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Lettre envoyée le 28/05/2012


 

Lundi 28 mai 2012---------------------La Lettre N°66--------------------Chers lecteurs!----------------Oui, j'étais bien en Colombie la semaine dernière et j'ai visité beaucoup de choses: La vieille ville tout d'abord avec son quartier de la Candelaria et ses anciennes maisons coloniales, sn opéra, ses églises. Ensuite j'ai fiat une halte à la Fondation Botero, cet artiste colombien qui peint des grosses dames (enfin, pas que...) difformes et jolies à la fois. Puis, je me suis rendu à la Cathédrale de sel de Zipaquira à une cinquantaine de kilomètres de Bogota et ...à 180 mètres sous terre. Quelle réalisation cette cathédrale entièrement creusée dans la roche de sel par la main de l'homme. Les photos que j'ai ramenées témoignent des efforts colossaux qu'il a fallu à 127 mineurs durant trois années et demi pour arriver à ce résultat. Sur le chemin du retour, j'ai terminé ma journée en visitant le musée de l'or de Bogota, lieu incontournable offrant de découvrir près de 30 000 objets en or. Ces réalisations permettent de lever un peu le voile sur ces civilisations précolombiennes et leurs croyances, civilisations trop vite décimées par l'homme occidental (et ses microbes!) et sa soif de richesses. Mon séjour fut passionnant mais fatigant, à 2650 mètres d'altitude. Je n'étais pas retourné dans la capitale colombienne depuis des années et je n'avais qu'un souvenir flou de cette « terre fertile » (comme disaient les ancêtres). Une fois de plus, je regrette que nos médias ne parle de la Colombie que lorsqu'un de leurs confrères est enlevé par les Farc, jetant ainsi l'opprobre sur tout un peuple fier et orgueilleux certes mais très accueillant. Il est vrai que Bogota n'est pas Tokyo, que les tags défigurent encore trop souvent la capitale et que les routes pourraient être mieux entretenues. Mais c'est cela l'Amérique latine: L'exubérance des comportements au milieu d'un joyeux désordre assortie d'une tradition de l'accueil inégalée. Et, parfois, au milieu de tout cela, un détail inattendu qui vous cloue sur place comme dans ce restaurant Kokoriko (c'est son nom!) où l'on m'apporta une paire de gants en plastique pour manger mon poulet avec les doigts sans me salir. Le tout avec le sourire. Ce pays a conservé la joie de vivre que nous n'avons plus, et l'audace que nous avons perdue. Je vous laisse donc à la lecture de ces quatre sujets en espérant qu'ils vous divertiront. A la semaine prochaine!------------Yves Chapelain.








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