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Lettre envoyée le 01/02/2021


Lundi 1er février 2021                                                                                          La Lettre N°519

 

Les promesses n'ont de valeur que pour ceux qui y croient !

 

Trois citations du président m'ont marqué : « Nous sommes en guerre », « On ne vivra plus jamais comme avant » et «Peut-être que je ne pourrai pas être candidat ». Je relèverais également l 'allusion récente aux «66 millions de procureurs » que nous sommes, nous, Français (j'adore ce ton permanent de donneur de leçon de qui vous savez, un discours d'ailleurs très rodé aux Etats-Unis mais voilà, ici, nous sommes en Gaule, au pays du chaudron de la potion magique!). Par les temps qui courent, il est primordial de savoir lire entre les lignes, et de poser les bonnes questions : du jour au lendemain, les peuples furent confinés chez eux au prétexte d'une pandémie (prévue de longue date et dont le catastrophisme reste à démontrer - https://www.insee.fr/fr/statistiques/4923977?sommaire=4487854#tableau-figure2 et https://youtu.be/8pA9pfFUSIk), dont la conséquence immédiate fut la mise en veille de l'économie mondiale (dont les résultats seront selon moi incalculables à l'avenir, et infiniment plus destructeurs que le coronavirus lui-même) avec son cortège de peur, d'incertitudes et de pauvreté. Pourquoi donc avoir pris le risque d'arrêter l'économie mondiale pour un virus qui a certes fait deux millions de morts sur la planète depuis décembre 2019 ? A titre de comparaison, à l'échelle mondiale, la sous-alimentation entraine chaque année plus de 3 millions de décès (autant que le sexe sans préservatif), l'hypertension artérielle (7 millions de victimes), le tabagisme (5 millions de morts), l'hypercholestérolémie (4 millions de morts), la carence en fer (un million de décès chaque année), les maladies infectieuses (17 millions de décès)...Arrête t-on l'économie mondiale pour cela ?

Et si le coronavirus servait d'alibi à la destruction pure et simple de notre quotidien ? Certains ne se cachent pas de leur intention d'établir un gouvernement mondial en préparant ce qu'ils appellent le « grand reset ». Les plus riches de la planète concentrent à ce jour plus de pouvoirs qu'ils n'ont jamais détenu dans l'histoire de l'humanité : pouvoir financier, médiatique et sanitaire. Considérant qu'ils ont l'argent, ces gens de l'ombre (avez-vous remarqué qu'ils vivent cachés et en marge des sociétés?) s'autoproclament les dirigeants du monde, oubliant un peu vite que cette Terre ne nous appartient pas et que tous les êtres vivants n'en sont que les dépositaires. Et que surtout, la fortune des uns dépend de la consommation des autres. La question est de savoir si nous sommes prêts à nous passer de tout ce dont nous avons besoin pour vivre : de l'argent (pour survivre), des médicaments (pour guérir) et des moyens de communication (pour échanger). A mon humble avis, la (très) grande majorité de la population mondiale (et surtout les Occidentaux) sombrerait dans la folie et le désespoir si ces trois choses venaient à manquer car personne ne nous a préparé à (sur)vivre dans un tel mode dégradé. A la réflexion « Nous sommes en guerre », posons-nous la question de savoir qui est en guerre contre qui. La seconde annonce « on ne vivra plus comme avant » tombe sous le sens et appelle à envisager les choses différemment. Enfin, je me demande ce qui pourrait pousser un homme ambitieux à ne pas vouloir se représenter à la prochaine élection. Qu'en pensez-vous ?

Notre gouvernement ne nous a rien épargné depuis la crise du COVID. Soyons somme toute compréhensifs et gageons qu'en pareil cas, nous n'aurions (peut être) pas fait mieux, compte tenu de la politique de restriction des moyens médicaux initiée par les précédents gouvernements.Comme chantait jadis Gérard Lenorman, « Si j'étais président » (https://youtu.be/0iPR_-ZXOfs), j'aurais communiqué plus franchement et modestement envers mes compatriotes : « Nous ne disposons pas des moyens nécessaires (masques, lits...) mais je fais appel au civisme de chacun, aux médecins généralistes (à qui j'aurais donné toute liberté de prescription) et aux aides-soignants pour faire face. Renforcez vos défenses immunitaires, nourrissez-vous bien, pratiquez le sport et maintenez une vie aussi normale que possible. Portez un masque dès lors que vous circulez en zone peuplée et pensez aux plus fragiles ». J'aurais aussi instauré très vite fermé nos frontières et doublé les investissements disponibles pour permettre à SANOFI de trouver le « vaccin » salvateur. Je ne menacerais pas les personnes non vaccinées contre la COVID de marginalisation (restriction des libertés fondamentales d'aller et venir en imposant le seul vaccin alors que des tests fiables existent, dont celui d'Eurofins (https://www.tradingsat.com/eurofins-scient-FR0014000MR3/actualites/eurofins-scient-eurofins-detection-des-variants-possible-avec-le-kit-950657.html)). Je n'aurais pas cédé aux tentations de la Banque européenne qui incite à emprunter des centaines milliards à taux zéro (pour l'instant!) et n'aurais confiné que ponctuellement (pour ne pas affecter notre économie déjà fragile), évitant ainsi de mettre notre économie durablement en faillite. Car je crains effectivement que nous y courions tout droit (à la faillite).

Je ne connais pas de débiteur qui efface les dettes et ne rêvez pas, toutes nos dettes seront dues, intérêts compris. L'argent gratuit n'existe pas et si la France attire autant les prêteurs, ce n'est pas par hasard : notre pays détient encore bien des richesses puisqu'on considère que l'épargne moyenne des ménages atteint 26000€/ménage immédiatement disponible. De même, la Banque de France évaluait à 5367 milliards d'euros le montant total de l'épargne des ménages français au ...troisième trimestre 2019 ! Quant au patrimoine immobilier des ménages, il s'élevait déjà 11145 milliards d'euros nets en ...2016 (je n'ai pas trouvé de chiffres plus récents). D'où l'assurance qu'ont les prêteurs de percevoir le remboursement de leurs prêts. Si vous détenez un compte bancaire, vous avez sans doute reçu des informations concernant la réglementation en matière de garantie des dépôts bancaires. Les banques sont en effet obligées par la loi d'informer les clients sur la protection de leurs avoirs (Arrêté du 27 octobre 2015 relatif à l'information des déposants sur la garantie des dépôts). Il faut savoir que la protection des dépôts effectués auprès de votre banque est assurée par le Fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR)(https://www.garantiedesdepots.fr/fr) . La loi dit que chaque déposant a une plafond (maximum) garanti de 100000€ par établissement de crédit (tous les dépôts enregistrés sur des comptes ouverts – par exemple compte titres + compte courant + parts sociales + Assurance Vie (hors Livret A, Livret Développement Durable et Solidaire et Livret d'Epargne Populaire) … - dans le même établissement de crédit entrant dans le champ de garantie s'additionnent pour déterminer le montant maximum garanti de 100000€, ou sa contrevaleur en devise). Autre point important : si l'établissement de crédit opère sous plusieurs marques commerciales, l'ensemble des dépôts d'une même personne acceptés sous ces marques commerciales bénéficie d'une indemnisation maximale de 100000€. En cas de compte joint avec une ou plusieurs autres personnes, le plafond de 100000€ s'applique à chaque déposant séparément. Et le solde du compte joint d'être réparti entre ses cotitulaires. En cas de défaillance de l'établissement de crédit, le délai d'indemnisation est généralement de sept jours ouvrables, à compter de la date à laquelle l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution fait le constat de l'indisponibilité des dépôts de l'établissement en question. Les 100000€ sont aussi remboursés en euro. Ça, ce sont les textes, mais mon bon sens gaulois me pousse à la méfiance, sachant que nos banques « systémiques » françaises octroient généralement trois fois plus de prêts que ce que la raison devrait leur dicter de faire (effet levier) et je doute vraiment que les banques de notre pays détiennent dans leurs coffres les 5000 milliards d'euros (simulation de remboursement de 100000€ à 50 millions de Français= 100000 X 50000000 = 5000000000000€!) pour garantir du jour au lendemain à leurs clients ce que la loi prévoit.

Et l'assurance-vie dans tout cela ? Les contrats de ce type profitent d'une garantie de ...70000€, et, en cas de coup dur, les sommes supérieures pourraient bien être perdues. Pensez-y ! (https://www.planet.fr/gestion-de-patrimoine-si-la-crise-se-poursuit-il-faudra-sinquieter-pour-bien-plus-que-la-seule-epargne-des-francais.2137498.687354.html)

Vous m'avez compris, mieux vaut ne compter que sur soi-même et se constituant sans attendre son trésor de guerre (ou son bas de laine, si vous préférez). Là encore, il conviendra d'accorder sa confiance de manière aveugle à sa banque (en y déposant son or par exemple!) car vos valeurs pourraient bien devenir inaccessibles en cas de crise financière. J'illustrerai mon propos en prenant l'exemple de la crise argentine de 1998. En quelques heures, les banques fermèrent et les petits épargnants ne purent récupérer leurs valeurs. Méfiance donc ! Deuxième règle : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et diversifier ses valeurs (en détenant pourquoi pas des métaux précieux)...Les conseils d'un spécialiste du patrimoine ne seront pas superflus par les temps qui courent, mais n'attendez pas, car les problèmes financiers pourraient bien intervenir sous peu, c'est à dire à échéance courte (en finance, cela signifie moins de deux ans!). Et souvenez-vous que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et que seuls survivent les plus malins, les plus avisés et ceux qui écoutent leur bon sens (plutôt que la propagande politico-médiatique!)

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

Notre société est à un tournant de son histoire et il aura fallu cette crise sanitaire pour se rendre compte que la vie est un risque et que rien n'est jamais acquis. Tenez, les restaurants qui faisaient partie intégrante de notre existence il y a encore un an se retrouvent aujourd'hui relégués à l'arrière-plan. Qui aurait cru que notre gouvernement mettrait ainsi au rebut une partie intégrante de notre patrimoine national ? Car cet établissement qu'on appelle restaurant ne date pas d'aujourd'hui : au 12è siècle, le terme signifiait un endroit où se remettre en état, puis au 16è siècle, le terme « restaurant » désigne un aliment reconstituant, puis « un bouillon restaurant (qui requinque) fait de jus de viande concentré » (milieu du 17è) avant de signifier un siècle plus tard le lieu qui en assure la vente.

Le premier restaurant aurait été ouvert à Paris, en 1765, rue des Poulies (ou rue Bailleul) par un marchand de bouillon, prénommé « Boulanger ». Ledit bouillon date du Moyen-Âge et est alors composé de viande, et selon les cas, de racines, d'oignons, d'herbes, d'épices, de sucre, de pain, de pétales de rose, de raisins ou d'ambre. Plus tard, apparaitront taverniers (qui ne servent que le « vin à pot »), auberges (un seul plat servi), cabaretiers (qui servent du « vin à assiette » nappe dressée accompagnée de petits plats) et traiteurs (qui proposent sauces et ragoûts). Que de chemin parcouru depuis ce temps-là lorsqu'on voit le haut niveau de gastronomie atteint dans le monde avant cette crise sanitaire. Soutenons nos restaurants pour éviter qu'ils ne se transforment un jour en musée (https://youtu.be/pLfvDKz8U-o).

 

SEQUENCE NOSTALGIE :

Pom pom pom pom...Après le couvre-feu, il ne manquait plus que lui. Nounours, bien sûr ! « Bonne Nuit les petits » vous a certainement marqué. Cette série télévisée en noir et blanc créée par Claude Laydu fut diffusée pour la première fois le 10 décembre 1961 sur RTF Télévision, puis sur la première chaine de l'ORTF vers 19h20. Au total, la série comptera 568 épisodes de cinq minutes et cinq émissions spéciales entre 1962 et 1973. A partir du 23 février 1976, TF1 diffusera « Nounours », une troisième série de 78 épisodes en couleur, puis France 2 diffusera une quatrième série de 203 épisodes en trois minutes et en couleur à partir du 25 décembre 1994. Inoubliable Nounours à travers les âges: compilation 1963 (https://youtu.be/PPj_A5DOWfI), première émission (https://youtu.be/ApWyZ5x4Vws), en 1965 (https://youtu.be/35Q_0IubzR8), en 1966 (https://youtu.be/UiT6jz_ZE_Y), https://youtu.be/0nsYJk7m9UI, 1968 (https://youtu.be/JVq8DsAiKKs) et autres compilations d'épisodes en couleur (https://youtu.be/Ka1rZvyrA9I, https://youtu.be/eq_6tqVeA_I, https://youtu.be/qGz3QDlEdAg, https://youtu.be/8eH8agRlU_Y, https://youtu.be/m7LUQ4Vx6ys, https://youtu.be/Bbknuqdqnqs)

 

UN PEU PLUS D'HUMOUR :

Cette semaine, penchons-nous sur Natasha, hôtesse en col'air de passage au cockpit: https://youtu.be/RgAJXnNbULw et https://youtu.be/_r-yQaopSYs

 

ACTIVONS NOS NEURONES :

C'est dans la tourmente qu'on juge l'ingéniosité et la générosité des êtres. Pour exemple, ce salon de coiffure (au poil!) pour tous les budgets, l'Effet Papillon (76 Avenue de la Libération à Poitiers et https://leffetpapillonpoitiers.fr), qui propose aux plus démunis des soins à prix variables selon les revenus des clients : 5 à 10€ la coupe de cheveux ou de 3 à 10€ le soin du visage. Le salon de beauté associatif est toutefois ouverte à tous avec des prix majorés de 2€ pour soutenir les tarifs solidaires.

A Lyon (69) (https://www.lyon.fr), le maire lance les Restos sur le Marché pour soutenir les restaurateurs et traiteurs lyonnais : la ville va ainsi ouvrir l'accès aux marchés aux professionnels des métiers de bouche. 69 places sont disponibles sur 33 marchés où restaurateurs et traiteurs pourront vendre leurs plats à emporter.

A Montbéliard (25) (https://www.agglo-montbeliard.fr), l'agglomération de Pays vient d'acquérir les bâtiments d'une ancienne clinique pour les transformer en...campus universitaire et doubler ainsi le nombre d'étudiants sur la commune (de 6000 à 12000). «Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Antoine Lavoisier.

 

Prendre soin de vous en voyage et H24

Le sujet « Duty of care » est d’une actualité évidente pour les professionnels en déplacement, mais devient une démarche rassurante et très attendue pour les voyages loisirs, surtout à la carte ou sur mesure. le numéro d’astreinte ne suffit désormais plus, et il devient vital de pouvoir joindre son agent de voyage à tout moment afin d’obtenir la bonne information, le bon conseil ou tout simplement être rassuré. Ce qui était avant la crise sanitaire un service additionnel premium va devenir un service standard appelé à être utilisé régulièrement par les clients durant leurs déplacements. TravelAssist (https://www.travelassist.io/) fait le choix de placer l'humain comme interlocuteur en s'aidant de l'intelligence artificielle pour répondre efficacement et rapidement aux clients via une messagerie instantanée. L’intelligence artificielle accompagne donc indirectement le voyageur qui se verra proposer des solutions basées sur un profil qu’il aura lui-même défini en fonction de sa destination. Ce service Premium, qui ne coute à l'agence de voyages que 39,90€ HT au forfait pour un voyage de 14 jours (pour un groupe de discussion de trois voyageurs maximum), ne devrait pas influer significativement sur le prix de revient du voyage.

Qu'obtenir de l'assistant voyage ? Renseignements, réservations, bons plans, informations locales, itinéraires, transports, activités, restaurants, shopping, surprises,... la liste n’est pas exhaustive, elle peut aussi concerner des problèmes du quotidien (exemples de situations vécues) comme la perte d’une clé de location de voiture en Guadeloupe, trouver un itinéraire alternatif après avoir raté un bus lors d’un shopping dans le New Jersey, mais également participer à une surprise anniversaire aux Philippines ou accompagner un mariage surprise à Las Vegas pour les 15 ans de mariages d’un couple.

 

Les Monédières de Corrèze (19)


Cette petite montagne corrézienne ponctuée de puys et de sucs tente de réinventer ses paysages originels en remplaçant les résineux par la bruyère de jadis. Le chanteur-accordéoniste Jean Ségurel est l’un des fils prodigues de ce territoire dont la singularité s’affiche en plein cœur du département de la Corrèze. Il suffit de monter au Suc de May, à 908 mètres, pour s’en convaincre. A l’heure vespérale, quand l’air rafraîchi calme la morsure du soleil, une lumière douce découpe les mamelons boisés du massif. Ici et là, des parcelles de landes témoignent du paysage originel, qu’un enrésinement dans les années 1950 a hélas perverti. « On est passé d’une culture de bergers chantée par Ségurel à l’industrie du bois », regrette François Teyssier, enfant du pays, propriétaire de chambres d’hôtes à Treignac. Et c’est vrai qu’elles devaient être belles, ces collines dodues, lorsque la bruyère violette enflammait leurs contours. Un territoire connu aussi pour son élevage ovin et ses myrtilles sauvages, que les paysans s’empressaient de ramasser au cœur de l’été. Au Suc au May, classé zone Natura 2000, un programme d’aménagement vise à ressusciter ces landes primitives.

Emprunter les petites routes des Monédières est un bonheur de conduite buissonnière. Circulation zéro, silence étourdissant. Entre les sapinières touffues, des prés herbeux accueillent des troupeaux de vaches rousses. Des geais filent au ras des portières. Et il n’est pas rare de croiser des chevreuils au bord des talus. Le dépeuplement rural a donné au massif des allures de sanctuaire et ce paysage transformé a du charme. Au cirque de Freysselines, entre Madranges et Chaumeil, l’amphithéâtre de croupes vertes piquées de résineux porte beau. Mais les hommes, où sont-ils ? On en croise, dans de rares villages. A Lestards, moins d’une centaine d’habitants, ils n’ont aucun mal à se rassembler dans l’église Saint-Martial et son inédit toit de chaume. Ce serait la seule église de ce type en France. A Chaumeil, petit capitale du massif aux francs airs montagnards, la mémoire de Jean Ségurel draine un public de nostalgiques. Ils découvrent la maison natale du troubadour et celle des Monédières, espace de découverte du massif et d’exposition sur l’artiste.

De l’animation, on en trouve un peu à Treignac, à la pointe nord du territoire. Un village gigogne qui joue avec le relief et étale ses quartiers des bords de la Vézère (ville basse) jusqu’au revers du plateau (ville haute). Pour l’aspect paysager, mieux vaut dévaler le thalweg. Sous la massive église Notre-Dame-des-Bans, la rue Champseix aux belles maisons de pierres dégringole le versant jusqu’à franchir la rivière sur un pont à trois arches. Esthétisme garanti. Pour l’aspect historique, la ville haute (anciennement fortifiée) se prête au jeu avec son ancienne chapelle au clocher tour, sa halle marchande mentionnée dès le 13è siècle, sa tour rescapée d’un hôtel particulier et de belles demeures du 16è siècle. L’une d’elles est la maison de famille Lachaud-Sangnier. Petit-fils de Charles Lachaud, avocat corrézien célèbre, le journaliste catholique progressiste Marc Sangnier, qui y séjourna, est le fondateur des Auberges de Jeunesse en France. https://www.tourisme-egletons.com/maison-de-pays-des-monedieres/ et https://www.vezeremonedieres-tourisme.com/

 

Les Monuments nationaux dans la crise

L'année dernière, le Centre des monuments nationaux a accueilli 3 510 322 visites dans la centaine de monuments de son réseau. Plus de cinq mois de fermeture auront sérieusement affecté la fréquentation. Le bilan de cette année est cependant contrasté selon les monuments et souligne la solidité et la pertinence d’un réseau comme celui du Centre des monuments nationaux, régi par un système de péréquation. Les monuments franciliens gardent la part la plus importante de la fréquentation du réseau malgré une baisse notable. Les monuments situés en régions ont cependant mieux résisté à la baisse de fréquentation générale grâce à la moindre importance des visiteurs internationaux parmi leurs publics, et au succès qu’ils ont rencontré cette année auprès des visiteurs nationaux. En effet, si la faible fréquentation des visiteurs internationaux a fortement impacté les monuments habituellement les plus fréquentés, notamment à Paris, le système de réseau sur tout le territoire a également permis au CMN de bénéficier de l’envie des Français de redécouvrir leur patrimoine. L’instauration de jauges réduites a également été plus défavorable aux monuments connaissant habituellement une importante fréquentation et aux monuments aux espaces réduits, tandis qu’elle a été moins préjudiciable aux monuments moins fréquentés et offrant de plus vastes espaces.  

Pour favoriser la découverte du patrimoine riche et varié sur l'ensemble du territoire, le Centre des monuments nationaux propose un abonnement annuel « Passion monuments ». Ce passeport, qui fut lancé en 2019 est disponible en ligne au prix de 45€ et permet de profiter en accès illimité des monuments du réseau en visite libre tout en bénéficiant aussi d'offres exclusives (invitations, réductions sur certaines visites guidées et ateliers et sur des ouvrages des Editions du patrimoine disponibles dans le réseau de librairies-boutiques) et de services privilèges (infolettre mensuelle, accès aux trois numéros annuels du magazine en ligne Monuments nationaux). Ce laissez-passer ouvre enfin l'accès à des tarifs réduits dans des sites partenaires tels que le Domaine de Chantilly, le château de fontainebleau, le Domaine national de Chambord, le musée de l'Armée de l'Hôtel des Invalides et les propriétés des adhérents de l'association VMF. Chaque partenaire propose aussi des offres événementielles. https://passion.monuments-nationaux.fr/

 

Data Science et métiers d'avenir

Big data et intelligence artificielle ont imposé de nouveaux usages pour les particuliers comme pour les entreprises, qui découvrent avec la croissance des métiers de la data des opportunités de carrière passionnantes et très bien rémunérées. Le secteur manque d’experts, ça tombe bien pour vous que vous soyez salariés, actifs en recherche d’emploi ou étudiants en alternance.

Selon le gouvernement, le marché français du big data atteindra plus de 9 milliards d’euros en 2021 et créera 137 000 emplois. En voici un échantillon :

  • Data miner. La mission de cet explorateur de données : rechercher l’information au sein des différentes sources de données de l’entreprise. Il les trie et les qualifie à l’intention du data scientist. 

  • Data scientist. Ce spécialiste en data intelligence associe trois compétences principales : mathématiques, statistiques et informatique. Son objectif : valoriser la donnée pour créer de nouveaux services ou optimiser les services existants. 

  • Chief data officer. En tant que responsable du patrimoine informationnel de l’entreprise, il est chargé d’assurer le partage équitable des données entre différents acteurs. Il encadre ainsi les data miners et les data scientists, fait le lien entre informatique et directions métier, tout en gérant les relations clients, partenaires et fournisseurs. 

  • Expert en cybersécurité. Ce véritable gardien des données a pour mission, pour sécuriser les données, de définir et déployer les dispositifs techniques et organisationnels permettant de lutter contre des cybermenaces toujours plus sophistiquées. 

  • Développeur web. Ce programmeur spécialisé a pour mission de coder une application ou un site. A noter que si le marché mondial du Big Data devrait finalement représenter plus 200 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2020, le seul segment des logiciels d’analyse de grands volumes de données devrait dégager 1,7 milliard de dollars de revenus rien qu’en France. Les sujets phares : les outils de visualisation et la gestion d’entrepôts de données et d’analyses.
    Côté rémunération, les salaires de ces nouveaux métiers varient de 45000€ bruts annuels à 120000€ !


Nouvelle livrée pour le Musée des Tissus de Lyon (69)

C'est à Rudy Ricciotti qu'est confié le soin de rhabiller le Musée des Tissus de Lyon. Ainsi les bâtiments actuels seront-ils préservés avec juxtaposition d’un bâtiment très moderne entre les deux, symbolisé par un drapé extérieur impressionnant, clin d’œil à la vocation du musée. Le musée sera aussi largement ouvert comme lieu de vie du quartier avec une partie directement accessible depuis la rue. L'ensemble comprendra 2 000 m2 d’exposition, un nouvel auditorium et une vaste librairie. La restauration sera bien sûr présente avec un café et sa terrasse ouverte dans le jardin, et un "rooftop" qui fera la part belle à la gastronomie lyonnaise. L’ouverture complète est prévue au plus tôt en 2024. https://www.museedestissus.fr


 

Triste année 2020 pour le Muséum nationale d'Histoire naturelle (Paris)

En 2020, le Muséum national d’Histoire naturelle, institution de référence dans les domaines de la culture scientifique, a accueilli sur l’ensemble de ses sites à Paris et en région 1 395 484 visiteurs (hors fréquentation des allées du Jardin des Plantes). Ces sites représentent habituellement plus de trois millions de visiteurs par an et apportent à l’établissement près de 30 M€ de ressources commerciales (billetterie, boutiques, location d’espaces, etc.), soit 30% de son budget. Ces ressources liées au public ont donc nettement baissé en raison de la crise sanitaire : environ 7 M€ de perte lors du premier confinement, 5 M€ lors du second et à nouveau 5 M€ entre ces deux périodes. Anticipant sur une situation qui ne reviendra probablement pas à la normale en 2021, le Muséum table sur une perte supplémentaire de 7 à 10 M€ correspondant à une fréquentation, là encore, en deçà des 3,5 millions de visiteurs annuels. Dans l'immédiat, heureusement qu'il nous reste internet pour profiter de quelques attractions en ligne : « Voyage au cœur de l'évolution », » A quoi pourrait bien ressembler l'homme du futur ? », « Les Routes des épices, d'Alexandre Le Grand à Pierre Poivre » et « L'homme de Néandertal au pied des Pyrénées ».

Vivement la fin du chaos sanitaire pour que puisse renaitre ce célèbre Muséum à l'agenda 2021 déjà bien rempli : https://www.mnhn.fr/fr/visitez/agenda et https://www.mnhn.fr/fr



Etude sur l'utilisation d'internet en 2020, première année de la COVID

Dans son étude « Year in review », Cloudflare, spécialiste de la sécurité, la fiabilité et la performance d'Internet, a observé comment nous avions fait usage d'internet l'an passé, dans les principales villes mondiales (https://radar.cloudflare.com/year-in-review?location=paris). En France, on note qu'Internet a globalement été la transposition digitale d'une année « normale ». Dès mars, les français ont utilisé Internet pour effectuer leurs achats, faisant croitre la fréquentation des sites de e-commerce de 2,5 points. Une nouvelle hausse intervient ensuite en novembre et s'explique cette fois-ci par le second confinement, couplé à la période des achats de Noël. On notera tout de même que le report du Black Friday en France n'a pas eu d'incidence particulière : C'est au contraire à la date initiale (27 novembre) que les chiffres ont été les plus élevés.
Le premier confinement au printemps et l'impossibilité de voyager a impacté négativement les sites web de la catégorie « voyage » qui sont passés sous la barre des 1% en avril. Dès la fin de cet épisode, un rebond est observé, qui s'explique par un besoin de retrouver une vie normale après l'épreuve du confinement. Comme on pouvait le prévoir, les restrictions de l'automne 2020 ont à nouveau fait plonger la consultation des sites Web liés aux voyages qui ont enregistré leur niveau le plus bas à 0,7% en novembre.
Malgré la fermeture des lieux de loisirs, les Français n'ont pas renoncé au besoin de se divertir. De 23 % en janvier et février, la consultation de cette catégorie de sites a bondi en mars pour atteindre 28%. Ce taux se maintient jusqu'en juillet ou l'on observe une baisse, les Français ayant plus les vacances en tête que le Web. Ce n'est qu'après les fêtes de fin d'année que le trafic semble repartir à la hausse avec un taux de 25% fin décembre.
Serait-ce la digitalisation de nos vies qui explique les taux de consultation particulièrement élevés des sites de technologies ? C'est en tous les cas une piste de réflexion. Dès le printemps, on constate un trafic qui croit jusqu'à 22% avant de retomber autour de 17% dès le mois de mai. On peut imaginer que la mise en application massive du télétravail a nécessité que les Français s'équipent où se renseignent sur les technologies à adopter. Une surprise de taille toutefois : malgré la fermeture des établissements scolaires, les sites internet dans le domaine de l'éducation sont les moins consultés (stagnation autour de 2-3%), alors qu'on aurait pu parier sur une explosion du trafic. Mais si l'on se penche sur la réalité des faits, les chiffres ne sont finalement pas si étonnants. Si les cours se sont faits à distance, le personnel enseignant et les élèves ont surtout opté pour des solutions déjà démocratisées telles que les applications de visioconférence, les messageries instantanées ou tout simplement les courriels. Le report de trafic s'est donc opéré vers les catégories communication et messagerie, plutôt que sur les plateformes spécialisées dans l'éducation.


 

Masque ou pas masque en avion ?

Le port du masque est obligatoire dans l'aéroport et à bord, toutes les compagnies suivent cette règle depuis la reprise des vols. Les compagnies françaises appliquent le décret du 31 mai 2020 stipulant que tout passager refusant de mettre un masque en cabine sera débarqué et qu'un passager refusant de porter un masque durant le vol sera accueilli par la police à l'arrivée.

Mieux vaut se renseigner auprès de chaque compagnie car si, en règle générale, les compagnies n'acceptent que les masques chirurgicaux (à changer tous les quatre heures), certaines compagnies tolèrent d'autres masques : Air Caraïbes interdit le port du masque FFP tandis qu'Air France accepte désormais les masques FFP2 (et également FFP1 et FFP3, sans valve) en cabine. Quant aux masques en tissu, ils sont prohibés à bord des avions et refuser de le changer contre un masque chirurgical peut vous valoir d'être débarqué. A savoir que chaque passager est censé apporter ses propres masques. Toutefois, chaque compagnie dispose d'une dotation de secours pour pallier à un manque éventuel. D'autres transporteurs offrent même à leurs clients des kits covid ou kits sanitaires.

Les enfants, eux, doivent porter un masque à partir de 11 ans, masque conseillé pour les enfants entre 3 et 11 ans et déconseillé pour les moins de 3 ans.


 

Salon C'est Bon le Japon, les 6, 7 et 8 février 2021 à Paris

le salon dédié à la gastronomie japonaise opère sa mue en s'adressant uniquement aux professionnels du monde culinaire. Une jauge et des sessions limitées en nombre (40 par demi-journée) et sur réservation ( https://cestbonlejapon.com/fr/inscription/ ) permettront aux participants de découvrir de nombreux produits issus des meilleurs terroirs du Japon, en direct avec les producteurs japonais, et présentés par les équipes de Euro Japan Crossing qui accompagneront les professionnels (chefs, restaurants, distributeurs) sur tous les aspects commerciaux. Le tout dans un respect strict du protocole sanitaire. Au total, près de 130 produits japonais seront présentés aux participants à travers des stands de dégustation animés par les équipes de Euro Japan Crossing. Parmi les produits proposés, de nombreux fleurons de la gastronomie nippone, riz d’exception et nouilles traditionnelles (Udon, nouilles de Konjac), algues comestibles, ail noir, thés japonais, sauces et condiments au yuzu, miso, sakés. De nombreux produits encore inédits sur le marché français seront présentés dont une sélection exclusive de spécialités issues de la région de Saitama.

Cet événement se tiendra au NEW CAP EVENT CENTER situé au 3 Quai de Grenelle dans le 15ème arrondissement de Paris. Les participants pourront ainsi s’inscrire et participer à l’une des deux sessions proposées chaque jour. https://cestbonlejapon.com/fr/


 

Inspiration française sur le Capitole (Etats-Unis)

Futur président des États-Unis, Thomas Jefferson visite la France en 1784. Son chemin passe par Vienne, ville d’histoire, sur la rive gauche de Rhône. Il s’intéresse, notamment, à l’amphithéâtre, à la pyramide gallo-romaine et au temple d'Auguste et de Livie. La légende rapporte qu’il est tombé en admiration devant ce dernier édifice. Ce temple se dresse brusquement au détour de ruelles sur une place du centre historique de Vienne, ancienne partie occidentale du forum romain. Construit au Ier siècle, ce monument d’ordre corinthien comporte un péristyle sur trois de ses côtés. Six colonnes cannelées portent, en façade, un entablement coiffé d’un fronton triangulaire. Elu 3e président des Etats-Unis, Jefferson fera construire des édifices publics sur le modèle du temple d'Auguste et de Livie et de son jumeau, la Maison Carrée de Nîmes. La co-réalisation a fait école. Ainsi dans la plupart des états américains, on trouve aujourd’hui un capitole, siège de la législature, dont la façade ressemble étrangement au temple d’Auguste et de Livie !
A Vienne, aujourd’hui, une petite plaque posée près du temple rappelle qu’un Président étasunien est passé par là en 1784 et s’est souvenu de sa visite.


 

Les plus beaux villages de France se réinventent


Les 160 plus Plus Beaux Villages de France a bien l’intention de surfer sur l’engouement du tourisme de proximité et de découverte des terroirs. Il lance sa communication pour favoriser des séjours animés. Et l'association de lancer un nouveau moteur de recherche sophistiqué pour drainer une plus large clientèle dans les prochains mois. Ce moteur, qui s'appuie sur les offices de tourisme dont certains ont la capacité à produire et proposer des animations autour de thématiques très en vogue en ce moment :  week-end romantique, randonnée, escapades gourmandes et œnologiques, visites de patrimoine, inconditionnels de festivals...https://www.les-plus-beaux-villages-de-france.org/fr/nos-idees-sejours/


Le Zoo de La Flèche (72) prépare sa réouverture

Le département de la Sarthe peut compter sur sa première attraction pour dynamiser la prochaine saison touristique (si elle a lieu). Ainsi, les équipes du parc terminent actuellement la tanière de maternité de l’ourse polaire qui n’avait pas pu être achevée en raison du premier confinement. Le bassin des otaries et les gradins pour les visiteurs ont également été totalement rénovés depuis le début du deuxième confinement. Enfin, les équipes réhabilitent la grotte aux chauves-souris, qui se voit transformée en un nouvel environnement animalier pour les fourmiliers, qui cohabiteront avec des primates et oiseaux afin de recréer un biotope d’Amérique du Sud. Côté Zoo de La Flèche for Nature, là-aussi, les actions se poursuivent. Ainsi, 4 000 € de dons ont été récoltés en novembre 2020 pour le Pantanal.

Jouant sur tous les tableaux, c'est déjà le retour d'Une saison au zoo pour 15 épisodes inédits sur France 4 avec les soigneurs du Zoo pour une mini-saison spéciale hiver. Autre nouveauté, chaque dimanche à 12h55 depuis ce 10 janvier, les téléspectateurs peuvent retrouver Cyril Hue, vétérinaire du Zoo dans un autre registre en tant que présentateur d’un nouveau magazine « Des fourmis dans les jambes » sur France 3 Centre-Val de Loire. https://www.zoo-la-fleche.com


 

La SNCF à la carte jusqu'au 8 février !

La SNCF annonce que du 26 janvier au 8 février inclus, toutes les cartes de réduction Avantage (Famille, Sénior, Jeune et Week-end) sont au prix de 25 euros au lieu de 49 euros. Oui, oui, vous avez bien lu. Après l'écartement des voies (mais aussi des cuisses, rendu nécessaires faute au peu d'espace disponible entre les sièges dans les espaces duo des TGV français!), la compagnie nationale joue sa dernière carte, celle à 25€, en espérant attirer le chaland (je dirais plutôt le charlot, celui qui se déplace en bandes!), c'est à dire le tout-venant. Brader le produit est-il une si bonne idée ? J'en doute. Retenons tout de même que cette promotion concerne toutes les cartes de réduction Avantage (Famille, Senior, Jeune et Week-end) et ne coutent que 25€ (au lieu de 49€). Bah ! Vu les tristes conditions de confort offertes, j'attendrai finalement le prochain train anglais, italien, allemand, néerlandais ou...hongkongais, suite à l'ouverture du rail français à la concurrence.Y'en a marre d'écarter les cuisses...


 

Bienvenue aux requins-zèbres !

Nausicaa, le centre de la mer de Boulogne/Mer (62) est comblé de joie depuis la naissance de ses premiers requins-zèbres : Plusieurs bébés sont nés entre les mois de juillet et décembre 2020. Ces naissances sont de très bonnes nouvelles pour le programme européen de reproduction dont ils font partie. Les jeunes requins-zèbres grandissent dans les réserves sous le regard attentif de l'équipe des soigneurs, avant d'être confiés à des aquariums partenaires. Les parents sont les requins qui évoluent dans le lagon tropical de l'exposition « Des Rivages et des Hommes ». 

Le requin-zèbre vit principalement dans l'océan Indien et l'océan Pacifique, près des récifs coralliens. On le trouve jusqu'à environ 60 m de profondeur mais plus généralement entre 5 et 30 mètres. Il reste, presque toute la journée, au fond du récif. Il se nourrit de mollusques, de petits poissons et de crustacés. Le requin-zèbre mesure jusqu'à 2,40 m. Inoffensif pour l'Homme, il peut même se laisser approcher de très près. https://www.nausicaa.fr

 

Quid du tourisme de l'après-COVID ?

Pourrons-nous voyager à nouveau après cette crise sanitaire ou devrons-nous nous contenter de voyages virtuels ? Jusqu’à l’éclatement de la pandémie mondiale, l’utilisation de la visite virtuelle était encore un objet d’étude et d’expérimentation pour les sites touristiques ou les entreprises de voyage. Cette technologie restait encore essentiellement utilisée comme un outil de promotion pour le site physique, un instrument complémentaire utilisé lors d'une visite réelle sur un site ou comme un outil de promotion commerciale. Seulement voilà, il semble bien que les Français s'accommodent finalement bien de la situation actuelle et souhaitent le développement de visites virtuelles avec lunettes 3D. Certes sur internet, ce genre de visite est la plupart du temps gratuite mais qu'en serait-il pour un musée ? Une vingtaine de grands musées mondiaux se sont lancés dans l’aventure de la visite en ligne. Les choix techniques restent très variés : tous ne font pas appel à des solutions immersives, mais l’expérimentation à grande échelle permet de démocratiser l’usage de cette technologie.

Apparemment, quatre éléments peuvent plaider en la faveur d’une nouvelle forme de tourisme fondé sur les visites virtuelles : la perception des risques liés à la visite mettra du temps à s’effacer de l’esprit des touristes et une peur durable du risque s'est semble t-il installée chez les Français. Ensuite, il y a l'impact écologique du tourisme que beaucoup mettent en avant afin de dissuader les foules de se rendre sur les sites touristiques et à préférer une visite virtuelle. Rajoutons le ras-le-bol de certains riverains de villes trop fréquentées par des touristes peu scrupuleux avant la COVID et qui souhaitent se réapproprier leur cité (Venise, Phuket, Split, Barcelone...). La visite virtuelle de ces endroits contenteraient tout le monde. Enfin, la visite virtuelle a le pouvoir de démocratiser un luxe d'exception jusqu’alors réservé à une minorité : la visite privative d’un lieu. Qui n’a jamais eu envie de passer un peu de temps à saisir le regard de la Joconde ou la perspective de la galerie des Glaces du château de Versailles ?

Soit. Mais alors faisons une croix sur le vrai voyage, son ambiance, ses odeurs et ses contacts humains. Et La visite virtuelle ne remplacera pas la visite réelle, pas plus que la télévision n’a tué le cinéma. Elle ne concerne qu’une partie des visiteurs, les plus technophiles, les plus curieux d’explorations ou encore ceux ne disposant pas des moyens financiers et/ou du temps nécessaire à certains voyages. Mais elle propose une solution alternative de grande qualité pour accéder à des sites sensibles. A méditer...

 

La France, c'est un ensemble de régions, toutes différentes les unes des autres. La région Auvergne-Rhône-Alpes nous convie à découvrir ses sites remarquables à travers deux articles à paraître en février. Le premier reportage vous séduira certainement par la richesse des lieux et les activités offertes. Peut-être une idée pour vos prochaines vacances ?

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Suisse 3) Belgique 4) Royaume-Uni 5) Chine 6) Canada 7) Saint-Martin 8) Etats-Unis 9) Allemagne 10) Algérie




La région Auvergne-Rhône-Alpes et ses sites remarquables (1) (France)


En ce début d'année 2021, partons à la découverte des sites remarquables de la région Auvergne-Rhône-Alpes, création de la réforme territoriale de 2015 rassemblant douze départements (Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie et Haute-Savoie) et offrant à elle seule des reliefs différents et des richesses culturelles multiples.Cette balade se déroulera en deux parties, compte tenu de l'abondance des sites à découvrir et nous conduira au cœur du Massif central, de la vallée du Rhône et des Alpes (...)


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