Mercredi 26 décembre 2012
Ne vous y trompez pas ! L'exposition que je visite aujourd'hui vous fera une forte impression, même si ce que vous croyez voir n'est pas forcément ce que vous voyez. Vous me suivez ? Nous voici au Musée des Arts décoratifs (Paris Rivoli) qui nous emmène au paradis du trompe-l'oeil. Comme son nom l'indique, le trompe-l'oeil est destiné à tromper l'oeil, et trouve son origine dans les fresques et mosaïques antiques. Cet art tend à restituer l'objet avec la plus grande vérité possible, en donnant surtout l'illusion du relief. Pour y parvenir, le peintre n'utilise qu'une profondeur restreinte et le contraste d'un premier plan clair qui se détache sur un arrière-plan sombre. Le récit le plus ancien marquant le début de ce qu'on pourrait appeler un art, est celui de Pline l'Ancien. Auteur et naturaliste romain, celui-ci rapporta dans son Histoire naturelle comment le peintre Zeuxis avait représenté des raisins si parfaits que des oiseaux vinrent voleter autour. Le trompe l'oeil est donc un genre pictural destiné à jouer sur la confusion de la perception du spectateur, lequel sachant qu'il se trouve devant un tableau ou une peinture, est malgré tout trompé sur les moyens d'obtenir cette illusion. Au commencement, la peinture figura sur des murs puis sur des toiles. Cette figuration mena à des lois de perspectives et développa une technicité picturale relevant du talent artistique. L'Antiquité est certes le point de départ de cette illusion mais la Renaissance, le Maniérisme, puis la période Baroque amplifieront ce phénomène à travers deux techniques, la perspective et le clair-obscur.
L'utilisation de ces deux techniques recouvre différentes réalités (l'imitation, le pastiche ou les illusions d'optique) et s'applique à l'objet (céramique,orfèvrerie, papier-peint, bijou...) mais aussi à la mode ou à l'affiche. Cette tromperie de l'oeil concerne aussi bien la matière, la technique, le sujet que l'usage. Par exemple, de nombreuses matières vont être imitées par d'autres : La céramique imitera le jaspe, les roches rares, le porphyre ou l'or, tandis que le linoléum imitera le plancher, le strass, le diamant, et la broderie, le bijou... Plus l'artiste sera virtuose, plus l'effet recherché sera grandiose. Et le trompe-l’œil de devenir un art dont les savoir-faire sont maitrisés par des artisans. On découvre ainsi que le papier-peint est le support idéal de cette forme d'expression, car il est capable de toutes les illusions, reproduit tous les matériaux (bois, laque, faïence, paille, velours ciselé) et peut même remplacer une huile sur toile et son encadrement doré. Ci-dessous, on peut par exemple observer un papier-peint à motifs répétitifs qui consiste un un papier rabouté, avec fond brossé à la maingris. Il fut fabriqué vers 1820 par la Manufacture Joseph Dufour (Paris). La galerie Ombre et Lumière nous montre que ces techniques d'ombre et de lumière suggèrent une troisième dimension. Un bon moyen d'atteindre la virtuosité sans l'usage de la couleur (comme dans la vitrine sur la deuxième photo ci-dessous) en jouant sur les ombres portées ou reçues, les formes et les dispositions. Les papiers-peints sont enfin souvent utilisés pour représenter des éléments d'architecture comme les colonnes, soubassements et corniches.


L'objet lui-même nous trompe sur sa matière comme sur sa fonction, tout comme il peut cacher un autre objet. Une façon de dissimuler ce qui doit rester discret et jouer sur la notion de surprise. L'objet peut par exemple nous tromper sur son époque ( le Moyen-âge réécrit l'Antique, le XIX ème siècle imite le Moyen-âge, la Renaissance...) grâce au talent de créateurs comme Théodore Deck qui revisite les arts de l'Islam. Personnalité centrale de la céramique française au XIX ème siècle, celui-ci parfait son art lors d'un séjour en Allemagne avant de créer sa propre fabrique en 1858, avec son frère. Il se lance dans la fabrication d'émaux transparents dont il se servira pour créer ses effets de relief. Gabriel Viardot, lui, est un ébéniste parisien, spécialisé dans la production de meubles « genre chinois-japonais » vers la fin du XIX ème siècle, des meubles réalisés grâce à des panneaux laqués et en relief (provenant directement des deux pays) et ornés d'incrustations de nacre de Tonkin. C'est ce système de références qui va servir de ressort aux publicitaires du XX ème siècle afin de réaliser leurs campagnes.
Les jeux fondés sur les mécanismes de la vision, effets d'optique et illusions virtuelles seront aussi utilisés pour troubler la perception du réel. La mode en fera grand usage, du XVIII ème au XIX ème siècle, avec l'utilisation de perruques, tournures et faux-cul.

L'exposition « Trompe l'oeil, imitations, pastiches et autres illusions » vous transporte à travers les siècles et les matières. Près de 400 objets ( dont certains sont exposés pour la première fois) réunis en douze thèmes ( Les 2D sont pipées, Une matière peut en cacher une autre, Faire comme si, copie conforme, Ca trompe énormément, à la manière de, cousu de fil blanc, faux-cul, ceci n'est pas une period room, Ombre et lumière, Au naturel et Optique hypnotique) témoignent de ces inventions techniques et artistiques. L'exposition est installée sur deux niveaux et proposent aux visiteurs des carnets de fiches plastifiées commentant les objets exposés. A utiliser sans réserve !

Examinons par exemple le clair-obscur dont je vous parlais tout à l'heure. Il est une pratique artistique qui permet de produire sur le plan de l'image des effets de relief par la reproduction des effets de l'ombre et de la lumière sur des volumes perceptibles dans l'espace réel. Et qui consiste généralement à réaliser des gradations de couleur sombre sur un support plus ou moins clair ou bien l'inverse, c'est à dire des couleurs claires sur un support sombre. Dès le début du XVI ème siècle, on effectue le clair-obscur sous la forme d'un dessin en utilisant un papier teinté en demi-teinte. Lorsque le clair-obscur est réalisé sans que l'on puisse percevoir la transition, grâce à des gradations fondues, on parle de sfumato (Ce mot date de l'époque de Leonard de Vinci). Par contre, lorsque des parties claires côtoient immédiatement et sans dégradé des parties très sombres, en créant des effets de contrastes violents et que l'ombre domine l'ensemble du tableau, on parle de ténébrisme. Le clair-obscur fut mis au point dès la Renaissance et fut développé à son maximum par Le Caravage et ses adeptes avant les peintres des écoles du nord (Rembrandt). Du clair-obscur, on en rencontre dans l'oeuvre de Marcel Jean, « Armoire surréaliste » (ci-dessus). Marcel Jean est un artiste français qui nait à la Charité-sur-Loire en 1900, l'année de l'Exposition Universelle. D'abord dessinateur pour tissus, il partira à Budapest durant la seconde guerre mondiale pour le compte d'une usine textile, délaissant tout ce temps ses contacts avec le surréalisme français. Il nous a laissé une œuvre complète et variée faite de toiles, eau-fortes, décalcomanies, jeux graphiques, cartons découpés, correspondances, costumes, écrits, médailles, photographies, rébus et mobilier. « Armoire surréaliste » date de 1941 et a donc été réalisée à Budapest. L'auteur témoigne par cette œuvre de l'influence des surréalistes qu'il a rencontrés en 1933. Ici, notre artiste prend le prétexte d'une armoire pour en faire un objet insolite et onirique. Chacune des portes est ornée de vantaux et de tiroirs à ouvertures multiples dans l'embrasure desquels s'ouvre un paysage immobile.

L'optique hypnotique ( au niveau 3) rassemble entre autres des anamorphoses, œuvres parmi les plus spectaculaires et devant lesquelles on s'émerveille. L'anamorphose consiste en une déformation réversible d'une image à l'aide d'un système optique ( comme un miroir courbe) ou d'un procédé mathématique. Certains artistes ont ainsi produit des œuvres par ce procédé, créant des images déformées qui se recomposent à un point de vue préétabli et privilégié. Historiquement, l'anamorphose est l'une des applications des travaux de Pietro della Francesca sur la perspective. « Art de la perspective secrète » selon Dürer, l'anamorphose connait de multiples applications y compris dans le domaine architectural et dans le trompe-l'oeil. L'oeuvre ci-dessus s'intitule « Anamorphose l'Europe » et a été réalisée par Elias Baeck, en Allemagne et en 1740. Cet artiste, par ailleurs graveur et éditeur, sera particulièrement actif à Rome et à Venise de 1705 à 1747. Il imagine cette aquarelle peinte à la gouache noire qui représente la personnification des continents sous forme d'anamorphoses. L'artiste a, pour ce faire, probablement utilisé un miroir afin d'appréhender sa présentation optique.


Notre exposition aborde également le thème des faux culs . Ces armatures métalliques ou coussins capitonnés placés sous la jupe, au-dessus des fesses, créent un effet visuel imparable. Dans la mode, les artifices sont nombreux : Faux-culs, tournures, corsets (comme sur la deuxième photo ci-dessus, qui présente un corset de la période 1890-99 réalisé en taffetas et satin de soie brodé, tulle mécanique brodé, métal et lacet de soie), vertugadin, criarde, panier, crinoline, corps à baleine ou perruques... et sont destinés à corriger ou à sublimer le corps. Motifs, matières et techniques jouent avec le faux et l'artificiel. On crée de fausses poches, des bijoux brodés, ou des effets froissés, au point de simuler à s'y méprendre la patine du temps voire de confondre l'objet avec la peau. Les techniques textiles, ont au cours de l'histoire cherché à se plagier entre elles. L'imprimé en est un parfait exemple. Les premières manufactures d'impression sur étoffes voient le jour dans notre pays dans la seconde moitié du XVIII ème siècle. La planche de bois gravée en relief de décors polychromes sert alors de mode d'impression. Parallèlement, l'impression au rouleau de cuivre sera utilisé à Jouy-en-Josas et en Alsace à partir de 1797. On doit ce procédé à l'Anglais Thomas Bell qui l'inventa en 1783. Premier procédé mécanisé, il permet d'imprimer en continu sur toute la longueur du tissu. Les cylindres gravés en creux rendent possible la création d'une grande variété de motifs chinés, marbrés ou moirés. Au milieu du XIX ème siècle, la moire est l'un des tissus les plus précieux existant alors. Et les Manufactures alsaciennes se mettent à reproduire ses reflets changeants sur mousseline de laine pour la mode. Au début du XX ème, apparaît un autre procédé : L'impression au cadre plat (comme sur cette robe Hermès réalisée en toile de coton imprimée au cadre, sur la première photo ci-dessus) dite aussi à la Lyonnaise, permet de reproduire de façon très réalistes des décors subtils. Depuis une dizaine d'années, l'impression numérique en quadrichromie haute définition permet de reproduire une photographie sur tous les supports textiles.


Et si on faisait comme si ? Attention, dans cette galerie, une matière peut en cacher une autre. Ne vous laissez pas méprendre ! Linoléum, papier-peint, formica, déclinant faux bois, faux planchers, faux carrelages, faux tapis sont présents à l'oeil nu. Tenez par exemple, ce portait de Marie Antoinette (première photo ci-dessus) que l'on doit à Gaspard Grégoire. Il s'agit d'un tableau tissé, en velours de soie peint sur chaine avant tissage à l'imitation de la peinture, dit velours Grégoire. Ce velours porte le nom de son inventeur, Gaspard Grégoire. Celui-ci se lance dans le négoce des tissus en 1777 et concentre très tôt ses recherches sur l'invention d'un procédé de velours qui imiterait la peinture. Ses sujets sont principalement des portraits. La spécificité du procédé réside dans le décor peint sur la chaine avant tissage. Deux chaines sont en effet essentielles pour exécuter un velours . Une première chaine (chaine de fond) sert à tisser le corps du tissu selon une armure simple. La seconde chaine ( appelée aussi chaine poil) intervient alors. Ses fils sont soulevés au fur et à mesure du tissage par des baguettes surnommées fers, passées comme une trame et destinées à former des boucles qui sont ensuite tranchées afin de ne laisser que des touffes de poils formant le velours. Le procédé peut paraître compliqué d'autant plus que la méthode utilisée par Grégoire n'a jamais été complètement élucidée. Il y a quand même un véritable génie dans l'homme ! La prouesse de notre inventeur consiste à anticiper le résultat final en contrecarrant toute déformation. On admirera ses œuvres mais l'Etat ne lui octroiera pas de moyens financiers car Grégoire ne parviendra pas à développer sa technique de manière à produire des œuvres de taille plus imposante. Une autre œuvre ( deuxième photo ci-dessus), répondant aux mêmes critères, est exposée dans cette exposition: Le semainier Lanaken Inverno, à tiroirs pivotants, imaginé par Ettore Sottsass en 1995 (Italie).


La seconde moitié du XIX ème siècle va stimuler l'imagination de nombreux créateurs, lesquels vont découvrir d'autres cultures et d'autres artistes. L'Orient va exercer un puissant attrait chez eux tandis que les motifs et les techniques anciennes vont faire l'objet d'expérimentations passionnées. Au début de cet article, je vous parlais de Théodore Deck. Celui-ci est l'auteur du « Vase dit de l'Alhambra » (1880) en photo ci-dessus. Cette représentation fut conçue à partir d'un vase nasride, dit « aux gazelles » de l'Alhambra, en faïence émaillée. Céramiste prolifique, Théodore Deck accomplit une œuvre dominée par sa passion pour les techniques de fabrication tout en combinant ses talents d'artiste à ses talents d'ingénieur. Il redécouvre des secrets de fabrication perdus comme le « bleu deck » qu'il met au point à partir de pièces du XIV ème siècle fabriquées en Turquie. Puis, il rédige un traité sur la faïence en 1887. Une fois à la tête de la Manufacture de Sèvres, il s'approprie les formes et les couleurs de l'Extrême et du Proche Orient, puis de la Renaissance afin de créer des pièces de qualité. C'est dans cet esprit qu'il crée le Vase de l'Alhambra. Pourquoi l'Alhambra ? Parce qu'à cette époque, dans les années 1870, ce site est classé monument national et qu'il fait l'objet d'un véritable engouement. « Le Vase bouteille Persanne » (deuxième photo ci-dessus) est de la même trempe : Il fut créé par Philippe Joseph Brocard, à Paris en 1884, à l'aide de verre soufflé, émaillé et doré. Cet artiste est alors maitre verrier orientaliste. Il commença sa carrière comme restaurateur d'objets d'art et d'antiquités. La découverte des objets de verre islamiques le fascine au point d'adopter l'ancienne technique des verriers de Syrie des XIII ème et XIV ème siècles, avec application sur le verre d'émaux polychromes et d'or. Son innovation consistera en la mise au point de la technique de cloisonné pour entourer les émaux qu'il applique. A noter enfin que Philippe Joseph Brocard sera le premier à étudier et à réutiliser la technique de l'émail peint sur verre dans sa version islamique.


Vous êtes assis ? Tant mieux. Car je vais maintenant vous faire découvrir des effets trompeurs. Comme dans un jeu de cache-cache, la double fonction est reine et la fonction principale de l'objet n'apparait pas à première vue, qu'il s'agisse d'une boite en forme de livre ou en forme de chou, d'une lorgnette dissimulée dans un éventail ou d'un pudique tabouret d'affaires. Le principe du tabouret d'aisance ( en photo ci-dessus) en livre est très ancien. On le relève déjà dans l'inventaire de Pierre Le Gendre au XVI ème siècle, sous la mention « selle percée en façon de livre ». Du latin Sella, la selle était un siège bas sur lequel on faisait autrefois asseoir l'accusé pour l'interroger. D'où l'expression « mettre sur la sellette » et plus directement en rapport avec le siège d'aisance « aller à la selle ». Il existe des tabourets d'aisance qui sont composés de livres en maroquin rouge dont les volumes portent des titres en relation avec des évènements politiques ou littéraires marquants de leur période de création. Le tabouret d'aisance – tabouret d'affaires ci-dessus fut réalisé en France vers 1770 à l'aide de bois doré et de cuir et porte sur les livres l'inscription Thomas/Diaphoru/Opéra. Dans la même vitrine, on peut aussi admirer ce chiffonnier ouvrant à tiroirs à l'imitation d'un secrétaire à abattant, réalisé en chêne, résineux, marqueterie d'amarante, buis, sycomore et satiné (deuxième photo ci-dessus). Cette œuvre fut exécutée par Jean-Henri Riesener, alors ébéniste du roi en 1774. A partir de cette date, il fournira la Cour et la famille royale en meubles fastueux de style néo-classique. Il est considéré comme l'un des meilleurs représentants du style transition. On note dans ses réalisations l'utilisation fréquente de marqueteries, et de bronzes dorés d'une très grande finesse (dont il est le premier à dissimuler leurs fixations). Jean-Henri Riesener sera aussi celui qui fera évoluer le style Louis XV vers le style Louis XVI, mais comme tout a un prix, notre ébéniste relativement onéreux se verra reprocher un jour ses prix excessifs.

Copie conforme est l'un des douze thèmes abordés dans cette exposition. On y apprend entre autre que l'invention de la galvanoplastie remonte au XIX ème siècle et que cette technique servit à la reproduction d'objets à l'identique. Le procédé est basé sur le principe de l'électrolyse pour traiter un traitement de surface sur un objet par dépôt électrolytique. On estime que ce procédé était déjà utilisé par les Egyptiens il y a plus de 3000 ans pour orner les objets d'art de cuivre rouge. Et que les Romains l'auraient aussi utilisé. Devant le succès de cette technique, les musées de Berlin, Budapest, Paris, Vienne et Londres se mirent à reproduire des grands trésors de l'Antiquité et du Moyen-Age avec l'aide de grands fabricants d'orfèvrerie. A titre d'exemple, la photo ci-dessus montre le « Masque d'homme barbu » dit d'Agamemnon qui est une reproduction galvanoplastique en cuivre doré d'une pièce en or du Trésor de Mycènes conservée au musée d'Athènes.

Une matière peut en cacher une autre ? Certes, et c'est pourquoi Pol Chambost est considéré, dans les années cinquante, comme le meilleur spécialiste des effets du trompe-l'oeil en céramique. Regardez ce service de table « Coquillages » (ci-dessus) qu'il conçut pour une exposition de la mer en 1957.
Lors de vore visite , vous découvrirez également ce qu'est une Period Room (en photo ci-dessous). Spécificité des arts décoratifs, une period room est une restitution ou une reconstitution d'un décor intérieur illustrant une période déterminée et dans laquelle l'articulation entre les objets est uniquement régie par la capacité individuelle de ceux-ci à créer l'illusion. Sur la photo ci-dessous, la vitrine nous permet de retrouver divers objets du XIX ème siècle. Y compris cette chaise gondole (deuxième photo ci-dessous), en bois laqué, papier mâché et nacre, tout droit venue d'Angleterre vers 1855.


Je termine mon tour d'horizon par le naturel. La nature a en effet toujours été source d'inspiration pour l'artiste. Le XIX ème siècle est celui de la fleur artificielle qui va être à l'origine d'une véritable industrie organisée par spécialités. Feuillages, pistils, et pétales sont alors fabriqués séparément pour donner au final de superbes réalisations ( comme ce chapeau ci-dessous).
INFOS PRATIQUES :
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Exposition Trompe-l'oeil, imitations, pastiches et autres illusions, au Musée des Arts Décoratifs, jusqu'au 15 novembre 2013. Le musée est situé au 107, rue de Rivoli à Paris (1er). Ouvert du mardi au dimanche de 11h00 à 18h00 ( avec nocturne le jeudi jusqu'à 21h00). Tel : 01.44.55.57.50. Droit entrée : 9,50€. Accès : Métro Palais Royal, Pyramides, Tuileries. Accès H. Site du musée : http://www.lesartsdecoratifs.fr/
Photos autorisées
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