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Lettre envoyée le 05/04/2021


 

 

Lundi 5 avril 2021                                                                            La Lettre N°528

 

 

Et si le bonheur se trouvait dans la ruralité....

 

Récemment, un jeune auteur, Anthony Cortes, venait à la télévision pour présenter son ouvrage « Le Réveil de la France oubliée » (Editions du Rocher). Et de déclarer tout de go qu'après la désertification de nos campagnes, l'heure de la reconquête avait sonné. Ne boudons pas notre plaisir face à ce qui pourrait bien être un retour aux sources, à savoir ce que notre pays a toujours été une terre paysanne. Il suffit de se plonger dans « L'Histoire de la France rurale. De 1340 à 1789 » de Georges Duby et Arnaud Wallon, pour s'apercevoir qu'à cette époque, le monde rural caractérisé par son immobilité structurelle, suit en réalité le rythme des à-coups conjoncturels, à savoir ces fléaux qui émailleront les siècles (Guerre de Cent Ans, Peste noire de 1348 et autres famines...). Arrive la Révolution française et la chute de la monarchie, puis l'entrée dans une période propice à une multitude de changements sociaux, démographique et technique qui modifieront durablement les fondements mêmes de la nation française. Et notre pays de passer de la civilisation agraire de l'Ancien Régime à l'agriculture modernisée du début d'une nouvelle ère. Entre 1870 et 1914, notre société connaitra d'importantes mutations. L'enracinement de la République va de pair avec le triomphe de la bourgeoisie puis l'émergence d'une classe ouvrière nombreuse à l'heure de la révolution industrielle française.

Il faudra attendre 1931 pour voir la tendance s'inverser, c'est à dire les urbains devenir plus nombreux que les ruraux (en 1914, 56% sont ruraux, qui, pour l'essentiel, sont des paysans petits propriétaires d'exploitations de cinq à dix hectares). Les conditions de vie à la campagne sont alors difficiles mais variables selon les régions. Cette vie rurale est alors marquée par le poids des notables même si la scolarité obligatoire transformera progressivement les mentalités. Avant 1914, l'agriculture française reste peu productive et peine à fournir des emplois durables aux jeunes ruraux. D'où un exode massif des campagnes vers les villes pourvoyeuses d'emplois industriels, à un moment où la croissance démographique nationale sera faible. Qu'à cela ne tienne : les régions s'équilibreront entre elles autant que de besoin et l'immigration internationale croissante (issue d'Espagne, d'Italie, de Belgique et d'Allemagne...) fournira un million de bras supplémentaires. Aujourd'hui, la gestion faussement « intelligente » de nos politiques a d'une part maintenu la centralisation de la France autour de Paris, puis laissé les campagnes se vider, et nos villages perdre leurs administrations et leurs commerces. Et quand un mouvement comme les Gilets Jaunes exprime son mécontentement, les autorités cognent et éborgnent les manifestants. Quel scandale! Que nos dirigeants se rassurent toutefois, ce mécontentement méprisé ressortira un jour où l'autre.

La crise sanitaire que nous vivons depuis un an est malgré tout en train de redistribuer les cartes : de nombreux citadins ont de plus en plus de mal à supporter la vie urbaine et ses contraintes (insécurité, pollution, prix élevés...) et décident de partir à la campagne, séduits par une autre qualité de vie. Le récent développement du télétravail facilite ce genre d'initiative d'ailleurs encouragée par certaines communes ou régions de France. Les confinements (« emprisonnements »?) sont en effet de moins en moins faciles à vivre dans des petits appartements de grandes villes , d'où l'exode des Franciliens récemment observé à l'annonce de la dernière « détention à résidence » annoncée par le président de la république. Et ces contraintes urbaines de me suggérer la fable « le Rat des Villes et le Rat des Champs » de Jean de La Fontaine, qui exprimait déjà en 1668 les aléas de la vie tumultueuse du rat des villes face à l'existence tranquille menée par le rat des champs à la campagne. On a bien tort de traiter cet animal comme quantité négligeable car, d'une intelligence redoutable et d'une discrétion absolue, il se démultiplie et gagne en pouvoir. Il en est de même pour ceux que l'on appelle les « ruraux », ces laissés pour compte de certains partis politiques (qui ont depuis longtemps laissé tomber l'ouvrier au profit de l'immigré pour des raisons bassement électorales). Et que dire du choix de nos gouvernements successifs qui ont, depuis des décennies, abandonné des populations rurales entières, sans commerces, administrations, hôpitaux, loisirs ou moyens de communication pour dilapider des centaines de milliards en stériles « politiques de la ville » à destination d'autres cultures qui se moquent bien de notre pays. Le Tiers monde français n'est pas forcément celui auquel on pense...

Une fois dressé l'état des lieux, place à l'action, car le génie français n'est pas mort. Cette « France périphérique », décrite depuis 2004 par le géographe Christophe Guilluy, concentrerait 80% des classes populaires, qui travaillent (quand ils le peuvent) sans se plaindre et ne brûlent pas le bien public. Cette France-là rassemble jeunes actifs, retraités modestes, ouvriers, employés, petits paysans, indépendants et autres professions intermédiaires. Ces Français-là, qui ne revendiquent que rarement, ont prouvé dès janvier 2019 leur capacité à se rassembler autour d'un mouvement constructif auquel nos élites ont d'abord proposé de créer des cahiers de doléances avant de jeter ceux-ci aux oubliettes (cela ne vous rappelle t-il rien? https://www.herodote.net/24_janvier_1789-evenement-17890124.php). Quelle arrogance !

La gestion de notre nation, dont les territoires sont ouverts à tous les vents de la mondialisation, est calamiteuse et a détruit durablement notre puissance économique: depuis 1974, la France a délaissé l'industrie pour l'économie de services et abandonné sa souveraineté. Quelle honte ! Pire, elle s'est couchée depuis devant une Europe dont les représentants décident de tout alors que ses représentants non élus par le peuple ne disposent d'aucune légitimité. Une Europe qui prétend s'occuper de tout mais ne réussit rien (à l'exemple de la campagne vaccinale). Ah, si seulement nous pouvions revivre le Second Empire, période prospère pour la France et ses campagnes : l'ouverture de lignes de chemin de fer permettait alors le désenclavement (et donc l'enrichissement) des zones rurales.

Nos anciens savaient pourtant ce qu'ils faisaient, eux qui mettaient tous leurs espoirs dans la culture de leurs terres. Les jeunes d'aujourd'hui, qui sont dotés du bons sens, reprennent le flambeau avec des initiatives diverses, à l'exemple de Trémargat, petit village breton (https://tremargat.fr) qui privilégia de longue date l'essor d'une agriculture raisonnée et anti productiviste: pas moins de seize exploitations agricoles sont installées sur 600 hectares d'une terre pourtant « déclassée », une maison de semences, puis des ateliers de transformation alimentaire et une épicerie associative virent le jour (https://www.france.tv/france-2/infrarouge/529613-les-pionniers-de-tremargat.html). Lors des élections, une seule liste se présente et le conseil municipal sera jugé sur la mise en place d'un projet inventé par les habitants eux-mêmes. Côté financement, on compte sur l'apport financier de groupes de consommateurs, ou autres financements participatifs.

Autre village, Saâles (Bas-Rhin)(https://saales.fr), qui misa dès 1995 sur la qualité de vie, le paysage, le bien-manger et la solidarité. Au fil des ans, les forêts éclaircies ont fait place à des plantations fruitières, puis à un marché des producteurs. Ne comptant que sur eux-mêmes, les habitants créèrent une maison des associations, une autre dédiée aux services et à la santé, avec médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, ostéopathes...sans oublier une chaufferie municipale alimentée au bois (la forêt communale compte 560 hectares) qui fournit le chauffage aux bâtiments communaux et à plusieurs habitats collectifs. Et Saâles de compter désormais 200 emplois (pour 820 habitants). Beau résultat !

Troisième exemple, Mazères-sur-Salat (Haute-Garonne) dont la municipalité (https://www.mazeres-sur-salat.fr/fr/index.html) racheta l'ancienne usine du papetier à cigarettes Riz-Lacroix, pour un euro symbolique. L'immense bâtisse fut ensuite transformée en plusieurs unités que la mairie loue à des entreprises pour un loyer dérisoire. Et ça marche. On projette désormais de convertir une autre partie de cette ancienne usine en espaces de travail partagé et en salle de sport, sans bien sûr oublier ses racines puisque l'endroit abrite déjà un musée consacré à l'ancien cigarettier.

Pour mener à bien les initiatives, il faut pouvoir compter sur trois entités : le créateur d'activité et ses réseaux, les structures publiques et associatives et les territoires d'implantation (les municipalités). Et même si Paris centralise toujours autant, ces trois exemples cités plus haut démontrent que la prise d'initiative locale est plus que jamais possible pour maitriser son avenir à condition d'avoir un projet qui tienne la route. Or, en France, c'est bien connu, on n'a pas de pétrole mais on a des idées ! (https://youtu.be/aHoJ130hQ3E). Et comme disait Charlotte Julian en 1972 « Tout le monde à la campagne » ! (https://youtu.be/t5jCu-9BY6o)

 

LE CLIN D'OEIL DE VALERIE !

Depuis un an, vous avez tous entendu parler de la crise sanitaire, mais connaissez-vous la complainte du légume (ci-dessous) ? A l'heure ou l'on veut imposer la pastèque (Pas steak!) comme emblème national, et que des écolos bobos durs de la feuille imposent aux enfants des cantines de manger « végé », ou sucrent aux citoyens l'arbre de Noël (l'odeur du sapin leur signifierait-elle la mort prochaine?), j'ai pensé que ce petit texte réveillerait nos neurones en ce retour de printemps « sans Haussmann » (désolé c'est tout ce que j'ai en magasin cette semaine) alors que la sève monte, monte, monte...à tel point que je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre quelques contrepèteries gourmandes et écolos bien sûr : 1) Mon flan est bien goutu 2) Le paysan regarde pousser les épis 3) Ça ne vaut pas un chou votre traduc ! 4) Votre poire a un goût de terrine 5) La cantinière a un horrifique bénéfice 6) Une gamelle de morilles 7) Vous avez de la mousse à la pistache ? 8) J'aime le goût de ce petit blanc 9) Je te donne ma croute à pâté 10) Le jus de sapin apaise mon angine (solutions en dessous de ce clin d'oeil).

A ceux qui préfèrent manger végétarien, je signale l'existence d'une récente étude (https://www.nestpick.com/fr/vegetarian-cities-index/) qui fournit l'index des villes végétariennes. Y sont abordés le prix des fruits et légumes, celui des protéines, le nombre, mais aussi le niveau de prix des restaurants végétariens et un classement des dix meilleurs restaurants de cette catégorie. On peut bien sûr trouver le pourcentage des restaurants végétaliens et végétariens dans chaque ville étudiée ainsi que les évènements et festivals végétariens organisés.

A la semaine prochaine !

(1- mon gland est bien foutu 2- le paysan regarde pisser les époux 3- Ca ne vaut pas un chat votre trou duc ! 4- Votre pine a un goût de terroir 5- La cantinière a un orifice bénéfique 6- une mamelle de gorilles 7-Vous avez de la pisse à la moustache 8-J'aime le bout de ce petit gland 9- Je te donne ma croupe à tâter 10- Le jus de sa pipe apaise mon engin)

SEQUENCE NOSTALGIE

Emission de débat française diffusée de 1981 à 1987, sur TF1, « Droit de Réponse » sera présentée par Michel Polac (https://youtu.be/6CeHO6doMEo). Ce programme hebdomadaire diffusé chaque samedi soir à 20h30, sera à l'origine de nombreuses polémiques en raison des divers intervenants venant exposer leur point de vue mais aussi pour la variété et la pertinence des sujets abordés, ce qui assura le succès de l'émission à l'antenne pendant plusieurs années. Des esclandres célèbres sont encore dans toutes les mémoires et avaient au moins le mérite d'exister: https://youtu.be/VzHhJyA2fwc, https://youtu.be/ywVCMXqQv5k, https://youtu.be/PL93VNdtd1o, https://youtu.be/oz8w92J0MFA, https://youtu.be/8CkyX4g9UMc, https://youtu.be/UAX9jgH9KAE, https://youtu.be/f6YazaKu1TU .

Autres liens de l'émission : https://youtu.be/JyU7Q625PGk, https://youtu.be/wXoF-264z0I, https://youtu.be/Ay6vMNWnDUo, https://youtu.be/SFoh6owYzBg.

« Droit de Réponse » avait été précédée par une autre émission de Michel Polac, « Post Scriptum », un rendez-vous qui fera du bruit : https://youtu.be/CVmHSNToXrM

UN PEU PLUS D'HUMOUR

Voici Arnaud Demanche et deux de ses sketchs : Joyeux coroniversaire (https://youtu.be/xpmv7kys3RI) et Un Français sur deux a un handicap (https://youtu.be/n4zQUDF09Ek)

 

Journées européennes des Métiers d'art du 6 au 11 avril

Une quarantaine des Plus Beaux Villages de France vont illustrer l’étroite association entre patrimoine et savoir-faire en étant partenaires des Journées Européennes des Métiers d’Art. 38 d'entre eux ont prévu des animations pendant ces six journées sur le thème des « Matières à l’œuvre ». Toutes les manifestations sont listées sur le site des Plus Beaux Villages de France, ainsi que les adresses des ateliers : https://www.journeesdesmetiersdart.fr/recherche_evenement?structure_porteuse=plus-beau-village-de-france

 

Le Tour de monde en...radio !

Confiné sans doute mais pas sourd pour autant ! Tant mieux car ce site tombe à point nommé : Radio Garden (https://radio.garden/live/toulo) laisse apparaître un globe terrestre (un peu comme celui du GlobeFlyer.com) sur lequel figurent des petits points verts. Chaque point correspond à une station de radio quelque part sur la planète. Amusez-vous à zoomer sur la partie du globe choisie et évadez-vous ! (Merci à Marie-Alice pour cette trouvaille)

 

L'Afrique vous ouvre ses bras cet été

A l'approche de l'été, saviez-vous qu'il y a des pays qui, loin de rejeter certaines populations, accueillent les touristes avec le minimum de contraintes. Ainsi, la Côte d'Ivoire, le Cameroun, le Cap-Vert, le Kenya et la Tanzanie simplifient les procédures en ces temps de COVID, avec l'aide de VISAMUNDI:

  •  Côte d'Ivoire : Ce pays offre tout ce dont les gens ont besoin en ce moment ! un mélange entre détente au milieu de paysages paradisiaques et un riche patrimoine historique. Valable uniquement pour une arrivée à l’Aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, l'e-Visa Côte d'Ivoire leur permet de rester jusqu'à 90 jours sur le territoire. Il vous faudra présenter un test PCR négatif réalisé sept jours avant le départ et remplir la déclaration de santé : https://deplacement-aerien.gouv.ci

  • Cameroun : C’est l'une des nouvelles destinations proposées par VISAMUNDI. Les démarches ont été simplifiées au maximum afin de vous permettre d'obtenir un visa en un temps record, soit cinq jours ouvrés. Malgré la saison des pluies, le Cameroun reste à découvrir durant l'été pour apprécier la diversité de ses villes (Yaoundé, Douala, Foumban...), ses musées, son artisanat, sa gastronomie... Il faudra présenter un test PCR de moins de 72 heures à l'embarquement et une quarantaine de 10 jours sera imposée seulement si le test antigénique à l'arrivée se révèle positif.

  • Cap-Vert : Au large de la côte ouest de l'Afrique, l'archipel du Cap-Vert permettra aux voyageurs de s’offrir une petite bulle d’oxygène au milieu de l’océan. Petit plus pour les voyageurs : VISAMUNDI propose l’e-Visa pour le Cap-Vert directement via un formulaire dédié. Les modalités sanitaires sont relativement simples : pas de quarantaine mais présentation d'un test PCR réalisé dans les 72 heures avant le vol.

  • Tanzanie / Kenya : ces deux pays sont connus pour leurs séjours mixtes (balnéaire et nature). Ils vous imposent aussi de remplir le formulaire de déclaration de santé, que vous trouverez sur https://ears.health.go.ke/airline_registration/ pour le Kenya. Pour cette dernière destination il faudra également présenter un test PCR de moins de 96 heures.

D’autres mesures sanitaires comme le port du masque, couvre-feu, peuvent s'imposer … mais toutes ces mesures évoluent très rapidement.

 

Les attentes des touristes européens pour se rendre en France

Une enquête du European Traveller Intelligence Monitor révèle les attentes et les préférences des touristes dans une centaine de destinations à travers le monde. La France figure toujours dans le classement des vingt destinations préférées mais avec des écarts importants en fonction des populations concernées. A l'heure actuelle, la France arrive en 4e position pour les Espagnols, en 7è position pour les Italiens, mais seulement à la 16è place pour les Néerlandais et 17è place pour les Allemands.

Même si la notoriété des produits touristiques français est inégale chez nos voisins, ils s’accordent cependant sur l’image positive qu’ils ont de la destination. Fans incontestés de l’Hexagone, 91% des Espagnols ont une image positive de la France, 68% souhaiteraient y aller en vacances et 34% envisagent de s’y rendre dans les trois prochaines années. Chez les Italiens, le constat est similaire : 87% d’entre eux ont une image positive de la France, 60% aimeraient y aller en vacances et 26% s’y voient dans les trois ans à venir. L’image reste très bonne chez les Allemands : 84% d’entre eux perçoivent la France positivement, 45% désireraient s’y rendre et 15% font le vœu d'y aller dans les trois ans. Les chiffres sont proches pour les Néerlandais : 81% ont une image positive de la France et 40% voudraient la visiter.

A chacun sa France : les Allemands privilégient indépendance et relaxation, tandis que les Italiens, eux, attendent de l'authenticité. Les Millenials néerlandais recherchent du confort et les Espagnols veulent prendre leur temps.

 

 

Quoi de neuf chez Larousse ?

Voici une sélection d'ouvrages attendus aux Editions Larousse pour ce second trimestre 2021 :

  • Ma Maison au naturel (trois titres : les secrets de l'ortie, de la lavande, de l'huile d'olive), cent recettes par livre à partir d'un ingrédient naturel. Sortie le 7 avril 2021.

  • En route pour l'autosuffisance, par Régine Quéva. Récupérer son eau de pluie, réduire sa communication, produire ses légumes...Sortie le 14 avril 2021.

  • Partir en van, par Pierre Rouxel et Camille Visage. Un guide complet pour préparer son circuit. Sortie le 21 avril 2021.

  • L'Officiel du jeu Scrabble, avec 66500 nouveaux mots. Sortie le 2 juin 2021.

  • Mini-guide des coquillages et crustacés, par Michel Luchesi. Sortie le 21 avril 2021.

  • Cahier Pierre Larousse : Êtes-vous certain que les mots qui se ressemblent s'assemblent ? Sortie le 19mai 2021.

  • Dictionnaire Larousse 2022. Sortie le 2 juin 2021.

  • Petit guide de survie au Japon. Sortie le 16 juin 2021.

 

 

Escapade japonaise

D’Hiroshima à Kobé en passant par les fabuleux jardins de Korakuen, le photogénique château d’Himeji, le plus ancien onsen (source chaude) du Japon ou encore la confidentielle vallée d’Iya, Setouchi et ses sept préfectures bordant la mer intérieure du Japon offrent le compromis idéal pour combiner les sites immanquables et hors des sentiers battus.

À une vingtaine de minutes en train de Kobé, l’illustre château féodal d’Himeji (littéralement « chemin de princesse »)(Hyogo) semble planer au-dessus de la ville. Sa silhouette altière lui a valu le surnom de « Château du héron blanc ». Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, il est l’un des édifices célèbres japonais à avoir été épargnés par les ravages du temps. Si jadis la forteresse exprimait majestueusement la puissance de son shogun, aujourd’hui, elle sert de décor à de nombreux tournages, tant pour le cinéma que pour la télévision ou la publicité.

Le Jardin de Korakuen (Okayama), classé parmi les trois plus beaux jardins du Japon, est un incontournable tant il fait partie du patrimoine historique et culturel du Japon. Sur 14 hectares, on croise de magnifiques spécimens d’arbres, des maisons de thé traditionnelles, une plantation de thé vert et d’anciens étangs de carpes japonaises. Situé à seulement 25 minutes de marche de la gare d'Okayama, il se visite avant ou après le château d’Okayama qui se dresse juste à proximité.(Le château d'Okayama sera fermé pour des travaux de rénovation importants du 1er juin jusqu’à l’automne 2022).

Non loin d’Hiroshima se situe l’un des sites touristiques majeurs du Japon : la majestueuse île de Miyajima (Hiroshima). Le monde entier connait son fameux O torii (portique sacré) flottant dans les flots de la mer intérieure du Japon. Il est cependant actuellement en travaux pour faire renaître sa belle couleur vermillon. Ce torii marque l’entrée du sanctuaire d’Itsukushima-Jinja. Pins et lanternes de pierre bornent le chemin qui mène au sanctuaire, haut lieu de la tradition religieuse shinto depuis le VIe siècle.

Les amoureux des grands espaces se donneront rendez-vous au parc quasi-national d’Akiyoshidai (Yamaguchi) dont le point d’orgue est sans aucun doute la cavité calcaire d’Akiyoshido. Son origine remonte à 300 millions d’années. Les 400 grottes qui la composent s’étendent sur près de 10 km et comportent des plafonds qui peuvent atteindre 80 m de haut. L’itinéraire emprunté par les touristes parcourant près d’un kilomètre de la caverne, est maintenu à une température confortable de 17 °C pendant toute l’année. Le parc naturel, qui n’est pas sans rappeler les plateaux irlandais tant sa verdure prédomine, est populaire pour les loisirs avec des pistes de randonnées, de VTT ou encore de course.

Au pied du mont Tsurugi, dans la préfecture de Tokushima sur l’île de Shikoku, des montagnes abruptes toisent une vallée profonde et boisée, où gorges, rivières, cascades et ponts suspendus dessinent des paysages grandioses. Bienvenue dans la vallée d’Iya. C’est un endroit idéal pour échapper à la foule et à la torpeur de l’été. Ce fut jadis, de par son isolement, le refuge des membres du clan Taira (également nommé Heike) qui s'y cachèrent pour échapper au clan ennemi des Minamoto dans les années 1180. D'ailleurs, nombre de leurs descendants sont encore installés dans la région. On découvre à Iya une toute nouvelle facette du Japon, un lieu rural, une nature à la beauté accidentée.

Dôgo Onsen (Ehime) n’est rien de moins que le plus ancien et le plus célèbre établissement thermal du Japon, qui accueille chaque année plus d’un million de visiteurs. C’est l’une des sources d’inspiration d’Hayao Miyazaki. Situé au nord-est de Matsuyama, dans la préfecture d’Ehime, Le Dôgo Onsen accueille les visiteurs depuis 3000 ans ! Tout en bois et d'inspiration Meiji, le bâtiment de trois étages recèle un véritable labyrinthe de couloirs, balcons et salons. Cet établissement de bain est teinté de légendes et de mythes ancestraux : un couple d'aigrettes, dont une blessée à la patte, se serait baignée dans les sources du Dôgo, et en serait ressortie totalement guérie.

Une courte traversée depuis le port de Takamatsu permet de découvrir Naoshima (Kagawa), l’une des îles les plus médiatisées à l’international grâce à l’art contemporain (l'endroit accueille la triennale d’art contemporain éponyme). Les musées d’art contemporain, dont beaucoup sont sortis de l’imagination fertile de l’architecte star Tadao Ando, côtoient les œuvres et installations des plus grands artistes et plasticiens, qu’ils soient japonais ou étrangers.


Les tests salivaires rapides, un outil de plus contre la COVID19

Jusqu'ici, il existe deux principaux tests évaluant la présence du coronavirus chez les patients : le test PCR et le test antigénique. Le premier consiste en un prélèvement nasopharyngé qui est analysé en laboratoire (résultat entre 8h00 et 48h00) et le second détecte la présence de protéines de structure du virus (antigènes). Là encore, il s'agit d'un prélèvement nasopharyngé effectué et analysé en pharmacie (résultat en 15-30 minutes). L'inconvénient de ces deux outils ? Ils doivent être réalisés par des professionnels.

Le test salivaire, lui, nécessite juste de cracher dans un tube (ou de frotter un coton-tige dans la bouche) puis d'envoyer le tout à l'analyse (résultat rapide, plus grand confort d'utilisation que le test RT-PCR, cout modeste mais test moins sensible donc pas recommandé pour le diagnostic de personnes symptomatiques). Malheureusement, ce nouveau test salivaire n'est pas disponible dans notre pays mais la Haute Autorité de Santé française s'est déclarée favorable à l'usage de test RT-PCR sur prélèvement salivaire dans le cadre de dépistages ciblés réguliers.

Un bémol toutefois concernant le test salivaire : les faux négatifs. Ces personnes (environ 4 pour 1000), potentiellement contagieuses, pensant qu'elles ne sont pas infectées, pourraient avoir une attitude à risque envers autrui et malgré elle.

Reconnaissons tout de même que les avantages de ce test l'emportent sur les inconvénients. Le cout du test (4€ au Royaume-Uni) est dix fois moins élevé que celui d'un test RT-PCR (43€) et sa mise en œuvre est plus facile et plus rapide.

 


2021, année Napoléon : Exposition « Dans le marbre et l'airain : la mémoire des Bonaparte en Corse » du 10 avril au 11 juillet 2021, à Ajaccio (2A)

>L’idée d’élever un monument à la mémoire de Napoléon Ier a occupé les esprits des élus ajacciens dès la création de l’Empire. Ce n’est toutefois qu’à partir du règne de Napoléon III que se met en place un chantier mémoriel destiné à pérenniser la dynastie des Bonaparte dans les lieux mêmes qui ont vu l’émergence de cette famille corse. À l’instar du continent, la Corse pratique la « statuomanie » et glorifie ses grands hommes. Ainsi, des monuments à la gloire des membres de la famille Bonaparte et des grands personnages qui ont illustré l’histoire insulaire sont érigés à Ajaccio, Bastia et Corte.Qui a commandité ces statues ? dans quelles conditions ont eu lieu les souscriptions ? avec quels moyens de financement ? à quels sculpteurs a-t-on fait appel ? Autant de questions auxquelles l’exposition va tenter de répondre. Musée national de la Maison Bonaparte : https://musees-nationaux-malmaison.fr/musee-maisonbonaparte/

 

Perspectives encourageantes pour l'industrie aéronautique en 2024

Selon Linus Bauer, conférencier sur le transport aérien à la « City University of London » et consultant en aviation, l'ampleur de l'aide gouvernementale, estimée à au moins 180 milliards de dollars américains à ce jour, a joué un rôle majeur dans le sauvetage d'un certain nombre de transporteurs traditionnels affaiblis, mais ce faisant, a aussi créé des déséquilibres à long terme au sein du secteur. L'impact de la crise est loin d'être derrière nous. La pandémie a plongé le secteur de l'aviation dans une crise bien plus profonde que celles qui ont suivi le 11 septembre et la crise financière mondiale de 2008. Une longue période de croissance soutenue a été stoppée net en 2020 et les prochaines années seront consacrées à essayer de retrouver les niveaux d'avant COVID-19. Même si les vaccins ont considérablement ralenti la propagation du virus, le ralentissement économique provoqué par la pandémie devrait se poursuivre et avoir un impact négatif sur la demande de voyages d'affaires pendant la phase de reprise. En outre, on estime qu'environ 300 millions de personnes dans le monde, tous secteurs confondus, ont perdu leur emploi à cause de cette crise. Ces pertes d'emplois risquent d'avoir des répercussions importantes et durables sur l'économie mondiale et la demande de voyages en avion.

Des pertes importantes dans le secteur de l'aviation se poursuivront en 2021, même si les performances devraient s'améliorer au cours des prochains mois dans diverses régions du monde. Toutefois, les facteurs de performance en 2021 montrent déjà des améliorations par rapport à 2020 et le second semestre 2021 devrait connaître une certaine amélioration après un premier semestre 2021 difficile. Les mesures drastiques de réduction des coûts devraient se combiner à une augmentation de la demande de voyages en avion au cours de l'année 2021 (par exemple, la réouverture des frontières avec des protocoles de test et la disponibilité généralisée d'un vaccin, comme on l'a vu dans la région du Golfe) pour que l'industrie devienne positive au quatrième trimestre de 2021. Suite à la vaccination massive, à la réouverture des frontières et à la capacité des compagnies aériennes à développer leurs activités de fret, Linus Bauer pense que l'industrie de l'aviation commerciale se reconstruira en 2021, avant une reprise de l'industrie en 2022-2023, puis une émergence plus forte que les niveaux d'avant la crise à partir de 2024 ».

 

Le Thé des Ecrivains Antoine de Saint-Exupéry

Alors qu’Antoine de Saint-Exupéry a fêté ses 120 ans le 29 juin dernier et que Le Petit Prince fête ses 75 ans cette année, Le Thé des Ecrivains et la Fondation Antoine de Saint-Exupéry sont heureux de vous présenter : Le thé des Ecrivains Antoine de Saint-Exupéry, une thé Blanc Bio de Chine Fujian aux notes subtiles de cardamone, de pétales de rose, de gingembre, d'arômes de rose et de fleur d'oranger. Son goût est à la fois fleuri et frais, avec une robe jaune claire. Faible en théine, il supporte une infusion de 4 à 20 minutes à une température de 60°-70°. Il peut aussi se boire glacé. Savoureux, délicieux et solidaire, le thé des Ecrivains reverse un euro par boite vendue (19,50€) à la Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la jeunesse. Ce thé est disponible auprès de Saint-Exupéry Collection (www.saintexuperycollection.com), Thé des Ecrivains (www.thedesecrivains.com), et autres points de vente (Le Petit Prince Store à Paris 6è, et Le Thé des Ecrivains Dordogne/Périgord à Montignac (24).

 

Visites commentées dans cinq parcs et jardins de monuments nationaux

Le Centre des monuments nationaux propose des visites commentées en extérieur dans les parcs et jardins des monuments nationaux suivants : le château de Champs-sur-Marne, le château de Rambouillet, le château d’Azay-le-Rideau, la villa Savoye et le château de Maisons. Les visiteurs seront accueillis dans la limite de cinq participants par visite et dans le strict respect des consignes sanitaires. Ils devront présenter un billet horodaté acheté préalablement sur internet au tarif de 5€, ou réservé à titre gratuit pour les moins de 18 ans. :

 

  • Parc du château de Rambouillet :  au cours d’une visite thématique « Quand façades et jardins nous racontent Rambouillet ! », un guide commentera l’histoire de ce château ancestral d’une façon originale et dynamique. Il livrera ainsi les clés pour comprendre la richesse de ce monument singulier. Chaque vendredi depuis le 26 mars 2021, à 11h et 15h. Visite d’une heure, sans accès à l’intérieur (www.chateau-rambouillet.fr)

  • Parc du château de Champs-sur-Marne : en compagnie d’un agent du domaine, les visiteurs découvriront la grande histoire du parc du château de Champs-sur-Marne. La vie quotidienne de ce parc de 85 hectares leur sera également racontée, et notamment les découvertes botaniques et les surprises que recèlent ces espaces à l’arrivée du printemps. Les mercredis après-midi, une balade contée pour les enfants de 4 à 10 ans sera proposée. Chaque jeudi à partir du jeudi 8 avril à 15h, chaque dimanche à partir du 11 avril à 11h, 14h et 15h30, chaque mercredi à partir du 7 avril à 14h30 et 15h30 – visite à destination des familles, adaptée pour les enfants de 4 à 10 ans. Visite d’une heure, sans accès à l’intérieur (www.chateau-champs-sur-marne.fr)

  • Parc du château d’Azay-le-Rideau : une déambulation "D'une tour à l'autre" sera proposée dans le parc à l’anglaise du château et permettra de découvrir le monument sous un angle extérieur et d’en admirer toute l’architecture Renaissance. Tous les jours du 1er au 30 avril 2021.Horaires : 10h15,11h,11h15,14h15,15h et 15h45. Visite d’une heure, sans accès à l’intérieur (www.azay-le-rideau.fr)

  • Jardin de la villa Savoye à Poissy : pour qui fut-elle construite, quels sont les cinq points de cette architecture nouvelle, et en quoi est-elle emblématique du travail de Le Corbusier ? Depuis le jardin de la villa Savoye, les visiteurs sont invités à une découverte inédite de la Villa Savoye, édifice majeur de l'architecte Le Corbusier. Les samedis 10, 17 avril, et les dimanches 11 et 18 avril . Horaires : 14h et 15h. Visite de 45 minutes, sans accès à l’intérieur (www.villa-savoye.fr)

  • Parc du château de Maisons à Maisons-Laffitte : un voyage dans le temps sera proposé à travers l’histoire du château de Maisons, chef-d’œuvre de François Mansart. Ainsi, depuis le parc, les visiteurs découvriront les secrets de l’architecture classique. Les samedis 10, 17 avril , les dimanches 11 et 18 avril. Horaires : 14h et à 15h. Visite de 45 minutes, sans accès à l’intérieur (www.chateau-maisons.fr)


La villa du temps retrouvé (14)


Ce nouveau lieu sera consacré dès le printemps prochain aux cultures de la Belle Époque pour découvrir et comprendre l'âge d'or de la Côte Fleurie à la Belle Époque, en suivant les pas de Marcel Proust. Ce dernier, qui séjourna à Cabourg les étés de 1907 à 1914, où il écrivit des pages fondamentales de « À la recherche du temps perdu », servira d’inspirateur pour le contenu des collections et pour l'ambiance du musée. Celui-ci s’installe dans la villa historique acquise par la Ville de Cabourg. La Villa Bon Abri, construite dans les années 1860 par la famille d'architectes Parent, amie de Marcel Proust, fait partie des maisons remarquables du dispositif « site patrimonial remarquable » qui protège le cœur historique de Cabourg depuis 2018. Le projet s'appuie sur un comité scientifique et culturel constitué de nombreuses personnalités du domaine artistique, patrimonial, littéraire, scientifique et économique. Il va inviter les visiteurs à remonter le temps pour se retrouver aux côtés de l’auteur dans le décor et l’atmosphère d’une grande maison de Cabourg en 1900, où il croisera les personnages de ses romans, des objets, des films, des musiques, des livres de la période de la Belle Époque. Par ailleurs, le parcours de la Villa sera jalonné d'un espace permanent présentant l'histoire de Cabourg et de son territoire, d'espaces semi permanents évoquant l'ambiance proustienne de Balbec ainsi que la création artistique en Normandie, et d'espaces temporaires destinés à accueillir des expositions sur des aspects plus populaires de la culture de la Belle Époque.

https://cabourg.fr/villadutempsretrouve

 

Prix de l'eau dans plus de 100 villes dans le monde

Une enquête de Holidu s'est penchée sur l'un des postes de dépenses des voyageurs : l'eau. L'enquête a examiné le prix de l’eau du robinet et de l’eau en bouteille dans plus de 100 villes du monde entier, en calculant les coûts moyens de l'eau dans chacune d’entre elles. Ces villes ont été sélectionnées non seulement pour leur popularité en tant que destinations touristiques, mais aussi en tant que lieux où le risque de pénurie d’eau est le plus élevé, afin d’informer les voyageurs des restrictions auxquelles ils peuvent être confrontés. Holidu s'est penché sur la qualité de l'eau du robinet, puis son coût mensuel de consommation, avant de se consacrer à l'eau en bouteille (en prenant dans chaque ville le prix d'une bouteille d'eau typique et abordable disponible en supermarché, puis en examinant le prix moyen par bouteille des trois marques Evian, Perrier/Nestlé et l'eau de marque locale dans chaque ville). Première constatation : la consommation mondiale moyenne d'eau par personne et par mois est de 15 m3.

Dans l'indice des prix de l'eau, si la France n'apparaît pas dans les dix premiers du classement, Bruxelles (Belgique) est n°5 du classement des villes offrant les prix les plus bas pour une bouteille d'eau typique de 500 ml avec une moyenne de 0.15€ 0.15

  • Une bouteille d'eau typique de 500 ml coûte les yeux de la tête à Oslo, en Norvège, avec 1,52 €, et quasiment rien à Beyrouth, au Liban, avec 0,03 €. Si l'on compare les prix de plusieurs marques d'eau, c'est toujours à Oslo que l'eau en bouteille est la plus chère de l'indice, avec un coût de 194,90 % supérieur à la moyenne mondiale, suivie par Tel Aviv, en Israël (+123,90 %) et de New York, aux États-Unis (+76,42 %). Istanbul (Turquie) offre les bouteilles d’eau les moins chères, toutes marques confondues, avec un prix inférieur de 69,43 % à la moyenne, suivie de Naples (-67,45 %) et de Milan, en Italie (-51,25 %). Bruxelles est huitième avec -45.12%.

  • Les habitants d'Oslo paient également l'eau du robinet plus cher (soit 212,24 % de plus que le prix moyen mondial), suivis des habitants de San Francisco, aux États-Unis (+183,60 %) et de Wellington, en Nouvelle-Zélande (+173,23 %). Les habitants de Riyad, en Arabie saoudite, sont ceux qui paient le moins cher (98,17 % de moins que le prix moyen), suivis par ceux du Caire, en Égypte (-96,30 %) et de Karachi, au Pakistan (-95,71 %).

  • Innsbruck, en Autriche, obtient le meilleur score de qualité de l'eau du robinet, suivie d'Helsinki, en Finlande, et de Vienne, en Autriche. Lagos, au Nigéria, a le score le plus bas, suivi de Karachi, au Pakistan, et de Dakar, au Sénégal.

Les détails de cette étude se trouvent sur https://www.holidu.fr/magazine/indice-prix-eau ;

 

Para'vols antivol

À la plage, tout le monde rencontre les mêmes soucis. Il est difficile de faire tenir son parasol dans le sable ou les galets, et chaque année, des personnes sont blessées par des parasols qui s’envolent. L’autre problème, ce sont les vols, de plus en plus fréquents sur les plages. Comment profiter de la baignade quand on a peur de se faire dérober ses affaires ?

Para'vols a résolu ces problèmes en concevant le parasol antivol et anti-envol : léger (environ 1.5 kg) il a été conçu de façon à être très facile à installer. Il est doté d’une pelle intégrée qui permet de creuser un trou dans lequel on dépose le pied. Une fois recouverte de sable, la pelle agit comme une ancre, et garantit l'accroche du parasol, même en cas de vent fort. Pour protéger ses affaires, il suffit de placer celles-ci dans le coffre, de fermer le couvercle et de le sécuriser avec un cadenas à code. Le retrait du pied est aussi simple que son installation, et ne prend que quelques secondes. Il suffit de défaire le cadenas et de s’en servir comme une poignée : en tirant à 45 °, le pied sort tout simplement du sable. Para’vols sera très utile pour attacher votre sac, et pour les propriétaires de chiens, vous garderez votre meilleur ami en sécurité et à l’ombre.Ce produit est breveté Made in France et existe en quatre modèles (basic, éco, luxe et clubs). https://parasolplage.fr/en/


5è Forum des chemins les 9, 10 et 11 avril 2021

Le Forum des chemins, organisé par l’hebdomadaire Le Pèlerin et le Forum104, se tiendra du 9 au 11 avril. En raison des incertitudes liées à la crise sanitaire, ses organisateurs proposent une formule innovante : trois visioconférences en direct (à regarder sur internet), lors desquelles les participants pourront intervenir et poser des questions. Au programme : le vendredi 9 avril 19h30-21h : « Mille et un chemins de pèlerinage : lequel choisir ? », visioconférence en direct avec Fabienne Bodan (grande voyageuse et journaliste) et Gaële de La Brosse (journaliste au Pèlerin), animée par Cécile Picco (journaliste au Pèlerin). le samedi 10 avril 18h30 – 19h30 : « Éloge des chemins pour le monde qui vient », visioconférence en direct avec David Le Breton (anthropologue et sociologue, auteur notamment de Marcher la vie [Métailié, 2020]) et Charlotte Jousseaume (écrivain, journaliste, animatrice d’ateliers d’écriture et grande marcheuse, auteur notamment de Le silence est ma joie [Albin Michel, 2010]), animée par Frédéric Rochet. Le samedi 10 avril (20h – 21h15) : « La marche, une expérience du sacré », visioconférence en direct avec l’invité d’honneur, Frédéric Lenoir (philosophe et écrivain), animée par Muriel Fauriat (journaliste au Pèlerin). le dimanche 11 avril après-midi (13 h 45 – 17 h) : balades dans toute la France sur les différents chemins de pèlerinage. Une quinzaine de randonnées programmées en France et en Belgique seront ouvertes au public. Rendez-vous sur place à 13 h 45, départ à 14 h, fin à 17 h. Jauge : 10 inscrits maximum (en plus d’un ou deux organisateurs) (en raison des directives gouvernementales). Tarif : 10 euros par personne, masque obligatoire, ainsi que le respect des gestes barrières. https://www.lepelerin.com/chemins-pelerinages/5e-forum-des-chemins-le-rendez-vous-des-pelerins-et-des-marcheurs-en-quete-de-sens/


Sortie philatélique

Ce 6 avril 2021, La Poste émet un timbre de la série touristique qui met à l’honneur la commune de Pont-en-Royans en Isère, célèbre pour ses maisons suspendues. Cette série a été initiée par La Poste en 1929. Niché entre eau et roche, le village de Pont-en-Royans dévoile l’un des plus jolis ensembles du Dauphiné. Village pittoresque par excellence, il regorge de ruelles étroites, nous fait voir de beaux remparts, mais surtout nous séduit avec ses superbes maisons suspendues aux façades colorées datant du XVIe siècle, des demeures classées au titre des monuments historiques depuis 1944.

Le nom de la localité est attesté depuis le XIIIe siècle comme l’un des points d’entrée du Vercors et des gorges de la Bourne. Le terme « pont » désigne lui-même le passage construit là où la rivière est la plus étroite. Pont-en-Royans devient rapidement un lieu stratégique et il faut pouvoir répondre aux exigences du commerce du bois du massif du Vercors : on a alors l’idée de construire des maisons suspendues au-dessus de la Bourne. Cela répond à la fois aux besoins des bûcherons et aux contraintes de l’environnement, tout en faisant gagner de la place. Le village a toujours gardé ce charme de petit îlot perdu dans l’immensité de la nature, comme le disait Stendhal à son époque : « Après avoir traversé la jolie forêt de Claix, […] et au bas du coteau nous avons aperçu Pont-en-Royans. Ce village est placé là au bout du monde, tout à fait contre un rocher à pic. » Mais Pont-en-Royans n’a rien du village endormi, puisqu'il abrite un musée de l’Eau qui plonge littéralement les visiteurs dans une expérience ludique et immersive à la découverte des secrets de l’eau. Et pour les plus courageux, la commune propose différents circuits de marche et de randonnée permettant notamment de découvrir le fantastique belvédère des trois châteaux, car oui, nous ne vous l’avons pas encore dit, mais l’histoire de Pont-en-Royans est si riche que trois édifices se sont succédé depuis l’occupation celte et jusqu’au XVIIe-XVIIIe siècle. Tirage : 516000 exemplaires. 1,28€ Lettre prioritaire.

 

A la découverte de la sauce emblématique japonaise

Brunes et épaisses, les sauces Otafuku sont populaires au Japon. La première d'entre elles, Okonomi Sauce, es douce, au goût fruité et confectionnée à partir de tomates, oignons et pommes, d'épices (une dizaine de variétés) et de vinaigres. La datte reste cependant son principal ingrédient, au goût suave et sucré. Cette sauce est née des pénuries que connurent les habitants d'Hiroshima après 1945 et est indissociable de l'Okonomiyaki (galette de légumes rustique), plat emblématique de la gastronomie nippone.

La sauce Yakisoba, elle, accompagne merveilleusement les nouilles du même nom. Ce plat à base de nouilles de blé est accompagné de viande et de légumes émincés préalablement cuits et sublimé par une sauce contenant du soja, du saké et du mirin. Ne contenant aucun produit animal, cette sauce Yakisoba est adaptée aux végétariens et s'accorde également avec les mets occidentaux. En vente dans les épiceries japonaises et en ligne (https://takumif.com/, https://www.kioko.fr/fr/ et https://www.satsuki.fr/)

 

Art Paris 2021, reporté du 9 au 12 septembre 2021

Première foire artistique post-confinement à s’être tenue dans le monde en septembre 2020, Art Paris qui devait se tenir du 8 au 11 avril est à nouveau reportée du 9 au 12 septembre prochain au Grand Palais Éphémère du Champ-de-Mars (spectaculaire structure temporaire du XXIe siècle imaginée par l’archi­tecte Jean-Michel Wilmotte, au pied de l’École Militaire et dans l’aligne­ment de la Tour Eiffel) qui abritera les événements parisiens du Grand Palais jusqu’à sa réouverture à l’occasion des Jeux Olympiques de 2024. Rendez-vous majeur pour l’art moderne et contemporain au printemps, la 23e édition réunira 140 galeries d’art moderne et contemporain de 23 pays, venues majoritairement d’Europe, mais aussi de rivages plus lointains comme la Corée, la Colombie, la Côte d’Ivoire, le Guate­mala ou l’Uruguay. À la fois régionale et cosmopolite, l’édition 2021, qui compte 38 % de nouveaux participants, se distingue par l’arrivée ou le retour de galeries de haut-vol comme Art : Concept, Continua, Chantal Crousel, Frank Elbaz, Jeanne Bucher Jaeger, Massimo de Carlo, Max Hetzler, Lelong & Co, Kamel Mennour, Perrotin ou Ropac, qui rejoignent les fidèles comme Nathalie Obadia, Lahumière, Templon. Ces galeries prestigieuses cohabiteront avec des « galeries d’auteur » comme Martine Aboucaya, Jean Fournier, Suzanne Tara­sieve, Anne-Sarah Bénichou ou encore Vincent Sator et des enseignes émergentes telles que Derouillon, Galerie Pact, Stems ou Marguo.

Orientée vers la découverte ou la redécouverte, Art Paris encourage la présentation d’expositions monographiques tout en soutenant les jeunes galeries et la création émergente au sein du secteur « Promesses » qui réunit une dizaine d’exposants. Sous le titre Portrait et figuration, le commissaire d’expositions indépendant Hervé Mikaeloff livrera son regard sur la scène hexagonale à tra­vers une sélection de 20 artistes parmi les galeries participantes. https://www.artparis.com/fr

 

Une nouveauté chez Terra Botanica (49)

Pour sa réouverture le week-end dernier le premier parc à thème européen consacré au monde végétal, Terrabotanica, a présenté son cinquième univers : Mystères de la Forêt. Cet espace de 7 000 m2 combine parcours ludiques à la cime des arbres et un circuit pédagogique pour découvrir les secrets de la forêt. « Les Mystères de la forêt » sera, à compter de 2021, le 5ème univers de Terra Botanica, au cœur d’un bois de 20 hectares situé à proximité du centre du parc. « Cette zone était jusqu’alors inexploitée alors qu’elle est, par essence, une des plus belles représentations du végétal, préservée dans son milieu naturel avec une vue imprenable sur les basses vallées angevines, classées Natura 2000 » explique Pierre Watrelot, le directeur de Terra Botanica.

« Sur 1500 m2, nous allons créer plusieurs parcours, avec des passerelles et des cabanes dans les arbres. Selon les circuits, le visiteur se retrouvera dans une ambiance zen propice à l’observation de la faune et la flore, ou alors plutôt dans un environnement ludique et acrobatique avec des mers de filets entre les arbres pour des moments de grandes respirations. Au sol, conté par des géants, un parcours pédagogique livrera tous les secrets et mystères des arbres de la forêt, comme par exemple ceux de la communication et l’entraide entre les espèces végétales ».

Cette innovation en appelle une autre puisque, dès cet été, Terra Botanica proposera également d’autres nouveautés parmi lesquelles « Le souffle d’Éole », un nouvel espace autour du land art situé près du ballon captif, un des emblèmes du parc. Ce jardin construit autour de graminées évoquera notamment l’importance de l’élément « vent » pour la pollinisation des plantes. Et de servir par ailleurs d’écrin à une programmation d’événements culturels. https://www.terrabotanica.fr/>

 

Exposition « Madame rêve en Bovary », dans le cadre de l'Année Flaubert (76)

Héroïne moderne, Emma Bovary a choqué ses contemporains et marqué plusieurs générations de lecteurs. Ce personnage de fiction a inspiré les artistes, qu’ils soient illustrateurs, musiciens ou cinéastes, et chacun d’entre nous imagine sa propre représentation d’Emma Bovary, d’Isabelle Huppert à Mia Wasikowska. L’œuvre littéraire de Gustave Flaubert Madame Bovary s’inscrit dans un territoire, celui de la Normandie et plus particulièrement de la Seine-Maritime. C’est pourquoi le Musée des Traditions et Arts Normands, riche de ses collections, présente « hors les murs » l’exposition Madame rêve en Bovary dans deux lieux emblématiques, la Maison Marrou et l’Opéra de Rouen. La scénographie innovante de Jean Oddes entraîne le visiteur dans un parcours immersif et une interprétation contemporaine de l’œuvre de Gustave Flaubert, à l’occasion du bicentenaire de sa naissance en 2021. Du 9 avril au 14 novembre 2021 à la Maison Marrou et à l’Opéra de Rouen. https://www.chateaudemartainville.fr/fr/home/

« Voyages Vert Vous » sur TV5 Monde depuis le 3 avril

Co-produite par TV5MONDE et TOURMAG, cette série de 30 épisodes de 5 minutes avec pour thématique le tourisme durable va passer du web au petit écran. Déjà disponible sur le site Voyage de TV5MONDE, l'émission "Voyages Vert Vous", animée par Laurie Medina, sera diffusée sur à l'antenne chaque jour sur toutes les chaînes de TV5MONDE. Depuis le 3 avril, un épisode est diffusé chaque jour sur toutes les chaînes de TV5MONDE, à 17h55 (heure de Paris) sur TV5MONDE France Belgique Suisse. Co-produite par TV5MONDE et TOURMAG, réalisée par Laurie Medina, Voyages Vert Vous emmène les téléspectateurs aux quatre coins du monde pour y découvrir les merveilles de la planète mais également les nombreuses initiatives d'anonymes œuvrant au quotidien pour la protéger.
Au programme de ces 30 épisodes : la découverte des rails du Gornergrat en Suisse, le folklore tchèque en Moravie, les actions agro-écologiques en Andalousie, les ressources insolites du Sri-Lanka, les hébergements solidaires à Biarritz en France mais aussi l'exploration des régions méconnues d'Abitibi-Témiscamingue au Québec, les étendues glacées d'Islande, les routes sauvages irlandaises ou encore l'observation de l'incroyable biodiversité marine de l'île de La Réunion.



 

Vous en portez peut être sans connaître pour autant ses origines. L'article de cette semaine se penche sur le vêtement le plus porté sur la planète, le jean. D'où vient-il ? Quelle est son histoire et comment est-il apparu ?

Comme à l'accoutumée, et devant le bazar généralisé du au COVID, je vous conseille de vous assurer que les attractions annoncées dans cette lettre sont bien ouvertes avant de vous déplacer. Et rappelez-vous (ce qu'on ne vous dit pas dans les médias) que le plus utile des objets à détenir chez soi (ou sur soi) est un oxymètre servant à mesurer en une minute son taux d'oxygénation dans le sang (un résultat égal ou supérieur à 90 est satisfaisant) afin de lever un doute si vous craignez d'avoir attrapé le coronavirus. Bonne semaine à tous !

Yves

 

Classement des dix premiers pays qui ont visité ce site la semaine dernière : 1) France 2) Chine 3) Etats-Unis 4) Canada 5) Belgique 6) Royaume-Uni 7) Suisse 8) Italie 9) Nouvelle Calédonie 10) Argentine


 




Exposition "Jean" (Cité des Sciences et de l'Industrie, Paris, France)


Ce vêtement qu'on appelle Jean, est l'habit le plus porté sur la planète (il s'en vend 73 par seconde...soit 2 302 128 000 pièces chaque année) et par toutes sortes de gens. Une histoire extraordinaire que nous raconte la Cité des Sciences et de l'Industrie (Paris 19è) à travers une exposition, « Jean », que l'on peut visiter au choix, sur place (dans le respect des mesures anti-Covid) ou en ligne (sur internet) jusqu'au 22 janvier 2022 (...)


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