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Lettre envoyée le 30/04/2018


 

Lundi 30 avril 2018                                                     La Lettre N°375

 

C'est du Québec (Canada) que je vous adresse cette lettre hebdomadaire. Jusqu'en juin, je mêlerai ainsi infos artistiques, culturelles et touristiques locales avec d'autres, plus générales :

 

L'ouverture des frontières numériques en Europe, depuis le 1er avril dernier, fait la part belle aux plateformes de streaming comme Netflix (https://www.netflix.com/fr/), Canal + (https://www.mycanal.fr/) mais aussi Molotov.tv (https://www.molotov.tv/) en devant désormais proposer aux utilisateurs européens le même contenu qu'ils se trouvent dans leur pays de résidence ou qu'ils soient en déplacement à l'intérieur de l'Union européenne. Molotov.tv compte à elle seule cinq millions d'utilisateurs et propose une compatibilité européenne moyennant un abonnement à sa version « plus » facturée 3,99€ par mois.

 

En ces temps mouvementés, découvrez les démonstrations de sécurité de notre héroïne du moment, Natasha, personnage sorti tout droit de l'esprit créatif d'un steward : https://youtu.be/asrqVgSwK-g

 

Thello (https://www.thello.com/) offre du haut de gamme sur ses trains de nuit en rénovant ses cabines et en introduisant également une nouvelle classe de voyage, la cabine Premium. Les nouvelles teintes sont désormais gris foncé et orange pour les couchettes 2è classe et gris foncé, bois et bordeaux pour les cabines 1ère classe. Le bar a subi une complète rénovation et tous les trains circulent désormais aux couleurs de la compagnie italienne. Sur la ligne Paris-Venise, Thello prose maintenant une cabine Premium pour une ou deux personnes, avec son lit et sa parure de coton, ses accessoires de toilette, le verre d'accueil et le petit déjeuner offert. Sans oublier une salle de bain privée (avec douche et toilettes). Seules quatre cabines de ce type sont disponibles sur chaque train.

 

Tourismophobie dans tous ses états : alors que les touristes sont reçus avec hospitalité, les Européens eux saturent. Des villes comme Amsterdam, Copenhague, Venise ou Dubrovnik font partie de ces destinations qui ont du mal à supporter les dérives des visiteurs et cherchent à limiter les flux touristiques. Certains riverains de Paris ou d’ailleurs ne supportent plus le bruit des valises à roulettes dans les immeuble du Marais ou sur les pavés d'Amsterdam à toutes les heures de la nuit. Si l'on rajoute le manque d'éducation de certains touristes, la coupe déborde et pas seulement en Europe (photos de Chinois gravant leurs noms sur les pyramides de Gyzeh, ou d'Américains se faisant photographier les fesses à l'air!). Surconsommation d'alcool et comportement antisociaux n'arrangent pas les choses, comme dans les îles Baléares, destination favorite des fêtards britanniques. D'autres pratiques dangereuses comme le balconing (qui consiste à sauter du balcon totalement ivre!) viennent encore aggraver ce phénomène.

 

Calvados Expérience vient d'ouvrir à Pont l'Evêque (14) sur 3000 m2 à partir de différents espaces ludiques, et propose de découvrir l'histoire de Normandie, et tout particulièrement celle du département du Calvados. On remonte ainsi l'histoire depuis les Vikings jusqu'à nos jours, en se plongeant au passage sur le savoir-faire entourant la célèbre boisson, le Calvados. Ce musée, qui a couté neuf millions d'euros, a été initié par Spirit France, propriétaire de marques emblématiques d'alcool régional, et a prévu d'accueillir 100 000 visiteurs cette année, puis 200 000 à terme : https://calvados-experience.com/

 

Les Contribuables parisiens (https://www.contribuables-parisiens.org/) ont récemment publié la liste des subventions attribuées par La Ville de Paris à des associations lucratives sans but parisien (délibération du Conseil de Paris de novembre 2017 et mars 2018) : DAE 137 : 3.000.000 euros pour quinze organismes de recherche, dont :CNRS- projet "Ecopoétique des littératures de la Vallée du Fleuve Sénégal", DGRI 69 - 328.600 euros à l'association MORIJA pour son projet d’accès à l’eau, l’assainissement et de gestion durable des déchets ménagers dans la commune de Nobéré (Burkina Faso), DGRI 70 - 200.000 euros à l'association Migrations et Développement pour son projet d’assainissement dans la commune d’Ouijjane (Maroc), DGRI 71 - 200.000 euros à l'association Inter Aide pour son projet d’eau et d’assainissement dans cinq districts ruraux du Malawi, DAE 318 - 30.000 euros à l’association FabCity Grand Paris (19e) pour « relocaliser la production industrielle, alimentaire et énergétique en ville … une autonomie de 50% sur la fabrication, l’énergie et l’agriculture » !, DGRI 8 -  30.000 euros pour le sauvetage en mer et les soins aux migrants, DGRI 9 - 150.000 euros à l’association GUAPO « Observatoire Mondial des Villes pour la Qualité de l’Air », et DAC 217 - 30.000 euros à l’Etrange Festival (95430 Auvers-sur-Oise): « montrer des films singuliers, provocateurs et esthétiquement novateurs et promouvoir le cinéma dit de genre. » On voit bien que tout cet argent ne sort pas de la poche de nos élus !

 

La Ferme aux crocodiles de Pierrelatte (26) accueille une intéressante exposition sur les plantes carnivores (https://www.lafermeauxcrocodiles.com/), jusqu'au 14 mai prochain. Encore quelques jours...

 

L'exposition « 1,2,3data », qui se tiendra à Paris (75) du 4 mai au 6 octobre 2018, présentera l'exploration des nouveaux univers créatifs entre science, art et design, à travers les réalisations d'une quarantaine de data designers, œuvres conçues à partir des data, ces milliards de données qui circulent aujourd'hui dans le monde, une ressource inépuisable qui se prête à tous les modes de traitement et d'expression, pour des effets spectaculaires ou poétiques. Cet événement sera visible à la Fondation Groupe EDF, 6 rue Récamier à Paris (7è). Tél : 01 40 42 35 35 (https://fondation.edf.com)

 

Partir en Livre offrira sa 4ème édition de la grande fête du livre pour la jeunesse, partout en France, du 11 au 22 juillet 2018 : https://www.partir-en-livre.fr

 

Le Château de Champs-sur-marne (93) (https://www.chateau-champs-sur-marne.fr) vous invite à découvrir l'exposition «Vive la mariée », jusqu'au 12 septembre prochain. Sur place, quarante tenues de mariage et des accessoires qui retracent leur évolution depuis le XVIIè siècle et jusqu'aux années 1930. Ce travail historique, mené par Nathalie Harran, permit la reconstitution de ces tenues de façon exemplaire et détaillée avec des accessoires qui peuvent aussi donner des idées à de futurs mariés. A découvrir !

 

L'Algérie au temps des Français (Editions Place des Victoires, 256 pages, 29,95€) est un ouvrage richement illustré (350 illustrations) qui donne à voir la vie des différentes communautés de l'Algérie à l'époque coloniale, en insistant sur la richesse et la diversité du quotidien. Pour celles et ceux que l'ancien empire colonial français intéresse, signalons aussi le hors-série de Valeurs Actuelles, La vraie histoire des colonies (9,90€), qui retrace l'épopée coloniale de notre pays il y a quatre siècles, des Amériques à l'Asie en passant par l'Afrique , dont l'Algérie. On y découvre également des histoires de conquête et d'amour entre la métropole et son outre-mer, et les bienfaits et progrès apportés par nos compatriotes partout dans le monde. La revue compte 130 pages richement illustrées qui remontent aux sources et remettent les choses à l'endroit.

 

 

Côté Québec, j'ai relevé au hasard de mes recherches, quelques applications pratiques, disponibles sur Apple Store, et sur Googleplay, et répertoriées sur la page (https://www.quebecregion.com/fr/applications-mobiles/) du site Quebecregion.com (ville et région) : https://www.quebecregion.com/fr/europe/. Certaines concernent les points d'intérêts patrimoniaux, les visites audio guidées, et les évènements, tandis que d'autres s'intéressent aux transports. A vous de choisir !

 

A ma stupéfaction, j'ai découvert qu'il m'était impossible d'acheter une carte SIM pour l'insérer dans ma clé USB afin de disposer d'un accès internet indépendant. L'opérateur Bell m'a en effet déclaré qu'il faut être résident au Québec et disposer d'une assurance sociale canadienne. J'ai connu plus simple...mais ne me décourage pas puisque j'ai envoyé un courriel à Madame Boulet, Ministre du Tourisme, pour lui faire part de ce désagrément et lui demander quelles sont les facilités offertes à ce sujet aux touristes visitant la belle province. Je verrai bien. Pour l'heure, je ne peux compter que sur l'accès internet offert par les hôtels où je descends. Ma visite chez l'opérateur Telus ne m'avancera guère car il n'existe pas de carte prépayée pour les données au Québec. Il me faudra composer.

Ce qui me marque le plus ici depuis mon arrivée, c'est la simplicité, la gentillesse, et la jovialité des Québécois. On veille à votre confort et on vous aide dans vos démarches. On est loin de la froideur parisienne....vais-je avoir envie de rentrer en métropole en juin prochain à ce rythme-là ?

Cela ne m'empêche pas de connaître parfois des déconvenues comme hier dimanche, auprès du Musée Huron-Wendat, des Indiens locaux. Souhaitant réaliser un article sur ce thème, je me suis vu refuser de faire des photographies puis inviter à repasser du lundi au vendredi pour obtenir une autorisation. Je devrais aussi être accompagné par un représentant de la tribu (si, si je vous assure!). Où voulez-vous que j'aille dégoter un tel personnage à plumes dans mes relations...

 

En attendant, je vous convie à découvrir le Chemin du Roy, l'un de mes premiers articles sur la belle province québécoise. Bonne lecture et rendez-vous chaque jour sur le site pour suivre mes aventures !

 

Yves

 

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Japon 3) Belgique 4) Canada 5) Etats-Unis 6) Allemagne 7) Espagne 8) Suisse 9) Royaume-Uni 10) Maroc




Le Chemin du Roy (Québec, Canada)


Ce matin, le temps est couvert et il y a beaucoup de brouillard sur la région. Levé tôt, je quitterai Saint-Casimir, mon point de chute, en direction du Chemin du Roy, mon sujet du jour. Au début du 18è siècle, le réseau routier n'occupait qu'une toute petite partie du vaste territoire de ce qui s'appelait à l'époque la Nouvelle-France. Certes, on trouvait ici et là des rangs, et des morceaux de routes dispersés mais il n'existait encore aucune pour relier Montréal à Québec, la capitale. Il faudra attendre 1706 pour que le Conseil supérieur décide de construire une route qui longerait le fleuve Saint-Laurent (...)


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