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A la Claire Fontaine...
(Paris, France)
Heure locale


Jeudi 29 novembre 2012

 

Que diriez-vous de partir à la découverte des fontaines de Paris ? L'exposition « A boire, à voir, à la découverte des fontaines parisiennes » propose aux amateurs d'en savoir plus sur ces monuments utiles et sur l'histoire de l'eau dans la capitale. Avec ses 1200 fontaines d'eau potable d'époques différentes et de styles différents, Paris dispose d'un patrimoine singulier mais trop souvent méconnu. Une fontaine n'est pas seulement un point d'eau : C'est aussi une ingénierie, une architecture, une sculpture urbaine, en un mot, un art citadin. Depuis des siècles, l'importance donnée aux fontaines s'est signalée par le choix des lieux d'installation, et dans les systèmes hydrauliques fiables développés pour les alimenter. La fontaine a toujours rempli deux rôles : Un rôle utilitaire ( plus important autrefois) et un rôle esthétique. Ainsi, celle-ci s'est peu à peu dotée d'ornements jusqu'à devenir parfois de véritables monuments artistiques reflétant le goût d'une époque. L'apparition de l'eau courante dans les habitations au XIX ème siècle vamodifier sensiblement le rôle des fontaines sans pour autant les faire disparaître.

L’histoire de l'eau de paris débute durant l'époque gallo-romaine alors que les habitants de Lutèce ( ancien nom de Paris) s'installent au bord de la Seine, fleuve nourricier qui leur apporte cette eau salutaire. Puis, la ville s'étend progressivement au-delà des rives du fleuve et le besoin d'approvisionnement en eau augmente. Dès l'Antiquité, les hommes vont donc rivaliser d'imagination pour trouver et mettre en œuvre des techniques hydrauliques afin d'offrir de l'eau à la fois potable et en quantité suffisante : Aqueducs, pompes à eau (ci-dessous, la pompe à eau Samaritaine en vue de profil) ou à vapeur vont permettre l'acheminement du précieux liquide et la multiplication des fontaines. Mais cette technologie stagnera jusqu'au XVIII ème siècle. Les premières fontaines publiques datent du XIII ème siècle. Situées sur la rive droite, elles sont alimentées par les Sources du nord, grâce à des eaux provenant les collines de Belleville et du Pré Saint Gervais. L'eau était au départ collectée pour les besoins des communautés religieuses et alimentera ensuite les fameuses fontaines, dont la plus ancienne aurait été installée dans le quartier des Halles (probablement l'ancêtre de la fontaines des Innocents, de celle de Maubuée ou du Pilori).


 

Les premières fontaines n'ont rien d'extraordinaire : Elles sont accolées à un mur de façade,, à un angle de rue ou sont installées dans des lieux de passage. Elles seront progressivement ornées de bas-reliefs symboliques, puis de sculptures allégoriques et aquatiques ou de mascarons-déversoirs. Ces points d'eau évolueront en même temps que la capitale et seront confiés à des architectes et à des sculpteurs connus, acquérant ainsi non seulement une fonction utilitaire mais aussi une fonction ornementale.

Au départ, ces fontaines ne distribuent aux Parisiens que peu d'eau et de manière irrégulière car le mauvais entretien des aqueducs et surtout les ombreuses concessions d'eau offertes aux princes, aux puissants et aux religieux en font une denrée rare . Dès son installation à Paris en 1594, le roi Henri IV se préoccupe de ce manque d'eau potable dont souffrent ses 300 000 habitants. Et instaure une taxe sur les nouvelles concessions, tout en limitant celles qui avaient été accordées gratuitement. Tous les vins entrant dans la capitale font l'objet d'un impôt pour permettre la réparation des aqueducs des Sources du nord et des canalisations. Le roi ordonne aussi la construction d'une pompe élévatrice des eaux de la Seine, la Samaritaine (ci-dessus) qui servira à alimenter de nouvelles fontaines. Il engage enfin la construction d'un nouvel aqueduc pour alimenter la rive gauche. Le tracé d'un ancien aqueduc romain sera repris mais les Parisiens devront patienter jusqu'en 1623 pour sa mise en service. Accolée au Pont Neuf, la pompe de la Samaritaine est édifiée en 1608. Et élève l'eau de la Seine pour alimenter le jardin des Tuileries, le Palais du Louvre et quelques fontaines de la rive droite. Elle est équipée de deux pompes aspirantes et refoulantes activées par une roue. Ce sont 710 M3 d'eau qui sont pompés chaque jour dans un réservoir situé tout près du cloitre de Saint-Germain l'Auxerrois. Le nom de Samaritaine vient du bas-relief représentant Jésus et la Samaritaine au puits de Jacob ornant le fronton de l'édifice. Une fontaine installée sur la façade du bâtiment distribue directement de l'eau aux passants. En 1669, il est décidé de construire une autre pompe sous les arches du pont de Notre-Dame. Celle-ci est mise en service en 1673. Le système hydraulique qui équipent ces pompes est certes innovant mais des dysfonctionnements répétés et la gêne occasionnée pour la circulation sur le fleuve entraineront leur démolition en 1813 et en 1853.


 

Les Frères Périer et leur Compagnie des eaux vont marquer une nouvelle étape dans la manière de consommer l'eau. Car, à la veille de la Révolution, l'eau ne coule pas en permanence dans les fontaines publiques et leur fonctionnement est coupé la nuit. Des quartiers comme Montmartre ou Les Invalides n'ont pas accès à l'eau potable. Avec son frère Auguste Charles, lui aussi homme d'affaires, Jacques-Constantin Périer, ingénieur français autodidacte qui avait déjà inventé une pompe centrifuge, a le projet d'alimenter en eau la ville de Paris par une pompe à feu comme c'est le cas à Londres. Dès 1778, la Compagnie des eaux de Paris est constituée. En 1781, il importe donc d'Angleterre une machine à vapeur inventée par James Watt. Un an plus tard, cette première machine, située au bas de la montagne de Chaillot sert ainsi à pomper l'eau de la Seine et à la redistribuer par des canalisations dans Paris. Cette première expérience étant concluante, il se sert de cette machine à vapeur pour en produire d'autres dans ses ateliers de Chaillot. Une seconde pompe est mise en service en 1788 sur le quai d'Orsay, et accéder à l'eau devient un service payant que l'on propose aux plus fortunés. La Compagnie des Eaux ne parvient cependant pas à vendre suffisamment d'abonnements et les actions s'effondrent en 1786 : La ville de Paris est contrainte de la racheter en 1788.

Avant l'apparition des premières machines et aussi après l'arrivée de celles-ci, et durant plusieurs siècles, les porteurs d'eau (ci-dessus, en photo,devant le cabaret du Lapin Agile à Montmartre aux alentours de 1910) s'étaient rendus les maitres des fontaines et de l'eau. Ils obligent ainsi les bourgeois à utiliser leurs services en maltraitant leurs domestiques dont seaux et cruches sont parfois mis à mal. Des ordonnances de police rapportent plusieurs faits de violences alors punis par des sanctions allant de la simple amende jusqu'à...la peine de prison. On rapportait surtout que ces porteurs d'eau ne se désaltéraient pas avec ce liquide mais lui préférait un autre breuvage. Il faudra attendre le XIX ème siècle afin que ce métier ne soit soumis à un contrôle officiel. Cette réglementation ne concerne alors que les porteurs d'eau à tonneau (ces derniers devaient être propres pour des raisons de salubrité publique), un nouveau moyen de transport qui consistait en un tonneau monté sur deux roues et tiré par un porteur d'eau ou par un cheval.. Les seaux sont alors remplis devant le domicile du client. La profession devient alors lucrative (1000 litres d'eau vendus par un porteur d'eau coutaient 5 francs au lieu d'un franc à la fontaine marchande). Ces porteurs interpellaient les passants en criant « A l'eau, à l'eau » dans les rues de Paris. Les premiers d'entre eux étaient des porteurs « à bretelles » ( du nom de la courroie de cuir qui passait derrière leur cou et aux extrémités de laquelle étaient suspendus les seaux). A partir de 1880, leur nombre diminue avec l'arrivée de l'eau courante dans les immeubles. Certains se reconvertissent alors en marchands de vin ( la boisson désaltérante favorite de certains!), d'autres en charbonniers ou bien rejoignent leur région d'origine. Ce métier disparaît définitivement au début du XX ème siècle.


 

Le XIX ème est une période de grands travaux d'urbanisme pour la capitale, grâce au baron Haussmann et au préfet Rambuteau. Les eaux de l'Ourcq sont ainsi captées puis acheminées par le canal de la Villette en 1821, puis par le canal Saint Martin en 1825. C'est Napoléon Ier qui « souhaite faire quelque chose de grand et d'utile pour Paris » et lance ce projet du creusement du canal de l'Ourcq (affluent de la Marne). Il ordonne aussi la remise en état des anciennes fontaines, des machines hydrauliques et des pompes à vapeur existantes tout en faisant construire 15 nouvelles fontaines. Les forages de puits artésiens ( ci-dessus, la photo du puits artésien de Grenelle, bâti entre 1833 et 1841 et situé au-dessus de la nappe à 547 mètres de profondeur) sont enfin rendus possibles avec l'amélioration des systèmes hydrauliques et l'apparitions de nouveaux aqueducs plus performants. On dispose désormais de quantités d'eau plus importantes, qui permettent une multiplication rapide du nombre de fontaines. Ces mêmes fontaines qui grandissent en accord avec la métamorphose de Paris. Les fontaines monumentales sont confiées à des artistes et embellissent les quartiers, rendant hommage à d'illustres personnages, à commémorer des évènements, tout en reflétant le goût esthétique d'une époque, d'un roi ou d'un empereur. Les autres fontaines, elles, remplissent leur fonction utilitaire. Administrateur sous Napoléon Ier en 1810, Claude Philibert Barthelot de Rambuteau devient préfet de la Seine en 1833 sous Louis Philippe. Il est à l'origine des grands travaux parisiens, appliquant ainsi sa devise « de l'eau, de l'air, de l'ombre ». Il modernise les égouts, fait construire de nouvelles fontaines et développe les espaces verts. Il lance le concept des bornes-fontaines situées surtout dans les parcs et jardins de la capitale ( elles seront 146 en 1830 et près de ...2000 en 1833!). Bientôt apparaît la fontaine à l'Albien ( du nom d'une gigantesque nappe albienne souterraine située entre 500 et 900 mètres de profondeur sous le bassin parisien et contenant 700 milliards de m3 d'eau). Les premières sont installées Place Verlaine (XIII ème), Square Lamartine (XVI ème) et Square de la Madone (XVIII ème). L'eau qui en coule est faiblement minéralisée, contient moins de calcium et de magnésium que l'eau du réseau mais est chargée en fer. On équipe donc les fontaines à l'Albien de systèmes de déferrisation. On abaisse aussi la température de cette eau qui sort du puits à la température de 28°C. Notons au passage que le terme « artésien » provient des premiers puits qui furent forés en Artois (province française) dès le XII ème siècle. Le puits de Grenelle est le premier puits foré à Paris et destiné à alimenter les quartiers de la rive gauche. Le forage est effectué dans l'enceinte des abattoirs de Grenelle. En février 1841, les outils de forage atteignent la nappe qui inonde les lieux à un débit de 40 litres par seconde.

La fontaine apparaît bientôt ( ci-dessus) : Symbole de notre patrimoine historique et urbain, cette fontaine porte le nom de Richard Wallace, son donateur. Né à Londres ou à Brighton en 1818 ( on ne sait pas trop), Richard Wallace est un célèbre collectionneur et philanthrope britannique. Il consacrera d'abord une partie de sa fortune à l'assistance aux Parisiens assiégés par les Prussiens. Puis offrira la reconstruction du temple protestant de Neuilly qui avait été détruit par la guerre. Après avoir vu les Parisiens subir une pénurie d'eau durant le siège de Paris et la Commune en 1871, notre bienfaiteur dote la capitale de cinquante fontaines à boire (imaginées par le nantais Charles Auguste Lebourg) conçues pour désaltérer les promeneurs et d'abord installées à raison de deux par arrondissement. A ce titre, de nombreuses places ou avenues de Paris portent le nom de Richard Wallace. La première fontaine est posée sur le boulevard de la Villette en 1872 et est équipée de gobelets en étain accrochés à des chainettes ( ils seront supprimés en 1952 pour des raisons d'hygiène). Le succès est immédiat ! Et tout le monde veut goûter à l'eau de « la brasserie des quatre femmes » (du nom de ces cariatides, au nombre de quatre, qui soutiennent le dôme de la fontaine Wallace et qui représentent les vertus morales de bonté, sobriété, simplicité et charité). Du coup, Paris en commande trente de plus. Encore fabriquées de nos jours et de manière artisanale par la société GHM ( voir infos pratiques), ces fontaines Wallace sont constituées de 80 pièces assemblées en ateliers. La fontaine est directement inspirée des « drinking fountains » de Londres. C'est Richard Wallace qui en tracera l'esquisse et choisit la fonte de fer, un matériau résistant et facile à produire. Les pièces sont coulées par la Société anonyme des hauts-fourneaux du Val d'Osne en Haute Marne (devenue désormais la société GHM). Le grand modèle à cariatides est le plus répandu mais il existe également un modèle en applique et un autre à colonnettes. Outre les cariatides (femmes aux quatre vertus), on trouve sur la fontaine des détails qui ne trompent pas : Les motifs au sommet de la fontaine (dauphins, roseaux, vagues) s'inspirent directement de la nature et du monde aquatique tandis que le triton et le trident ont pour origine le dieu Neptune (dieu romain des mers). Triton étant le fils de Neptune, et le trident rappelant l'inspiration romaine de Richard Wallace. Enfin, la couleur verte de la fontaine est due à Napoléon III et à sa volonté d'introduire la nature dans la ville. Cette couleur s'imposa peu à peu dans Paris pour garnir kiosques et colonnes Morris.


 

D'autres fontaines seront régulièrement installées dans la capitale, participant à chaque fois à l'embellissement du quartier et à l'accession à l'eau potable. Des concours sont lancés. Designers et artistes sont sollicités pour proposer le concept inédit qui s'intégrera dans le paysage. Le projet retenu doit allier l'innovation hydraulique, la fonctionnalité et l'esthétisme. Les formes des fontaines modernes sont plus ludiques. La fontaine du millénaire ( photo ci-dessus), que l'on surnomme aussi « porteuse d'eau » représente deux silhouettes accolées dos à dos. Elle donne l'impression qu'in bras se détache du corps pour l'offrir l'eau. C'est un geste d'offrande se traduisant par une main tendue vers le passant. Cette fontaine est le fruit d'un concours lancé à l'occasion du passage à l'an 2000. Il s'agissait de proposer une fontaine à boire à la fois fonctionnelle et esthétique s'intégrant dans le paysage urbain. Quatre de ces fontaines furent installées sur le parvis de Notre -Dame (IV ème), place Saint Michel (VI ème), sur le quai François Mauriac, au pied de la Bibliothèque François Mitterrand (XIII ème) et sur la Place de la Garenne (XIV ème).

La fontaine Totem, elles, furent créées dans les ateliers d'Eau de Paris. Ce sont des fontaines mobiles au design sobre, fonctionnelles et légères, en acier inoxydable et en inox, d'entretien facile et conçues pour répondre aux besoins en eau lors de manifestations culturelles et évènementielles dans la capitale. Depuis le printemps dernier, deux de ces fontaines sont pourtant installées de façon permanente sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Deux autres vont l'être le long de la Seine, sur le quai de Sully et le square de l'Hôtel de Ville.

La fontaine Arceau, autre fontaine moderne, est, compte tenu de sa hauteur, prévue pour permettre au promeneur de se désaltérer «  à la volée ». un O symbolique coiffe l'ensemble. Elle est programmée pour remplacer progressivement les bornes-marchés qui répondent aux besoins sanitaires des commerçants des marchés parisiens. Sa forme fait couler l'eau en jet retombant vers l'intérieur et évitant les éclaboussures. Une deuxième sortie d'eau extérieure s'adresse aux enfants et aux personnes à mobilité réduite.

Les poings d'eau sont l'oeuvre de Pascale Marthine Tayou. Cinq modèles de fontaines d'eau potable en fonte, chacune différente, représentent à chaque fois une œuvre contextuelle et relationnelle. Ces nouvelles fontaines participent au décor artistique sur le parcours de la ligne de tramway T3 entre la porte d'Ivry et la porte de la Chapelle (on compte ainsi 19 projets se matérialisant sur 14,5 kilomètres). Depuis le mois dernier, des poings d'eau ont aussi été installés sur les boulevards des Maréchaux et près de la porte de Montreuil.

La fontaine d'eau pétillante (issue du concept italien des « Casa dell'Acqua ») a aussi fait son apparition dans Paris, sous la forme d'un kiosque en bois clair. La première du genre fut inaugurée en 2010 dans le Jardin de Reuilly (XII ème) et délivre gratuitement de l'eau gazeuse, de l'eau plate et de l'eau rafraichie. L'eau fraiche est obtenue grâce à un système de refroidissement : L'eau arrivant du réseau est refroidie pour atteindre 7°. L'eau pétillante est obtenue par adjonction de C02 dans l'eau rafraichie. L'eau tempérée arrive directement du réseau de distribution. On attend l'installation de deux nouvelles fontaines de ce type entre le printemps 2013 et le début de 2014.

Enfin, il ne faut pas oublier les fontaines Paris Plage ( ci-dessous) qui furent conçues en 2003 par Rossen Ivanov et Angélique Calvet. Quatre bras émergent d'une coque en forme de goutte et la fontaine possède un système anti-gaspillage .


 

L'eau de Paris en chiffres :

 

  • 1499 : Les registres de la ville relèvent l'existence de 17 fontaines publiques

  • 12 mars 1601 : Edit d'Henri IV pour le rétablissement des fontaines

  • 1608-1813 : Fonctionnement de la pompe à eau Samaritaine

  • 1628 : L'aqueduc de Médicis alimente les premières fontaines publiques de la rive gauche

  • 1670-1858 : Fonctionnement de la pompe Notre-Dame

  • 1778 : Création de la Compagnie des Eaux de Paris par les Frères Périer

  • 1805 : Début des travaux du canal de l'Ourcq

  • 2 mai 1806 : Napoléon décrète la gratuité de toutes les fontaines et la construction de 15 nouvelles fontaines.

  • 1855 : Creusement des premiers puits à l'Albien qui se situe à plus de 500 mètres de profondeur et des puits de Grenelle à 547 mètres.

  • 1856 : Belgrand est nommé Directeur du Service des Eaux de la Ville de Paris par Haussmann

  • 1859 : Elaboration du double circuit, eau potable et non potable

  • 1858-1924 : Mise en œuvre du programme de grands travaux pour l'alimentation en eau de la capitale imaginé par Belgrand

  • 30 juillet 1872 : Installation de la première fontaine Wallace sur le boulevard de la Villette

  • 1952 : Disparition des gobelets des fontaines Wallace

  • 2000 : Installation des fontaines « Millénaires »

  • 2010 : Ouverture de la première fontaine d'eau pétillante en France dans le jardin de Reuilly (XII ème)

  • 2012 : Inauguration des fontaines « Poings d'eau » de Pascale Marthine Tayou sur le parcours du tramway T3 et des fontaines « Arceau » dessinées par Cécile Planchais

  • 7°C : Température de l'eau qui sort des robinets « eau pétillante » et « eau fraiche » de la fontaine pétillante

  • 10 : Nombre d'étapes de contrôle depuis le point de captage jusqu'au robinet du consommateurs

  • 62 : Nombre de critères de potabilité analysés

  • 1 million : Nombre de mesures qualité effectué chaque année

  • 3 millions de consommateurs

  • 525 000 m3 d'eau potable consommés en moyenne par jour à Paris

  • Eaux souterraines : 102 points de captages dans les régions de Provins, Sens, Fontainebleau et Dreux, correspondant à 50% de l'eau de robinet bue par les Parisiens

  • Eaux de surface : 2 rivières (la Seine et la Marne) où est prélevée la moitié de l'eau traitée pour alimenter Paris

  • 5 grands réservoirs (y compris Montsouris) pour stocker l'eau l'eau et 3 châteaux d'eau chargés d'alimenter les quartiers hauts de Paris (dont Belleville et Montmartre)

  • 1,1 millions de m3 : Capacité de stockage, soit près de 2 jours de consommation

  • 470 kilomètres d'aqueduc et 1990 kilomètres de canalisation d'eau potable dans Paris

  • 3 aqueducs principaux : La Vanne, le Loing et l'Avre

  • 6 usines de traitement (dont 4 pour les eaux souterraines et 2 pour les eaux de rivières)

  • 1200 points d'eau potable à Paris en 2012 :

  • 100 fontaines Wallace

  • 27 bornes-fontaines sur les marchés

  • 4 fontaines Millénaires

  • 4 fontaines Totem

  • 3 fontaines à l'Albien

  • 1 fontaine d'eau pétillante

  • 5 fontaines Poings d'eau

  • 3 fontaines Arceau

  • 378 points d'eau potable intégrés aux sanisettes

  • 679 bornes-fontaines dans les parcs, jardins, bois et cimetières

 


 

 

INFOS PRATIQUES :

 


  • Exposition « A boire, à voir, à la découverte des fontaines parisiennes », jusqu'au 2 mars 2013, au Pavillon de l'eau situé 77, avenue de Versailles à Paris (XVI ème). Tel : 01 42 24 54 02. Ouvert du lundi au vendredi de 10h00 à 18h00 et le samedi de 11h00 à 19h00. Entrée libre. Accès : Station de métro Mirabeau (ligne 10), RER C station Javel, Station Vélib : Pont Mirabeau. Visite guidée chaque samedi à 15h00. Conférences ( contacter l'accueil). Ateliers ludiques pour enfants tous les samedis après-midi pour les 8-12 ans. Séances de projection tous les samedis pour enfants et adultes. Toutes ces activités sont gratuites.

  • Pavillon de l'eau : http://www.eaudeparis.fr/pavillon/

  • GHM : http://www.ghm.fr/









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