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Lettre envoyée le 10/12/2018


Lundi 10 décembre 2018                                               La Lettre N°407

 

Comme après chaque voyage, je consacre cette lettre hebdomadaire au Sri Lanka. Vous trouverez ici une synthèse de conseils pour vous aider à préparer votre propre périple vers cette destination. Contrairement à ce qui se dit en France, le Sri Lanka est une destination sûre où je me suis personnellement toujours senti en sécurité, et où la police est partout présente sans être pesante. J'aimerais pouvoir en dire autant actuellement de mon propre pays. Je reste aussi à votre disposition pour tout conseil.

 

Les formalités : pour vous rendre au Sri Lanka, il vous faut un passeport en cours de validité, et un visa ETA. Mieux vaut également être à jour dans vos vaccins (DTCP et hépatite B) et vous être fait si possible vacciner contre l'hépatite A. J'ai pour ma part utilisé les services de Rapide Visa (https://www.museum.gov.lk/web/index.php?option=com_regionalm&task=regionalmuseum&id=1&Itemid=76&lang=en) pour me procurer le visa initial de 30 jours. C'est simple et rapide, et vous n'avez pas besoin de vous déplacer puisque vous recevez votre précieux sésame par courriel. Pour l'extension du visa au-delà d'un mois, il vous faudra vous rendre au Department of Immigration & Emigration, Suhurupaya, Sri Subhuthipura Road, Battaramulla, à Colombo, en vous munissant d'une photo d'identité, de votre passeport, de votre billet d'avion retour, de roupies sri-lankaises ou d'une carte Visa. On m'a conseillé de me présenter tôt car nous sommes apparemment nombreux à effectuer cette démarche. Une fois sur place, rendez-vous dans le bâtiment avec ascenseur et montez au quatrième étage. Le bureau n'ouvre qu'à 8h00 mais mieux vaut arriver tôt car las candidats sont nombreux. Il existe deux sites anglo saxons qui indiquent dans les détails la marche à suivre :https://psimonmyway.com/ et https://www.whereintheworldisnico.com/assemblage/how-to-extend-a-sri-lanka-tourist-visa . Première étape, retirer à l'accueil du 4è étage le formulaire de demande de visa, remplir avec soin ce document, y coller une photo d'identité (si nécessaire, un photographe vous tire le portrait sur place pour 250 roupies), puis rapporter l'ensemble à l'accueil, pour récupérer un ticket numéroté. Retourner en salle C puis attendre qu'on vous appelle (affichage de votre numéro). Se rendre ensuite en salle B pour déposer votre demande de visa avec votre passeport, puis retourner en salle C (salle de paiement des droits de visa) et attendre qu'on vous appelle. Le moment venu, l'agent vous indiquera le montant à régler (les ressortissants français doivent s'acquitter de 26 US $, uniquement en roupies sri-lankaises ou en carte Visa). Une fois payé ce droit, filez salle C (délivrance des visas) et attendez votre tour. En ce qui me concerne, j'ai obtenu ma prolongation de visa en tout juste deux heures. Encore une fois, mieux vaut venir tôt car le bureau est ouvert de 8h00 à 14h00. Pour plus d'informations, vous pouvez vous adresser à l'ambassade du Sri Lanka à Paris (France) 16, rue Spontini à Paris (16è), métro : Porte Dauphine. Tél : 01 55 73 31 31.

 

Le guide : une amie m'avait formellement déconseillé de conduire au Sri Lanka compte tenu des us et coutumes locales (dépassements dangereux, état des routes variable, présence d'animaux sur la chaussée...). Dans ces conditions, un chauffeur s'impose, mieux, un guide-chauffeur, francophone de surcroit, est l'idéal. J'ai découvert le mien en effectuant des recherches sur la toile. Sa page Facebook attira immédiatement mon attention et l'excellence des commentaires y figurant acheva de me convaincre. Un conseil : déterminer au préalable les dates précises de votre séjour afin de retenir votre guide aux bonnes dates et dès que possible. Dans mon cas, Chaminda n'était disponible que du 3 au 19 novembre. Un autre guide, Soma, francophone également, prendra le relais pour la fin de mon séjour. Ensuite, faire part de manière précise à votre guide de vos attentes (type de séjour souhaité) en matière de circuit (l'idéal est de lui procurer votre projet de circuit à l'avance pour lui permettre d'en étudier la faisabilité) et d'intendance (j'ai par exemple demandé à Chaminda de me trouver un hébergement sur chaque étape). Posez-lui franchement vos questions, c'est la meilleure façon de juger de la fiabilité de votre futur compagnon de voyage en fonction des réponses et de l'aide apportées. Vient l'instant où il faut aborder le coût : celui-ci est journalier et couvre la rémunération du guide-chauffeur, tous ses frais (hébergement..), la location du véhicule, les pleins d'essence et autres frais (péages..). En ce qui concerne Chaminda (https://www.facebook.com/pages/category/Travel-Company/Chaminda-votre-guide-chauffeur-francophone-au-Sri-Lanka-653724608117608/), le cout journalier figurant actuellement sur sa page Facebook concerne les réservations 2019 et est valable pour une ou plusieurs personnes. Prévoyez un règlement en liquide car notre homme n'est pas équipé pour accepter le paiement par carte bancaire. Un acompte vous sera demandé à la réservation (virement par Transfert Union), puis le solde du règlement s'effectuera pour moitié au début du circuit et pour l'autre moitié, à mi-circuit. Pour information, au Sri-Lanka, les guides doivent s'acquitter de frais importants comme par exemple de 350% de taxes lors de l'achat du véhicule, le prix croissant du carburant, l'assurance spécifique pour le transport de touristes. Ne parlons pas des frais annuels de renouvellement de la licence de guide et des frais de formation entièrement à la charge des guides.

 

Les bons tuyaux : Il est des choses dont on ne peut pas se passer lors d'un séjour quelque soit l'endroit. Laver son linge n'est pourtant pas un luxe mais il n'est pas toujours évident de trouver ce service. A Kandy, Wash Master propose de laver et sécher votre linge en seulement quelques heures pour 150 roupies le kilo. Pensez-y ! Pour communiquer, munissez-vous d'une clé USB et d'un forfait adapté à vos besoins. Utilisez de préférence l'opérateur national Dialog (https://www.dialog.lk/tourist-plans). A Kandy, assistez à un spectacle de danse au Kandy Cultural Center (https://www.facebook.com/kandylakeclub/). Le problème du pourboire se pose au Sri-Lanka comme ailleurs et appelle quelques précisions : sachez remercier l'employé selon la tâche fournie. Donnez 50 roupies (à la personne qui veille sur votre paire de chaussures lors de la visite d'un temple, ou à l'employé des toilettes), 100 roupies (au porteur de bagages ou au serveur d'un restaurant), 200 roupies (pour une attraction en bord de route, comme ce montreur de porcs-épics aveugle que j'ai récemment rencontré, qui survit grâce à cette activité), 1000 roupies (au chauffeur d'un 4X4 lors d'un safari, s'il vous a conduit aux bons endroits pour vous permettre de prendre les plus belles photos de votre vie) ou 10% (du prix d'un circuit pour le guide-chauffeur, si vous êtes particulièrement satisfait de lui). Si, comme moi, vous préférez régler un maximum de dépenses par carte bancaire et que vous voulez éviter les mauvaises surprises, prévenez votre banque un mois avant votre départ et demandez-lui la suppression des « restrictions » lors de votre séjour au Sri-Lanka. Par sécurité, et pour éviter les risques de fraude, Visa avait mis un garde-fou sur ma carte Premier devant la multiplication de petites sommes. Ma carte bancaire ayant été refusée pour le paiement de nuitées d'hôtel, j'ai alerté Visa qui m'a informé que tout était en ordre et que cette mesure de restriction allait être levée pour le reste de mon séjour. Autre sujet, comment changer de l'argent sur place contre des roupies ? Evitez l'achat de roupies avant votre départ, le taux de change étant nettement moins intéressant. Pour vos premières dépenses, il existe à l'aéroport de Colombo deux solutions : des distributeurs à cartes (Visa, Mastercard, Amex) pour obtenir des roupies et des bureaux de change où vous troquerez de l'argent liquide contre de la monnaie locale mais le taux de change y est bien moins intéressant qu'en ville. La solution idéale est de vous rendre dans certaines grandes bijouteries de grandes villes (Colombo, Kandy, Negombo, Anuradhapura...) pour changer de l'argent à un taux intéressant. Ces commerçants fournissent ce service afin de se procurer à bon compte des devises étrangères qui leur serviront à l'achat d'or indispensable à la confection des bijoux. La connexion des prises électriques préoccupe tout autant les voyageurs que nous sommes. Au Sri Lanka, le réseau électrique fournit du courant à 220 volts et les prises sont similaires à la France. En fait, deux prises co-existent : la prise à deux broches (sans prise de terre) et la prise anglaise à trois broches (il vous faudra parfois utiliser la pointe plastique de votre stylo pour débloquer la broche supérieure correspondant à la terre afin de pouvoir insérer votre prise). Comme en Grande-Bretagne, chaque prise est équipée d'un interrupteur marche/arrêt. En cas d'accident, il vous suffit désormais d'appeler le 1990 (numéro gratuit) pour voir intervenir gratuitement les secours. Je vous conseille toutefois de vérifier que vous êtes bien assuré pour votre voyage (garantie hospitalisation/rapatriement). A savoir pour vos prochaines vacances...

 

Les hébergements : fidèle à mes habitudes, parce que c'est plus pratique et plus sûr, j'ai cherché à me loger au Sri Lanka dans des établissements acceptant la carte bancaire, mais cela n'est pas toujours facile, surtout dans les guest-houses et les hôtels de bas de gamme. J'ai personnellement opté pour la formule en demi-pension m'évitant de ressortir le soir à la recherche d'un endroit pour diner, surtout dans les endroits isolés. Une chose est certaine : ce pays brille en l'état actuel des choses par son absence de standards en ce qui concerne les établissements de deux et trois étoiles. Je suis tombé sur tout, et plus rarement sur n'importe quoi. A la guest-house City Lake Residence de Colombo, on compte 10% de frais de service dans le prix de la chambre et il n'y a pas de menu pour le petit déjeuner. On essaie de vous « vendre » la cuisine locale mais on vous apporte volontiers omelette et fruits si vous le demandez. A Kandy, Le Kandy Supreme hotel se montre fort accueillant et vous sert même votre diner dans votre chambre (prévoyez de donner 100 roupies au serveur) après être venu prendre votre commande. Là encore, pas de menu mais on vous demande ce que vous aimez. Internet fonctionne bien dans les chambres et au lobby mais pas au restaurant, dont la terrasse est ouverte sur l'extérieur (attention à vos affaires car les macaques peuvent roder!). A Dambulla, le JC Village m'a offert une triste expérience : outre la pluie torrentielle (dont l'établissement n'était pas responsable) qui inonda le jardin, il me fut impossible de payer par carte bancaire (voir plus haut, les bons tuyaux). Les chambres se présentent sous la forme de petits bungalows plutôt sympathiques mais spartiates. Par contre l'existence d'une végétation dense tout autour apporta insectes en tous genres et macaques s'amusant à faire tomber des mangues sur le toit. Le personnel, là encore, tenta de tout faire pour nous satisfaire et les repas s'avérèrent copieux et variés. A Sigiriya, Le New Segiri Resort & restaurant offre l'apparence d'une belle maison, avec des chambres propres et confortables. Le directeur de l'hôtel, qui se met aussi derrière les fourneaux, est extrêmement accueillant et est aux petits soins pour ses clients. Il nous concoctera un petit déjeuner inoubliable composé de spécialités locales. Par contre, l'état de la salle de bains laissera à désirer : pas d'eau chaude au lavabo, peu de pression sur la douche (ce problème de pression d'eau est une constante dans ce pays, car les hôtels fonctionnent en accumulant l'eau dans des citernes, compte tenu des coupures fréquentes du réseau d'eau local) et mauvaise état de la pomme de douche (qui sera changée à ma demande). Autre détail : on ne trouve parfois qu'un seul drap (recouvrant le matelas) et pas de couverture (nous sommes ici dans un pays chaud et celle-ci ne se justifie pas toujours). Dans ce cas, demandez à ce qu'on vous rajoute un drap de dessus. A Polonnaruwa, nous descendîmes à l'hôtel Mahanugue, établissement 3*** avec des chambres très confortables, un personnel très agréable, des repas variés et frugaux et un excellent accès internet, tout cela pour 35€ par nuit et par personne en demi-pension (prix négocié par Chaminda en hors saison). Les prix des hébergements peuvent aller du simple au double, en fonction de la saison, mais il est indéniable que la présence d'un guide peut contribuer à la négociation tarifaire. Notre séjour à Anuradhapura, nous restâmes à l'hôtel Shalini, une guest-house spartiate mais bon marché, qui se rattrape sur la qualité et la frugalité des repas. Le serveur vous demande la veille ce que vous souhaitez manger le lendemain. A savoir que le restaurant de cet hôtel est réputé pour son délicieux riz et curry, plat populaire sri-lankais composés de plusieurs currys dégustés avec du riz. Les prix pour deux personnes en demi-pension vont de 38 à 55€ selon la saison. A noter que cet établissement n'accepte pas les cartes bancaires et offre un accès internet de qualité variable. A Jaffna, nous sommes descendus à Dayanithi Hotel, une guest-house située à quelques kilomètres de la ville, dans une vaste maison propre et confortable. C'est le gestionnaire de l'établissement qui nous a assisté avec efficacité. Je vous déconseille toutefois de prendre le diner (en option) sur place, trop basique et servi à peine chaud. L'accès internet est relativement bon et les chambres confortables. Côté salle de bains, réglez la température de l'eau chaude avec le bouton du chauffe-eau placé en hauteur. Là encore, pas de norme pour le petit-déjeuner : dites-leur ce que vous aimez et ils s'adapteront. Enfin, cet établissement peut se charger de laver et sécher votre linge pour 400 roupies. A Trincomalee, Chaminda m'a amené au Under Water Safaris & Resorts Hotel, un hébergement spartiate mais sympathique. Les cartes bancaires ne sont pas acceptées, c'est dommage. Bandara et son équipe vous assistent efficacement et la cuisine est bonne et préparée à partir de produits frais. C'est à cet hôtel que j'ai trouvé la plus forte pression d'eau pour la douche. A Batticaloa, nous nous sommes arrêtés au Bridge View Hotel, un établissement où nous devions être les seuls clients. Je devrai quitter ma chambre pour une autre, suite à un terrible orage qui nous privera d'électricité. Et le groupe électrogène de n'alimenter que certaines chambres. Comprenne qui pourra. Au restaurant, le serveur sera charmant mais nous apportera tous les mets en même temps (dont une salade fruits coiffée d'une boule de glace!).Pas très pratique. L'hôtel Sorabora Gedara de Mahiyangana m'offrit une chambre confortable avec une douche avec eau chaude et une bonne pression d'eau. Je serai, chose inhabituelle, accueilli par Kiri le daim domestiqué de l'endroit, qui va et qui vient à l'intérieur de l'établissement. Inattendu également le fait de devoir passer au supermarché du propriétaire de cet hôtel pour régler ma nuit en demi-pension car le terminal de carte bancaire sur place ne marchait pas. J'attendrai également...une bonne heure avant d'être servi au restaurant, le tout dans la plus grande courtoisie car le personnel est adorable. Différent son de cloche le lendemain à Badulla, au Crown Resort, une guest-house recommandée par Booking.com qui travaille depuis peu avec cette centrale de réservation: cet hébergement annonce un restaurant, et il y a bien les gamelles sur place, mais (pas de chance!), on m'annonce que le chef est absent aujourd'hui. On m'apportera tout de même un rice & curry, mais le petit déjeuner sera encore plus succinct car on ne me donnera que quelques tranches de pain avec du beurre (sans confiture) et le café arrivera à l'heure de mon départ. D'autre part, l'eau chaude ne fonctionnant qu'occasionnellement, je terminerai de me rincer à l'eau froide. Cet hébergement est à déconseiller. Pour Nuwara Eliya, Soma mon second guide m'a emmené à l'hôtel Leisure Village, un hôtel situé à une encablure du lac Gregory, équipé de chambres agréables donnant sur les plantations de thé. On y mange bien et le personnel est très dévoué. Par contre, le ballon d'eau chaude de la salle de bains n'offre que 5 minutes d'eau chaude (dix minutes sont ensuite nécessaires pour obtenir d'autre eau chaude). C'est peu, et mieux vaut couper l'eau de la douche le temps de se savonner. On accède à cet hôtel par un chemin de terre chaotique. A Haputale, Soma m'a emmené au Srilak View Holiday Hotel, un établissement qui ne paie pas de mine mais qui offre une cuisine familiale généreuse et délicieuse, un personnel très attentionné et une chambre convenable, avec de l'eau chaude dans la douche. Juste un petit souci, avec une invasion de minuscules fourmis sur un pan de mur de la chambre. Les petites bêtes avaient du sentir l'odeur du sucre de bonbons pourtant sous vide...A Tissamaharama, au Lake Side Tourist Inn, je me suis retrouvé le premier jour avec de l'eau froide en guise d'eau chaude. Forcément, le propriétaire se sert de l'énergie solaire ce qui veut dire que le lendemain d'un jour de pluie, vous pouvez vous attendre à ...une douche froide. Imparable. Si le personnel s'est montré agréable, l'établissement reste spartiate et mal équipé avec un accès internet très lent. Quant à la nourriture, elle est loin d'être exceptionnelle. L'hôtel qui m'hébergera à Tangalle sera, lui, situé en bord de plage avec vue sur mer. Là encore, je règlerai mes nuitées par carte bancaire chez le bijoutier d'en face. En effet, le patron du Gayana Beach Hotel possède aussi le mini supermarché et la bijouterie. Très pratique et très judicieux, ce monsieur fort sympathique parle en plus notre langue. A Ahangama, la guesthouse (7th Sky Idyll Hotel) qui nous accueille se trouve aussi en bord de mer, et propose un buffet à base de poisson grillé fraichement pêché. Le personnel, très accueillant, est aux petits soins pour nous. Sur place, je rencontrerai même un couple de Français expatriés qui vit six mois au Sri Lanka et six mois sur leur bateau. Le rêve ! Notre prochaine escale sera Hikkaduwa, une station touristique hippie sans charme. Après avoir visité une chambre au Mamas Coral Beach Hotel dans l'ancienne aile de l'établissement actuellement en cours de réfection, et mon refus de descendre dans un tel boui-boui, mon guide m'a conduit au Refresh Hotel, un établissement récent offrant une très belle chambre avec un très bon accès internet, sauf que...la douche est à l'eau froide. Le robinet d'eau chaude existe bien mais ….Quant au silence, il est limité avec d'un côté, la route embouteillée du front de mer, et de l'autre, la ligne de chemin de fer Colombo-Galle, et ses trains qui klaxonnent, comme si vous y étiez...sans commentaire ! Le meilleur hôtel de mon séjour est sans nul doute le Sun & Moon Resort à Aluthgama : chambre vaste et très confortable, avec vue sur la rivière, bon accès internet, excellente cuisine et personnel très attentionné. A conseiller sans hésitation ! Enfin, la guest-house Suriya Arana de Negombo est une maison d'hôtes de qualité, avec des chambres propres et confortables, un bon accès internet et une bonne cuisine (qui se limite toutefois à un seul plat principal!). La propriétaire et son personnel veillent à votre confort et la maison organise vos excursion personnalisées sur simple demande.

 

La sécurité alimentaire : Le Sri Lanka est un pays propre où la nourriture est servie dans des conditions sanitaires satisfaisantes. En ce qui me concerne, je n'ai pas été malade une seule fois durant mon séjour. Les plus sensibles privilégieront la consommation de plats cuits et consommeront de l'eau minérale en bouteille (100 à 150 roupies la grande bouteille). Toutefois, l'eau du robinet est potable dans la majorité des cas mais renseignez-vous tout de même sur place. Vous pouvez aussi grignoter des encas (fruits, beignets, fromage blanc...) achetés à des vendeurs ambulants sans risquer de mauvaise surprise. Les aliments étant souvent frits, cela limite la propagation microbienne. Quant au fromage blanc local, appelé « curd », confectionné à base de lait de buffle, il se conserve très bien à température ambiante en pot de terre et plusieurs jours durant. Il se déguste avec du miel de...coco, bien sûr ! Celui que vos achèterez en boite plastique doit être mis au réfrigérateur. En ce qui concerne le plat principal, sachez que pourrez toujours consommer partout le « riz et curry », plus ou moins épicé selon les endroits. Ce plat est composé de riz agrémenté d'autres ingrédients (aubergines caramélisées, poulet en morceaux, manioc, chips, haricots, sauce aux pois chiche, poisson...) tous préparés à l'aide de curry et cuits dans du lait de coco. Comme moi, vous vous régalerez peut être d'assiettes de fruits frais et de légumes (cuits à la vapeur). Au détour d'un marché, vous découvrirez sans doute des fruits tropicaux aussi variés que les ananas, papayes, pastèques et bananes (disponibles toute l'année). Dans les régions montagneuses, vous trouverez en plus fraises et poires là encore toute l'année. D'autres fruits (mangues, mangoustans, durians, jacquiers, raisin, pamplemousses, caramboles, pommes de bois, pommes d'or, pommes roses...) viendront agrémenter votre assiette. Le Sri Lanka offre également de nombreux légumes dont certains sont surprenants : la courgette serpent (qui mesure un mètre !), les haricots longs (longs généralement de 40 cm, et vendus au rouleau...), les courgettes amères (excellentes pour les diabétiques), les haricots à quatre ailes (à la forme surprenante), la courgette bouteille (en forme de bouteille et conseillée pour la digestion grâce à ses fibres naturelles). On mange aussi les racines de lotus, disponibles au marché, ainsi que les fleurs de bananiers (cuites au lait de coco pour un riz curry, ou frits). Bon appétit !

 

La côte Sud du Sri Lanka est pleine de promesses. J'ai pris la route entre Dickwella et Unawutuna et ai trouvé de quoi occuper ma journée. Très bonne semaine !

 

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière :1) France 2) Canada 3) Royaume-Uni 4) Belgique 5) Suisse 6) Sri Lanka 7) Japon 8) Etats-Unis 9) Argentine 10) Espagne

 




De Dickwella à Unawatuna (Province Sud, Sri Lanka)


Nous poursuivons aujourd'hui notre périple côtier en nous rendante de Dickwella à Unawatuna. Et de traverser plusieurs localités qui nous offriront leurs lots de découverte. Ainsi Dondra, également connue sous le nom de Devi Nuwara (la Cité des dieux) était-elle jadis un important centre religieux comme en témoigne encore aujourd'hui le Devi Nuwara Devale, temple très vénéré dédié à Vishnou mais détruit par l'occupant portugais en 1588. Jusqu'à la fin du 16è siècle, Dondra sera une ville portuaire multireligieuse dont le temple vénérera d'abord la divinité bouddhiste Upulvan. Ce lieu de culte, bâti face à l'Océan indien, datait alors de l'ère Dappula I (...)


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