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L'épopée americaine de la France - Histoires de la Nouvelle-France, d'Alain Dubos (Editions Bertrand Lacoste)
Acadie, Canada, Louisiane. Saint-Laurent, Mississippi, forêts profondes et lacs immenses... Bien des choses se sont jouées sur des territoires à la dimension d'un continent. Alain Dubos, ici promeneur étonné, là correspondant de guerre, nous entraîne à leur découverte, aux côtés des héros de ce qui fut la France d'Amérique. D'un lieu de conflit franco-anglais à un décor pour temps de paix, de la marmite en fonte, objet diplomatique, à des personnages non moins essentiels, entre fourrure disputée, mystères indiens, piété conquérante et destinées hors normes, l'épopée de la Nouvelle-France se lit comme un roman. Au-delà d'une promenade dans le passé, passionnante pour le contemporain curieux de mémoire, ce véritable reportage découpé en courts récits aide aussi à comprendre le monde qui est le nôtre aujourd'hui, né d'une aventure singulière, prenante et en fin de compte peu connue
François-Joseph et Sissi, de Jean des Cars (Perrin)
Pour l'éternité, ils constituent un couple légendaire parmi les plus célèbres de l'histoire. Pour le meilleur et pour le pire, entre quelques joies et d'innombrables tragédies, toutes ancrées dans la mémoire européenne, préludes à la fin d'un monde, celui d'avant 1914, " le monde d'hier " de Stefan Zweig. Etayé sur une nouvelle approche documentaire, cet ouvrage relate l'histoire de ce couple imprévu, donc romanesque. Quelle fut leur vie, publique et privée ? Comment fonctionnait cette monarchie conjugale, double elle aussi ? Dans quels domaines furent-ils d'accord ? Savaient-ils la vérité sur la mort de leur seul fils et héritier à Mayerling ? Et cette question simple mais essentielle : se sont-ils réellement aimés à défaut d'être heureux ? De l'union à la cohabitation, des crises à l'entente cordiale, de l'amusement à l'agacement, de l'exaspération à la colère, cette biographie croisée présente le destin exceptionnel de deux têtes couronnées devenues des mythes de leur vivant. Celui du " dernier monarque de la vieille école ", amoureux définitif de son épouse fuyante, assassinée par un anarchiste ignorant que sa victime était bien plus révolutionnaire que lui et qu'elle espérait cette délivrance. Une mort qui bouleversa les peuples et laissa son mari inconsolable. Jean des Cars, avec le talent et la finesse qu'on lui connaît, dévoile l'intimité d'un homme de devoir et d'une femme en rébellion.
Roger de la Fresnaye. Une peinture libre comme l'air, de Michel Charzat (Hazan)
Libre comme l’air, La Fresnaye (1885-1925) l’est à plus d’un titre. Membre d’une avant-garde maîtrisée, classique dans ses goûts et ses sources, il réunit en apparence les ingrédients du credo vingtiémiste. Et pourtant, cet aristocrate dérange. Inclassable dans sa vie privée comme dans sa peinture, Roger de La Fresnaye compte parmi les artistes les plus déconcertants et les plus indépendants de son temps. Ses peintures reflètent son goût apollinien de l’ordre et de la clarté, son ascétisme, sa passion du labeur parfait. S’y révèlent, pour peu qu’on sache les lire, des tensions qui font écho à celles de son âme. Peintre raffiné, il est aussi un illustrateur inspiré, sculpteur et décorateur. Ses amitiés dans le cercle des avant-gardes l’ont conduit à croiser les grands artistes de son époque, en particulier Jean Cocteau avec qui il entretint une correspondance nourrie. Son œuvre la plus connue reste La Conquête de l’air. Remarquée en 1913 par Apollinaire, elle signale un artiste qui sut conjuguer en un style personnel un sujet d’actualité, un cubisme émancipé et un coloris affirmé. Le célèbre tableau a longtemps éclipsé aux yeux de la critique moderniste une production subtile en prise avec les révolutions esthétiques du xxe siècle. Cet ouvrage propose de jeter un regard plus nuancé sur l’histoire du cubisme souvent restreinte à la saga de ses inventeurs, Georges Braque et Pablo Picasso. À l’issue du conflit mondial, allongé et reclus à cause d’une maladie contractée dans les tranchées, La Fresnaye ne produit plus que de rares peintures et multiplie les dessins, autant d’aveux à la fois pathétiques et ironiques de ses souffrances et de ses inclinations contrariées. Le peintre disparaît prématurément en 1925, laissant une œuvre courte, mais magnifique. Elle nous invite à reconsidérer la période dite du rappel à l’ordre des années 1920, assimilée à tort à un énième retour au classicisme. Cet ouvrage, richement illustré, nous fait redécouvrir l’homme et son œuvre. En annexe est reproduite la correspondance inédite de Roger de La Fresnaye avec Jean Cocteau
Lenine, L'invention du totalitarisme, de Stéphane Courtois (Perrin)
La biographie la plus attendue du centenaire de 1917, fruit d'une vie de travail consacrée à l'étude du communisme. A rebours de l'idée dominante qui dédouane Lénine pour mieux accabler Staline, Stéphane Courtois établit comment le jeune intellectuel radical – marqué au fer rouge par l'exécution de son frère aîné – a pensé, voulu puis instauré une dictature idéologique impitoyable, inventant les concepts (révolution mondiale, dictature du prolétariat, parti-État, centralisme démocratique, économie planifiée, terreur de masse) et les instruments (parti unique, police politique, Armée rouge, goulag...) du totalitarisme qui devait signer les horreurs du XXe siècle. D'emblée, Vladimir Ilitch Oulianov se distingue des autres opposants au tsarisme en s'opposant non seulement aux libéraux et aux démocrates, mais aussi à toutes les mouvances socialistes, qu'il vitupère à coups d'écrits et de discours incendiaires. Aidé par une force de conviction peu commune, il choisit de s'appuyer sur une minorité de révolutionnaires professionnels dévoués plutôt que sur l'agrégation des masses. Cette faiblesse apparente fait sa force : elle lui permet d'avancer dans l'ombre pour mieux se préparer à l'exercice du pouvoir, qu'il conquiert à la hussarde en octobre 1917. Nourri des échecs de la Révolution française puis de la Commune, il le conserve en l'étendant par un recours systématique à la violence conjugué à un rare opportunisme politique. Ainsi parvient-il à gagner la guerre civile puis à assurer son emprise sur la société, faisant table rase au profit de son disciple et successeur. Une prose limpide au service d'une démonstration implacable
Seule dans le vent des glaces, de Laurence de La Ferrière (Robert Laffont)
Une formidable aventure humaine et scientifique, le " journal de bord " d'un défi insensé, la quête d'absolu d'une femme qui a su aller au bout de son rêve... " Sous la tente, chaque soir, j'écrirai mon journal de bord. Ce journal sera mon seul ami, mon confident ", déclarait Laurence de la Ferrière quelques jours avant son départ. Aujourd'hui, Seule dans le vent des glaces, inspiré de ce journal de bord, retrace l'histoire d'un triple défi. Le défi sportif, bien sûr, de parvenir à parcourir en un temps limité 3000 km du continent blanc, dont 1800 totalement inexplorés, par des températures pouvant descendre jusqu'à - 50 °C. Le défi scientifique : prélever pour la première fois sur ce sol des carottes de glace afin d'en apprendre plus sur l'histoire du climat, rapporter des météorites d'une partie du globe ou, pour cause, on n'en avait jamais trouvé une, et relever les réactions physiologiques à des températures extrêmes
Chronique de l'islamisation ordinaire de la France, de François Billot de Lochner (Pierre-Guillaume de Roux)
La France a-t-elle pour vocation de devenir terre islamique? À en croire les élites boboïsées, représentatives d un microcosme aseptisé, l islamisation de la France ne serait qu un épouvantail, un mythe émanant au mieux d êtres incultes, les trop fameux « sans-dents », au pire de dangereux extrémistes. Or pareil déni ne résiste pas à l analyse : faute d une sérieuse remise en cause des politiques menées depuis un demi-siècle, l islamisation du pays sera achevée dans quelques années. Quand, devenue un fait de société incontournable, elle acculera tous les Français à adopter, de gré ou de force, la culture islamique au sens le plus large. Il convient dès lors de s interroger sur l inversion du processus habituel de l assimilation : appartient-il aux musulmans immigrés, devenus dès lors musulmans de France, de transformer leur nouvelle patrie en terre islamique ? François Billot de Lochner remonte aux sources du phénomène, anticipe ses graves conséquences et propose quelques pistes de réflexion pour échapper au danger qui nous guette
Allez (presque tous) vous faire... de Philippe Pascot (Max Milo)
Nous arrivons à une période charnière de la vie politique française. A quelques mois de plusieurs élections cruciales, l'auteur, donne de nouvelles informations, preuves à l'appui, sur les méthodes, les avantages et les privilèges que s'octroient une grosse minorité de politiciens et leurs façons de gérer les élections. Les contours de la démocratie deviennent de plus en plus flous et ne servent qu'à construire une route que seuls quelques nantis peuvent emprunter. Voter devient un leurre qui cache de plus mal une démocratie agonisante mais que les élus dominants ne veulent surtout pas voir mourir tant ils en profitent. L'abstention est soutenue, faussement combattue pour mieux rester en place. La seule solution, pour Philippe Pascot : voter blanc aux prochaines élections, et imposer le vote obligatoire. Maire adjoint d'Évry de Manuel Valls puis conseiller municipal, ancien conseiller régional, Chevalier des Arts et des Lettres, Philippe Pascot a 25 ans de vie politique derrière lui et a fréquenté la plupart des élus politiques de premier plan. Il milite pour une transparence totale de l'exercice politique et est engagé dans de nombreux combats de société (gaz de schiste, dons d'organes, création d'un orchestre philharmonique dans la banlieue de Kinshasa)
Histoire des guerres Romaines: Milieu du VIIIe siècle avant J.-C. – 410 après J.-C. de Yann Le Bohec (Editions Tallandier)
L’histoire de Rome est inséparable de l’histoire de ses guerres. De 509 à 338 avant J.-C., la cité fut en permanence menacée de disparaître : elle combattit parfois plusieurs ennemis à la fois, souvent des voisins, qui ne supportaient pas l’âpreté au gain de ses soldats et l’arrogance de ses dirigeants. Ce fut une dure "bataille pour la survie» qui forgea les bases de sa future puissance. Car ne reconnaissant jamais aucune défaite, sans plan préétabli, elle s’empara, de 338 avant J.-C. à 106 après J.-C., pays après pays, de tout le bassin méditerranéen, et elle finit par contrôler un domaine immense, de l’Écosse au Sahara, de l’Atlantique à la Mésopotamie. Et puis, en 406/410 après J.-C., elle le perdit. Ce livre présente l’anatomie des guerres de Rome gagnées grâce à un outil militaire exceptionnel, à de grands capitaines, et à des règles sociales originales et fortes. Mais il présente aussi les guerres peu à peu perdues, les débâcles et les redditions. Il montre, à cet effet, comment la supériorité des techniques de combat, de l’armement, de l’organisation et d’un art du commandement sans faille s’est peu à peu usée, délitée, éteinte au sein d’un empire devenu trop vaste, confronté à de nouveaux ennemis, venus de très loin, plus féroces que jamais et inassimilables. Fidèle à sa méthode, Yann Le Bohec ramène le lecteur aux sources : par les textes des grands auteurs de l’Antiquité, mais aussi par l’épigraphie, et grâce aux dernières découvertes de l’archéologie, il exhume des batailles inconnues et des guerres oubliées. L’Histoire des guerres romaines, qui évoque la mort de tant de soldats et de grands chefs militaires qui les menèrent au combat, devient ainsi, par cette approche inédite, un texte vivant et passionnant. C’est l’histoire d’une milice de paysans qui a fini par dominer le monde
Eolien, une catastrophe silencieuse, de Jean-Louis Butré (Editions L'artilleur)
La France compte déjà plus de 6500 éoliennes et il est prévu d'en installer au moins 20000 dans les prochaines années. Des machines de 180 mètres de haut faites pour durer longtemps. Ingénieur et spécialiste du sujet, Jean-Louis Butré propose aux citoyens de se poser les questions suivantes : pourquoi importer ces machines pour produire une électricité supplémentaire qui coûte deux fois plus cher ? Pourquoi, alors que la France exportait encore il y a peu 15% de sa production, l'implantation de ces engins conduit-il à importer de l'électricité ? Pourquoi cette industrie est-elle aussi lourdement subventionnée ? Qui se cache derrière le puissant lobby des promoteurs éoliens ? Pourquoi ne dit-on pas que les éoliennes produisent indirectement du gaz à effet de serre et que l'électricité d'origine éolienne est de mauvaise qualité ? quel est l'impact de l'éolien sur les comptes désastreux d'EDF ? Au final, par delà le scandale économique et démocratique, le lecteur découvre effaré qu'au gré de marchandages entre des communes, des propriétaires et des promoteurs, la France est en passe de subir un véritable massacre de ses paysages sans le plus petit avantage pour l'intérêt général
Sans autorité, quelle liberté ? de Bertrand Soubelet (Editions de l'observatoire)
« J'ai été l'un des plus hauts responsables de la gendarmerie française. À la demande des élus de la République, j'ai expliqué les carences et les défis auxquels nous devions faire face. Cette vérité, détaillée dans un livre, m'a coûté cher : Tout ce qu'il ne faut pas dire a provoqué mon exclusion de cette institution qui était ma vie. Désormais libre de parole et loin de la Grande Muette, je ne veux plus rien cacher. « La France va dans le mur », « On ne peut plus continuer comme ça » : tous les citoyens font ce constat d'échec, quand les politiques, eux, s'obstinent à rester aveugles, à diviser au lieu de rassembler. Qu'il s'agisse de la justice ou du maintien de la tranquillité publique, il est grand temps d'apporter les remèdes pour guérir un système malade. De mon poste, j'ai vu ce que la société française comportait d'espoir, de besoin de changement et d'institutions fortes. J'ai vu, aussi, ses zones de non-droit et ses exclusions. Il faut s'indigner, lutter, rétablir une autorité bienveillante. Pour la France, je continue à dire ma vérité haut et fort. »
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