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Lettre envoyée le 01/12/2014


style="Lundi 1er décembre 2014 style="                          style="La Lettre N°197

 

 

A peine étais-je rentré d'Espagne que je suis repars ce matin à Bruxelles pour deux jours, avant de m'envoler jeudi pour Osaka (Japon). C'est l'heure de faire le bilan de mon long séjour en Andalousie. J'ai, pour ma part, beaucoup aimé me déplacer à bord de cette C4 Picasso à vitesses automatique, extrêmement agréable à conduire et peu gourmande. Le train espagnol est propre et confortable, mais cher et (hors les AVE, équivalent des TGV), très lents. Je conseille dons d'opter pour une location de voitures et pour une couverture d'assurances complète (tout-inclus) car rayures et petits dégâts sur la carrosserie sont vite arrivés, et pas forcément de votre fait. Vous trouverez les coordonnées de l'agence Enterprise Aresa dans les infos pratiques de mon dernier article consacré à Jaén. Sur la route, les Espagnols ne semblent pas tous respecter les limitations de vitesse (50 km/h en agglomération, 80 km/heure sur les autres routes et 120 km/h sur les autovias (l'équivalent de nos quatre-voies en Bretagne). Cependant, les autovias sont gratuites, et je ne débourserai quelques euros qu'une fois, du côté de Malaga, pour me rendre à Marbella. J'ai beaucoup aimé ce mois passé en Andalousie. Cela faisait quarante années que je n'avais pas remis les pieds en Espagne, mais cela valait la peine. Novembre me paraît idéal pour se rendre dans le sud ibérique, car il y fait beau mais pas trop chaud (24°C en moyenne) et il y a moins de touristes sur place. Je n'ai rencontré que de braves gens tout au long de mon séjour. Ici, on ne vous laisse pas tomber et l'on vous aide. Question de fierté et d'amour propre ? Sans doute, et c'est bien ainsi. Pour peu que vous pratiquiez un peu leur langue, les Espagnols parlent avec vous et se révèlent ouverts. Jeunes et moins jeunes répondirent toujours à mes demandes. C'est suffisamment rare pour être souligné. Et certains interlocuteurs de me gratifier d'une tape amicale dans le dos en guise de prise de congé. Et puis, on se sent en Espagne, cette Espagne catholique qui refuse d'obtempérer en retirant les croix chrétiennes sous prétexte d'offenser qui vous savez. Pays catholique et non laïc comme la France, tous les magasins sont fermés en Espagne le dimanche en signe de repos dominical. On n'est pas ennuyé par les mendiants (je n'en verrai que très peu en Andalousie) venus d'ailleurs et on se sent en sécurité. C'est beaucoup pour moi qui vient de France. Ensuite, on vit extrêmement bien. Je me contentais parfois d'un menu à 10 euros pris dans un petit restaurant de quartier, et étais servi copieusement, avec des produits frais. Là où la nouvelle cuisine française vous sert une portion de poisson comme plat principal avec beaucoup de garniture, ici, c'est le contraire. A Jaén, on m'a récemment servi trois belles tranches de poisson accompagnées d'une salade verte. Et avec le sourire en plus. Certes, le salaire moyen espagnol correspond à la moitié du nôtre mais il est incroyable de payer 2,50€ pour un petit-déjeuner (churros et chocolat chaud) dans une grande ville comme Séville. Je n'ai connu que (quelques) déconvenues avec les hôtels que j'avais sélectionnés. A cette occasion, je me suis rendu compte qu'il était difficile de choisir un hôtel à distance par internet. C'est pourquoi je vous renvoie aux informations pratiques figurant dans mes articles afin de trouver un hôtel correct (ou bien à la nouvelle rubrique qui paraitra prochainement et qui parlera des hôtels et des restaurants dans les lieux visités par moi). Une fois arrivé sur place, le quatre étoiles se transforme en 2 étoiles dans un univers bruyant (comme à Cordoue) ou l'accès internet qu'on vous avait pourtant promis fonctionne une fois sur deux (comme à Séville) alors que la chambre ne dispose même pas d'une table à laquelle s'asseoir sous prétexte que l'hôtel est touristique. Les véritables hôtels 4**** que j'ai côtoyés se sont dans tous les cas révélés plus économiques que chez nous (65€ en moyenne la nuit) mais j'ai l'impression que les normes espagnoles sont différentes des nôtres et que l'Espagne a encore beaucoup de progrès à faire concernant l'hébergement, même si la propreté est toujours irréprochable. En ce qui concerne les lieux touristiques que j'ai visités, certains étaient payants, d'autres gratuits (parfois pour les seuls ressortissants de l'Union européenne, d'où la nécessité de conserver sur soi une pièce d'identité!). Les brochures sont rares et l'on vous renvoie souvent sur internet. On ne me fera que rarement la promotion de l'audioguide (dont l'usage est pourtant fort répandu ici) et c'est dommage, car son prêt est souvent inclus dans le prix du billet. Mon plus mauvais souvenir reste la visite de l'Alhambra de Grenade, où le manque d'organisation atteignit son summum lorsqu'on voulut que je me débarrasse de mon sac à dos à l'entrée des palais nasrides, en prenant pour prétexte que je risquais de rayer les murs (qui, cela soit dit, n'ont rien d'exceptionnel). Si vous vous y rendez un jour, laissez donc votre bagage à la consigne, dès la porte d'entrée. Souvenez-vous en car personne ne vous le dira. C'est ainsi ! Mes journées sur place furent bien remplies, malgré les problèmes d'insomnie dont je souffre de ce temps-là à cause des décalages horaires de mes précédents déplacements en Asie. Visites le matin, travail des photos et rédaction l'après-midi, ceux qui m'ont déjà accompagné dans mes périples savant de quoi je parle (je délègue à mes accompagnants le soin de trouver les restaurant où nous dinerons le soir venu puis de préparer le pot d'équipage!). Mes journées sont denses mais me permettent de partager avec vous ces nombreuses découvertes. J'espère que vous aurez appris des choses à la lecture des différents articles. Peut être n'avez-vous pas eu le temps de tous les lire ? Dans ce cas, vous pourrez les (re)lire à loisir dans vos moments perdus. J'écris beaucoup et ai souvent la fâcheuse tendance d'oublier que, pendant que je me promène, les autres travaillent. Quoi de mieux que de vous emmener à Ubeda et Baeza, deux petites villes classées depuis 2003, comme patrimoine mondial de l'humanité ? Bonne lecture et excellente semaine à toutes et à tous !

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site cette semaine: 1) France 2) Espagne 3) Canada 4) Belgique 5) Japon 6) Etats-Unis 7) Suisse 8) Algérie 9) Ile de la Réunion 10) Allemagne








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