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Charles X, de Jean-Paul Clément et Daniel de Montplaisir (Editions Perrin)
Monté sur le trône en 1824 à la mort de son frère Louis XVIII, Charles X appartenait à un autre siècle. En se faisant sacrer en 1825, il voulut rétablir une monarchie absolue fondée sur le droit divin, l'Eglise et l'aristocratie foncière, alors que s'affirmaient face à lui la bourgeoisie libérale, la presse et le régime parlementaire. Survint la révolution de 1830 qui lui fut fatale. L'ouvrage, qui embrasse l'ensemble de sa vie ‒ le prince, l'émigré, le roi, le proscrit ‒, éclaire les facettes de ce personnage qui n'était pas appelé à régner et donne toute leur place aux recherches les plus récentes. Il montre comment ce frère de Louis XVI a compris la Révolution, interprété la Charte octroyée par son devancier, s'est engagé avec fougue en plein romantisme au service de la chrétienté, renouant avec le succès, après son aïeul Saint Louis, lors des expéditions en Grèce et à Alger. Si Charles X a fait des erreurs incontestables, notamment chercher à ressusciter un monde et un système de pouvoir que la Révolution et Napoléon à sa suite avaient abolis, il s'est passionné pour les problèmes du temps et a tenté de les résoudre : faut-il limiter la liberté d'expression ? Quels doivent être les rapports entre l'Eglise et l'Etat ? Quel est le rôle de la France en Europe et dans le monde ? Roi mal-aimé dans une période oubliée – celle de la Restauration –, Charles X, " chevalier troubadour ", grand mécène, sut redonner à la France tout son lustre. Son règne fut une période d'intense activité intellectuelle et a paradoxalement esquissé les premières formes de la France d'aujourd'hui.
Bal(l)ades vénitiennes, de François de Crécy (Atelier Fol'Fer)
Bal(l)ades vénitiennes est un livre érudit et sensible. érudit parce que la grande Histoire (et celle de la papauté) est présente à chaque page. Sensible parce qu’il n’omet rien de la petite histoire et des lieux cachés que le touriste de passage ne connaîtra jamais. C’est Venise avec le cœur et l’esprit. En usant la semelle de ses souliers. Venise ne se donne pas au premier venu. Elle se mérite. François de Crécy lui a fait la cour avec délicatesse et humilité. Et ils se sont mutuellement séduits.
1715 : La France et le monde, de Thierry Sarmant (Perrin)
Versailles, 1 er septembre 1715. Après une longue agonie, Louis XIV s'éteint " comme une chandelle que l'on souffle ". Ainsi finit le " Grand Siècle " (XVII e) et commence le " siècle des Lumières " (XVIII e). À ces expressions est d'ordinaire attachée l'idée d'une prépondérance française, politique et militaire d'abord, culturelle et intellectuelle ensuite. Qu'en est-il réellement ? En observant les relations que tisse la France avec le monde, en questionnant sa place et son rôle autour de l'année charnière 1715, Thierry Sarmant éclaire l'un des phénomènes les plus saisissants de l'histoire humaine : l'essor de l'Occident vers une hégémonie mondiale. Alors que la question du déclin de la France et de l'Europe est omniprésente, quoi de plus pertinent que de s'interroger sur les ressorts cachés de l'expansion et du déclin ? C'est le pari de ce livre, qui entraine le lecteur de Versailles à Moscou, d'Istanbul à Stockholm et de Pékin à Delhi.
La Vendée pour les Nuls, de Michel Chamard (First)
La Vendée, tout le monde a son idée à son sujet. Une idée parfois très tranchée ! Pour les uns, c’est le comble de l’abomination : un territoire arriéré, peuplé de royalistes et d’ennemis de la République. Pour les autres, c’est l’incarnation d’un idéal : « Dieu et le roi », inscrit sur les drapeaux brandis par une armée de « chouans » conduite par « M. de Charette ». Pour d’autres encore, c’est selon : un souvenir de plages, de vacances, ou – depuis peu – le pays du Puy du Fou ou le point de départ et d’arrivée du Vendée Globe… Quelques érudits savent que Richelieu y fut évêque et que Clemenceau était vendéen. Et pourtant : la Vendée ne se limite pas à la guerre du même nom et à une ou deux îles. Aliénor d’Aquitaine, Richard Cœur de Lion, Gilles de Rais, Rabelais, Réaumur, de Lattre en ont été des célébrités locales, la Renaissance française y a eu l’un de ses principaux foyers, le département couvre 60 % de la surface du Marais poitevin, le canard nantais vient de Challans et le cœur de ce que les économistes appellent le Choletais bat en fait aux Herbiers… Découvrez l’exceptionnelle histoire de la Vendée, la diversité de ses paysages et son riche patrimoine, mais aussi la réalité contemporaine d'un département vivant, avec un riche réseau d’entreprises performantes, un tissu associatif dynamique et solidaire, des habitants attachants et ouverts.
La fabrique de pauvres: ... et comment ne pas vous faire prendre dans l'engrenage, de Simone Wapler (Ixelles Editions)
Lorsque même ceux qui ont suivi un parcours sans faute se retrouvent au bord de la route ou partent chercher meilleure fortune à l’étranger, le doute n’est plus permis. Ce ne sont pas les vilains immigrés, la méchante mondialisation, la finance sans visage, la crise, le libéralisme sauvage ou encore le manque de qualification qui sont en cause. Il y a autre chose ! La France est devenue une fabrique de pauvres ! Il ne s’agit pas de dresser un énième bilan déprimant de la décadence et du gâchis national mais de comprendre les mécanismes fondamentaux qui y conduisent : • la chape de béton idéologique, • la machine à fabriquer des chômeurs qu’est devenue l’Éducation nationale, • la réglementation, machine à broyer l’initiative, • les exceptions françaises que-le-monde-nous-envie, • la fin de la croissance… Vous découvrirez ainsi que la fabrique de pauvres est en réalité le résultat d’un système qui pousse dans ce sens. Une fois les engrenages bien identifiés, vous trouverez dans ce livre des solutions personnelles concrètes pour éviter de vous faire happer par ces rouages. Quelles études conseiller à vos enfants, comment maintenir votre « employabilité », comment épargner, où trouver des revenus complémentaires, quelles précautions prendre pour votre retraite, comment préserver votre santé sans plomber votre budget ? Après avoir lu ce livre, vous grossirez les rangs des Français qui ne craignent plus la précarité.
Le Mur de l'Ouest n'est pas tombé, de Hervé Juvin (Pierre-Guillaume De Roux)
Le capital paie des salaires quand les tanks le menacent. Enlevez les tanks, l esclavage est de retour, la globalisation s y emploie ; et voilà pourquoi George Soros finance la destruction des unités nationales à travers ses Open Society Foundations, voilà pourquoi les mafieux ukrainiens ont le soutien de leurs confrères américains et de leurs mercenaires, voilà pourquoi Israël se tourne vers la Russie et vers le monde orthodoxe, un monde qui sait ce qu il en coûte de ne plus défendre son identité ! Car la chute du Mur de l Est a laissé l Europe sans défense contre des systèmes, des principes et des intérêts venus d ailleurs... Ceux de l US Empire. Le but de la manoeuvre ? Séparer l Union européenne de la Russie et ruiner tout projet d alliance eurasiatique qui, s il se réalisait, reléguerait la puissance américaine aux marges du monde... Si la chute du Mur de Berlin mit fin aux dictatures communistes en 1989, nul ne s est inquiété de cet autre Mur qui allait à son tour diviser le monde : le « Mur de l Ouest ». Celui que les États-Unis bâtissent au centre du continent eurasiatique. Hervé Juvin démontre, au fil d un dessous des cartes extrêmement mobile, l urgence du « non-alignement » européen qui délivrerait enfin nations et frontières du glacis artificiel que l hyperpuissance américaine ne cesse de développer au nom de la globalisation libérale désormais synonyme de crise mondiale majeure.
Sur les chemins des pardons et pélerinages de Bretagne, de Bernard Rio (Le Passeur éditeur)
Il y avait foule à Lorient. Un samedi soir d'août, à la fin des années quatre-vingts, c'était fête et foire dans les rues du port, un mélange des genres urbains et touristiques. D y avait là le Breton du coin et son cousin de Paris, l'estivant d'ailleurs et le frère d'Écosse. C'était bruit et chahut sur le bahut du bord. Un ami normand que j'avais entraîné au Festival interceltique de Lorient me dit tout de go au milieu de la foule animée : «Pourquoi ne me montres-tu pas un pardon breton ?» Qu'à cela ne tienne, nous partîmes le lendemain, dos à la mer, à l'intérieur des terres et nous nous retrouvâmes devant une chapelle de l'arrière-pays. Le chapiteau était dressé dans le placître où les dames crêpières s'affairaient déjà tandis que les cloches battaient le rappel des fidèles. Nous passâmes une grande partie de la journée en ce lieu champêtre, propice au repos, à la méditation et à la communion. Quel contraste avec la fureur lorientaise ! Étonné par l'intergénération de cette fête mariant le profane et le sacré, l'ami Jean me confia que les Bretons avaient de la chance de conserver un tel patrimoine vivant. Il m'avait fallu ce regard extérieur pour voir l'évidence et comprendre une réalité qui m'avait échappé : le décalage entre un monde qui se donnait en spectacle et cet autre monde à l'écart des modes dont la permanence défiait les temps acoquinés de la raison et de la jouissance. Depuis lors, je n'ai jamais manqué une occasion d'assister à un pardon, que ce soit en Basse ou Haute-Bretagne. Si loin des clichés de cartes postales, le pardon ne cultive ni la nostalgie ni le folklore. Il faudrait réduire la Bretagne à cinq semaines d'été et à la bande côtière pour considérer le pardon comme une manifestation à voir. La réalité est différente. On ne regarde pas le pardon, on y vient et on y participe. Il serait vain d'imaginer le pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques vêtu à la mode médiévale. Il en est de même en Bretagne, que ce soit dans la plupart des pardons, des troménies et plus encore du Tro Breiz.
Les Nehru-Gandhi, de Renée-Paule Guillot (Pygmalion)
«Un étrange destin m'a plongé dans un genre de vie pour lequel je n'étais pas fait», disait Nehru. Qui, en effet, aurait pu croire que ce jeune avocat sans grand talent, élevé par un père ami des Anglais, deviendrait le leader de l'indépendance de l'Inde ? Sa fille Indira, qui lui succéda, puis son petit-fils Rajiv, enfin Sonia l'épouse de ce dernier, n'avaient pas plus que lui le goût de la politique dont ils redoutaient les méandres. Ils durent néanmoins prendre en main les rênes de leur pays. Quelle force irrésistible les a propulsés, de génération en génération, dans l'arène politicienne ? Quel formidable destin les a métamorphosés - de Motilal, le fondateur de la dynastie, à Rahul, son ultime héritier - en incarnation du rêve indien et en précurseurs d'une future grande puissance ?
India Express, de Constantin Simon (Le Passage)
"Caméra à la main, je sillonnais l'Asie avec pour jardin l'Hindoustan. Parfois mon métier me désespérait tant il confinait à l'absurde, jouait de l'obscène. D'autres fois il me remplissait de bonheur. Sacrée cuisine tout de même que cette affaire de caméra... un objet magnétique. Sortez un crayon, personne n'y fait attention. Ouvrez votre caméra, les gens viennent se coller. La vertu de l'aimant. Le monde en boîte." Derrière sa caméra-revolver, Pierrot gamberge un peu trop... C'est qu'il en rêvait depuis l'adolescence : devenir reporter de guerre. Alors quand le jeune homme, tout juste diplômé, se voit proposer une mission au Sri Lanka, il fonce, emmené par une journaliste un peu loufoque dont il est le caméraman, l'esclave puis l'associé. Des fumeurs de cannabis de l'Himalaya aux être-bigorneaux du Japon de l'après-tsunami, des sâdhus nus du Gange aux vrais-faux talibans de Karachi, Pierrot croisera des personnages truculents, démoniaques ou célestes, rencontrera l'amour et la mort. Une plongée fascinante à la découverte de l'Inde et de lui-même.
Economie ou socialisme, il faut choisir, de Pierre Godicheau (Godefroy de Bouillon)
Beaucoup de Français sont désespérés par la classe politique actuelle, les taux d abstention aux élections le prouvent. Certains se tournent même vers le Front National en espérant des jours meilleurs. Cependant, cette solution est-elle la seule possible ? L histoire du national-socialisme, du fascisme, voire du franquisme, en font reculer plus d un. La situation est-elle alors complètement désespérée ? L auteur de Economie ou socialisme, il faut choisir explore des terres nouvelles pour montrer qu existent à la fois des solutions et un type d hommes pas encore vraiment identifié par les analystes politiques, mais qui fait déjà fonctionner l économie privée et une partie de l économie publique. Le monde politique et la haute administration ont besoin de tels hommes, mais munis d une caractéristique supplémentaire : le souci du bien commun. L auteur ne dit pas que tout sera facile, mais il dit déjà : Les instruments intellectuels de la reconquête existent et les hommes capables de la mener à bien existent certainement aussi. A eux de se révéler et de s investir
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