprimer en anglais. Mais ici, un sourire suffit encore pour communiquer. Je n'y ai jamais senti de tension, mais plutôt de la curiosité vis à vis de ce visage pâle que je suis: Qui es-tu, d'où viens-tu? semblent-ils me demander du bout des lèvres. Je leur réponds en leur montrant les drapeaux attachés à mon sac à dos que je suis breton, né à Saint-Malo, que je vais rentrer dans quelques jours dans mon pays pour remplir ma déclaration fiscale et que je me demande encore si je vais déclarer la première dame de France comme personne à charge... Alors ils sourient et me réclament une photo (si, si, je vous assure!) en souvenir, dans l'espoir de ramener un «extra-terrestre » ce soir à la maison. C'est là que je mesure l'importance de l'image renvoyée par notre pays qui fait toujours rêver, à tel point que des Chinois apprennent toujours notre langue, et ils l'apprennent bien. Je ne connais pas leur recette mais suis toujours agréablement surpris de les entendre pratiquer aussi bien la langue de Molière. Et la Chine si décriée à une certaine époque de devenir l'exemple à suivre? Ça se pourrait bien. Non loin de là, le Japon lui aussi est en train de démontrer qu'être endetté n'empêche pas d'être offensif et ambitieux en matière économique. Les premiers résultats montrent que la politique de relance du Premier ministre Shinzo Abe porte ses fruits avec une hausse importante des exportations japonaises et la baisse de la monnaie nippone. Je vous le dis sur le site: C'est le moment de se rendre au Japon car l'euro vaut...132 yens et est donc bon marché. Pensez-y! Non, décidément, l'avenir est de ce côté de la planète, ça se sent, ça se voit....bonne lecture et bonne semaine!-------------------Yves Chapelain.