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Musée Sissi
(Palais de la Hofburg, Vienne, Autriche)
Heure locale


Lundi 19 janvier 2015

 

Je vous emmène aujourd'hui au Palais de la Hofburg. Plus grand palais de Vienne, il s'est peu à peu construit au fil des siècles. Le noyau primitif fur bâti vers 1220 et comprenait un quadrilatère hérissé de tours autour de la cour nommée plus tard Sweizerhof (ci-dessous en photo). Les différents souverains agrandiront et embelliront selon leurs goûts ce lieu magique, ce qui explique la juxtaposition de styles architecturaux très différents. On trouve ainsi le style gothique mais aussi l'historicisme (à la mode au XIXè siècle). Le palais abrite aujourd'hui les appartements impériaux, des musées, une église, la Bibliothèque nationale autrichienne, l'Ecole nationale d'équitation et les bureaux du président de la République. Les Habsbourg transformèrent au fil des siècles ce qui ne fut au départ qu'une petite forteresse au XIIIè siècle en un immense et magnifique palais. La plupart des puissants d'Autriche y résidèrent, notamment les membres de la dynastie des Habsbourg (durant plus de 600 ans) et les empereurs d'Autriche et d'Autriche-Hongrie. Le Palais de la Hofburg est devenu la résidence de la présidence de la République d'Autriche depuis le siècle dernier. On connait aussi ce palais sous le nom de « résidence d'hiver », alors que le lieu de villégiature estivale favori de la famille impériale restait le château de Schönbrunn. Le Palais est l'un des lieux touristiques les plus visités d'Autriche et l'endroit rassemble plusieurs attractions. Il comprend plus de 2600 pièces, réparties sur 18 ailes.

En avril 1854, la jeune duchesse Elisabeth en Bavière qui venait tout juste de fêter ses seize ans, arrivait à Vienne pour épouser son cousin, l'empereur François-Joseph. Après son mariage, elle occupera son appartement à la Hofburg , pénétrant ainsi dans le monde impérial de la monarchie autrichienne. Je vais maintenant visiter avec vous le musée Sissi et retracer ce qui fut l'existence plus ou moins heureuse d'une femme éprise de liberté.

Le 10 septembre 1898, la brusque nouvelle de l'assassinat de l'impératrice Elisabeth d'Autriche ébranle toute l'Europe. Cette mort tragique mit un terme à une vie mouvementée, malheureuse, souvent mal comprise, d'une personnalité hors du commun. Cette mort sera décisive pour la propagation du mythe qu'Elisabeth avait déjà alimenté de son vivant, avec ses manières non-conformistes.

Les coupures de presse exposées sur les quelques panneaux de ce musée s'interrogent sur la façon dont Elisabeth fut perçue par ses contemporains.Et montrent que cette femme n'était pas la belle impératrice fêtée et adulée qu'on pouvait lire sous les titres des journaux. En fait, on parlait peu de l'impératrice dans la presse autrichienne car celle-ci s'était rapidement retirée de la vie publique pour se soustraire à son rôle. Elle ne séjournait en effet que très rarement à Vienne. Les journaux, de leur côté, étant soumis à une censure rigoureuse au sein de la monarchie, les commentaires francs et directs étaient impensables. L'empereur François-Joseph jouait un rôle beaucoup plus considérable et c 'est à lui qu'allait toute la sympathie du peuple car son image était solidement et durablement inscrite au coeur de la population. Toutefois, les communiqués de presse parus après le décès d'Elisabeth témoigneront des sentiments de compassion que la nation toute entière éprouvait à l'égard de son empereur, une nouvelle fois durement frappé par le destin. Mais ce n'est qu'après sa mort tragique que l'impératrice Elisabeth sera vénérée comme une personne bonne et altruiste et qu'une idée faussée d'elle commencera à se répandre.

De son vivant, on s'intéressera peu à la « drôle » d'impératrice qui se dérobait sans cesse au public. C'est après sa mort qu'on se rendit compte quel parti pouvait être tiré de la belle et infortunée Elisabeth et de sa fin tragique et c'est cette image-là qui sera transmise. Ce musée me permet de découvrir d'innombrables estampes, pièces de monnaies et autres bibelots commémorant l'impératrice, et même sa première dent de lait !

De nombreux monuments commémoratifs seront de la même façon édifiés après son décès. Avant toute action à Vienne, deux concours seront organisés à Budapest, en 1901 et 1902, pour la réalisation d'un monument Elisabeth. Suite à ces activités et à d'autres similaires à Salzbourg, on créa un comité des monuments. Puis on se mit à la recherche d'un lieu approprié, qui donnera d'ailleurs lieu à de nombreuses dissensions, et l'empereur, de finalement trancher en faveur de Volksgarten.

Une sobre statue de pied destinée à Salzbourg inspira le sculpteur viennois Hermann Klotz, qui enrichit son modèle d'un mouvement appelé « celle qui s'avance majestueusement » fut réalisée en grandeur nature puis en statuette. Cet interprétation d'Elisabeth connut un large succès. Un exemplaire du petit modèle décora même le cabinet de travail de l'empereur au château de Schönbrunn. Quant à la sculpture grandeur nature exposée dans ce musée, elle est un cadeau de l'archiduc François-Salvator, beau-fils de l'impératrice, à la République.

Celle qui fit d'Elisabeth une véritable star fut l'industrie cinématographique : elle sera popularisée dans le monde entier grâce notamment à la trilogie Sissi d'Ernst Marischka tournée dans les années 50, films qui firent la gloire artistique de la jeune Romy Schneider. Encore aujourd'hui, elle incarne encore l'image d'une « Sissi » jeune, sympathique et sans contrainte. Mais ce personnage correspond fort peu à ce que fut la personnalité réelle de l'impératrice Elisabeth.

Revenons quelques instants sur sa jeunesse en Bavière.Née le 24 décembre 1837 à Munich, Elisabeth était la fille de Maximilien Duc en Bavière (plus connu sous le nom de Max en Bavière) et de Ludovica, fille du roi de Bavière. Et Elisabeth de ressembler à son père sur beaucoup de points. Tout comme lui, elle était proche de la Nature et du petit peuple, elle était aussi amoureuse de l'équitation (ci-dessous) et des voyages. Sissi grandit avec ses sept frères et sœurs à Munich et dans le château de Possenhofen, au bord du lac Starnberg, dans une atmosphère de liberté et d'indépendance, à l'abri de toute étiquette, de cérémoniel et de contrainte de Cour. Avec son frère Théodore, de deux ans son cadet, Elisabeth maintint toute sa vie des relations très affectueuses. On peut observer dans une vitrine une aquarelle les représentant enfants.


 

A l'été 1853, Sissi accompagna sa mère et sa sœur ainée, Hélène, appelée Nénée, à Bad Ischl pour y fêter le 23è anniversaire de son cousin, le jeune empereur François-Joseph. En réalité, ce voyage correspondait à un projet de mariage fomenté par la mère de Sissi et celle de François-Joseph, qui étaient sœurs. François-Joseph tombe éperdument amoureux de Sissi âgée de quinze ans seulement. Les fiançailles officielles auront lieu le 19 août de la même année, mais Sissi est alors très intimidée par toutes les prévenances à son égard, se tait, tandis que François-Joseph est ivre de bonheur. Même sa mère, la grande-duchesse Sophie manifeste de la compréhension pour la jeune fille effarouchée. Elle approuve le choix de son fils malgré ce qui est souvent évoqué et se réjouit de son bonheur. Après les fiançailles à Ischl, Sissi repart en Bavière où s'organisent aussitôt les préparatifs des noces. La nouvelle venue doit avant tout apprendre ce que sera son rôle d'impératrice d'Autriche. Et ses inquiétudes et son angoisse d'augmenter au fur et à mesure que l'échéance approche. Elle saisit soudain qu'à l'issue de ses fiançailles à Bad Ischl, elle vient de fouler la scène de l'Histoire et se rend compte qu'elle a perdu une fois pour toutes sa liberté individuelle. Il reste peu de robes d'Elisabeth et parmi celles-ci, on peut toujours admirer sur place une reproduction de la fameuse robe du bal d'adieu. L'originale est conservée au musée des Beaux-Arts et ne peut plus être présentée au public pour des raisons de conservation. C'est cette robe qu'Elisabeth portait lors de son bal d'adieu, la veille de son départ pour Vienne.

Avant son mariage le 24 avril 1854, Elisabeth entame une nouvelle étape de sa vie. Se sentant dépassée par toutes les festivités cérémonielles, les regards étrangers et les attentes à son égard, elle quittera la salle en larmes lors de son premier accueil en tant que nouvelle impératrice, et en pleine réception. Au début, elle tente pourtant de répondre aux attentes placées en elle. Quatre enfants naitront du couple impérial mais l'ainée, Sophie, mourra à l'âge de deux ans. Elisabeth est alors désespérée, mais doit étouffer ses sentiments car les devoirs de la représentation priment sur les états d'âme personnels. Au passage, cette exposition me permettra d'admirer une peinture de Georg Raab présentant l'impératrice parée de rubis lors des festivités organisées à l'occasion de ses noces d'argent en 1879. Les bijoux de rubis font partie des joyaux de la couronne des Habsbourg aujourd'hui disparus.

Sa vie durant, l'impératrice souffrira de plus en plus souvent d'insomnies, de manque d'appétit et d'une toux chronique. Afin de prévenir une maladie pulmonaire, les médecins lui conseillent d'effectuer un séjour à Madère. Et voici pour la première fois notre Sissi libre de toute obligation. Elle savourera pleinement cette vie loin des contraintes de la Cour. Après deux ans d'absence, elle réapparaitra à la Cour de Vienne sous les traits d'une jeune femme métamorphosée : la charmante jeune fille mélancolique et timide s'était transformée en une beauté orgueilleuse et sûre d'elle. C'est de cette époque que datent les portraits de Franz Xaver Winterhalter (ci-dessous). Le plus connu de ces portraits est sans nul doute celui qui la représente en 1865 dans l'inoubliable toilette de bal (appelée robe aux étoiles) avec des étoiles de diamants, qu'elle léguera plus tard à sa petite-fille, l'archiduchesse Elisabeth, fille de Rodolphe.

 

De plus en plus souvent, Elisabeth mise sur le pouvoir de sa beauté pour arriver à ses fins. Peu intéressée pour jouer un rôle dans la politique de son pays, elle ne s'immiscera qu'une seule fois dans les affaires d'Etat de son époux pour prendre le parti de la Hongrie, car elle éprouvait une étonnante sympathie pour le peuple hongrois, fier et fougueux, qui subissait depuis la répression de 1849 un régime absolutiste. Elisabeth devint donc la fervente porte-parole des intérêts hongrois et entretint un étroit contact avec divers représentants de cette nation. Et si François-Joseph signa le compromis austro-hongrois en 1866, reconnaissant les droits historiques des Hongrois et constituant ainsi la monarchie austro-hongroise, c'est qu'Elisabeth y tint une grande part de responsabilité. C'est ainsi que le couronnement solennel eut lieu, en 1867, à l'église Saint-Matthieu de Budapest, pendant lequel Elisabeth fut couronnée en tant que reine de Hongrie. Le musée offre de la voir vêtue dans la robe qu'elle portait lors de ce couronnement, robe confectionnée par la Maison Worth, à Paris. Après cette cérémonie, François-Joseph et Elisabeth seront accueillis par les vivats d'une foule de plus de mille personnes.

C'est cependant à contrecoeur qu'Elisabeth remplira ses devoirs d'impératrice car les représentations lui sont désagréables et le cérémoniel de la Cour l'incommode. De plus, elles déteste les structures hiérarchisées et raides, et exècre les intrigues de la Cour de Vienne. L'impératrice s'évade alors de la Cour en faisant du sport, en cultivant le culte de sa beauté et en faisant des voyages. L'équitation était aussi l'une des passions d'Elisabeth, une passion remontant à son enfance aux côtés de son père. Elle décide alors de s'entrainer intensivement, jusqu'à se profiler comme l'une des plus brillantes cavalières d'Europe. Ses courses débridées la poussaient parfois aux limites du possible mais Elisabeth était ainsi.

L'impératrice passait pour être l'une des plus belles femmes de son époque, et elle en était parfaitement consciente. Elle consacrait ainsi une bonne partie de ses journées aux soins de beauté et était particulièrement fière de sa chevelure qui lui descendait jusqu'aux pieds et qu'elle faisait peigner deux à trois heures par jour. Pour conserver sa légendaire beauté, Elisabeth essayait toutes sortes de recettes miracles comme celle de la viande de veau crue dont elle se faisait un masque pour la nuit. Elle veillait également à maintenir sa sveltesse. Mesurant 1,72 mètre pour 45 à 47 kilos,, elle disposait d'une taille extrêmement fine (51 cm) qui faisait l'admiration de ses contemporains. Pour garder son poids plume, elle s'imposait les régimes les plus divers. Et se pesait tous les jours. Plus elle avançait en âge et plus elle s'imposait des régimes draconiens. Il s'agissait par exemple de viande de veau crue broyée dans une presse. Avant d'être consommé, le jus de cette viande était assaisonné et cuit. L'impératrice raffolait par contre des confiseries et de glaces (de nombreuses factures en témoignent). Elisabeth était enfin sous observation médicale permanente. Elle savait qu'un corps sain supposait une dentition soignée et les ustensiles de dentisterie de son dentiste personnel ainsi que les lettres de sa confidente, la comtesse Ferenczy, attestent de la régularité des soins.

Après le suicide tragique de son fils unique Rodolphe, en 1889, Elisabeth se fait de plus en plus amère, et se retire, loin du monde, ne s'habillant plus que de noir. Pour se soustraire au regard des curieux, elle se mettra très tôt à ne se déplacer qu'avec une série d'éventails, de voiles et de parasols, car elle détestait qu'on la fixe. Elle écrivit un jour, à l'âge de 50 ans : »Plus tard, je ne quitterai peut être plus mon voile et même ceux qui me sont le plus proches ne verront plus mon visage ». L'impératrice portait aussi des bijoux avec ses vêtements de deuil, composés de perles noires et de jais.

Avec le temps, Elisabeth apprendra à s'imposer à la Cour, et vivra son existence comme elle l'avait imaginée, n'en faisant qu'à sa tête et négligeant son rôle d'impératrice. Le couple impérial évoluait comme deux étrangers.Elisabeth était éprise par l'immensité de l'océan . Pour se distraire, elle effectuait d'interminables et longs voyages, choisissait des refuges où elle pouvait se laisser aller. Parmi ses lieux privilégiés, figurait le château Godollo près de Budapest, la villa Hermès dans le jardin zoologique de Lainz à Vienne et enfin l'Archilleion sur l'île grecque de Corfou. C'est là qu'elle se fit ériger une somptueuse villa dans le style pompéien , à laquelle elle donna le nom de son héros favori de la mythologie grecque. Elle y rajouta plus tard des antiquités de valeur. Mais à peine la maison achevée, Elisabeth devint de plus en plus fébrile, se détourna de l'Achilleion et proposa de vendre la propriété, ce qui ne se réalisera qu'après sa mort.

Elisabeth écrivait des poèmes depuis a jeunesse, et se réfugiera de plus en plus dans une poésie exaltée. Elle vénérait Homère et se mit à produire en abondance des poèmes inspirés de sa grande idole Heinrich Heine, dans lesquels elle exprimera ses déceptions, sa tristesse et ses rêves mais aussi sa misanthropie et son isolement grandissant. Sa nostalgie de voyage ira en augmentant. Plus elle était loin de la capitale autrichienne et mieux c'était. Prétextant une santé déficiente, elle entreprenait de longs voyages qui lui permettaient de découvrir d'autres horizons et d'autres cultures. Elle aimait plus que tout les croisières, surtout d’ailleurs lorsque la mer était démontée, car cela la rapprochait des éléments naturels. Elle emportait toujours avec elle sa pharmacie de voyage. Cette dernière comptait 63 pièces et faisait partie des bagages de l'impératrice. Elle contenait bandages, sinapismes, crèmes et flacons, et une aiguille d'injection de cocaïne. L'effet antidépresseur et antispasmodique de la cocaïne était déjà connu à cette époque, et c'est pourquoi on l'injectait sous forme d'intraveineuse en cas de dysménorrhées et durant la ménopause.

En bateau, les exigences d'Elisabeth étaient modestes, mais pour parcourir l'Europe, elle s'était fait construire un luxueux wagon particulier (en photo ci-dessous) avec salon.


 

Avec le temps, l'impératrice plongera de plus en plus dans la mélancolie. En septembre 1898, elle entreprit une cure de plusieurs semaines à Territet, près de Montreux. Le 9 septembre, avec sa dame de compagnie Irma Sztaray, elle fit une excursion à Prégny pour rendre visite à la baronne Rothschild. Le soir, Elisabeth gagna Genève où elle comptait passer la nuit, car elle envisageait de reprendre le bateau le lendemain pour retourner à Montreux. Comme d'habitude, elle était descendue à l'hôtel Beau Rivage, sous le nom de comtesse de Hohenembs dans l'espoir de rester incognito. Mais dès le lendemain, un journal genevois, averti par une indiscrétion, révéla la présence de l'impératrice d'Autriche à cet hôtel. Luigi Luccheni, anarchiste italien venu à Genève dans le but d'assassiner le prince d'Orléans,tomba sur cette information. Le Prince ayant décidé à la dernière minute de changer ses plans et d'ajourner son séjour à Genève, l'anarchiste décida de faire d'Elisabeth sa victime. Le matin du 10 septembre, l'impératrice effectua quelques emplettes et se rendit dans sa confiserie préférée. Vers midi, alors qu'elle s'apprêtait à monter à bord du bateau qui devait la conduire à Montreux, Luccheni se précipita sur elle et lui enfonça une lime dans la poitrine. Elisabeth s'affaissa, puis se relèva, abasourdie, croyant avoir été bousculée et se précipita à bord, de peur de rater le bateau. Puis l'impératrice s'effondra à nouveau. En dégrafant son corsage, on aperçut alors une minuscule blessure sur sa poitrine. Le bateau fit immédiatement demi-tour et Elisabeth, mortellement blessée, fut ramenée à l'hôtel où elle mourra quelques instants plus tard. Quand François-Joseph apprit la nouvelle, ses seules paroles furent : »Vous ne pouvez savoir combien j'ai aimé cette femme! »


 

 

INFOS PRATIQUES :


  • Palais de la Hofburg, Michaeleplatz 1, à Vienne. Tèl : +43 1 533 75 70. Métro : Herrengstrasse. Ouvert tous les jours de 9h00 à 17h30 (jusqu'à 18h00 en juillet et en août). Le billet d'entrée à 11,50€ permet l'accès à la collection d'argenterie, au musée Sissi et aux Appartements impériaux. Audioguide inclus. Un billet à 25,50€ offre les mêmes prestations + accès au Musée du meuble de Vienne + Grand Tour du Château de Schönbrunn. Site internet : http:///www.hofburg-wien.at

  • Prise de photographies interdite

  • Merci au service de presse du Palais pour le prêt de photos.











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