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Du Nouvel Esprit des Lois et de la Monnaie, de Valérie Bugault et Jean Rémy (Sigest)
La démocratie est un régime politique dans lequel les grandes décisions sont prises, sinon par le peuple, du moins dans l intérêt du peuple et sous son contrôle. Nous verrons qu un tel régime est encore plus éloigné des actuelles républiques parlementaires qu il ne l était de l Ancien Régime. Le pouvoir politique a, en Occident et depuis le XVIIIe siècle, été confisqué par les détenteurs du pouvoir économique qui mènent actuellement une guerre tous azimuts et sans merci aux États et aux souverainetés politiques qui tentent de résister. Ce processus est arrivé au point où « l Esprit des lois » de Montesquieu n est plus reconnaissable et où le droit continental, dicté par des considérations humanistes, est en passe d être définitivement balayé au profit d intérêts mercantiles formatés au droit anglais. Ces intérêts, qui reflètent la volonté hégémonique des détenteurs de la puissance économique, tendent logiquement à remettre au goût du jour le principe de l esclavage légal. Après avoir analysé qui sont les véritables détenteurs du pouvoir, la présente étude propose des solutions juridiques et institutionnelles pour rendre au principe politique la prééminence qu il est en passe de perdre définitivement. Le contrôle politique de la monnaie est le préalable technique qui permettra aux États de recouvrer leur autonomie politique et de coopérer avec d autres États afin d accroître cette autonomie. Néanmoins, et au point où nous en sommes rendus, la souveraineté monétaire n engendrera pas, à elle seule, le retour de la souveraineté politique : elle devra s accompagner de quelques mesures juridiques indispensables telles que, la suppression de l anonymat des détenteurs de capitaux, et, l élaboration d une nouvelle conception de « l entreprise » qui acte cette dernière en tant qu institution juridique d utilité sociale. Le retour du fait politique passe également par l éradication du principe de « propriété économique », issu de la culture juridique anglo-saxonne, laquelle est entièrement assujettie à la prééminence économique et à la prédation sociale. La propriété économique est la notion clef permettant de transformer le principe d accaparement en droit positif, actant ainsi la double disparition des concepts de « fait politique » et de civilisation. Cet essai prétend donner aux États les armes juridiques permettant d uvrer à un renversement de l ordre géopolitique actuel. À cette fin, il propose notamment une théorie juridique de la monnaie, simple à mettre en uvre, qui permettra à tout pouvoir politique encore indépendant de reprendre le contrôle de sa monnaie
Femmes dans un ciel de guerre - Sorcières la nuit furies le jour, de Martine Gay (Editions JP Otelli)
Cet ouvrage est un vibrant hommage rendu aux aviatrices russes de la Seconde Guerre mondiale, des jeunes filles qui avaient alors entre 17 et 25 ans. On les a surnommées les Sorcières de la nuit, les Diablesses, les Faucons, les Furies, parfois même les Sœurs... Sous le commandement de Marina Raskova, trois régiments d'aviation ont été constitués pour combattre aux côtés d'unités masculines. C'est un récit authentique, passionnant de vaillance, de dépassement de soi et de sensibilité féminine emportée dans une guerre impitoyable. Ces Grandes Dames, pilotes et navigatrices ont par leur courage, leur idéal, leur jeunesse, conquis le cœur des nations et attiré le respect de l'adversaire.
Les Français de Moscou et la révolution russe (1900-1920) : L'histoire d'une colonie étrangère à travers les sources religieuses, de Sophie Hasquenoph (Champ Vallon Editions)
Au début du XXe siècle, les Français de Moscou constituent une colonie riche, dynamique et bien intégrée. Industriels et gros négociants participent à la modernisation de la Russie, encouragés par l'alliance franco-russe de 1893-1894. Au coeur de la ville, l'îlot paroissial de l'église Saint-Louis-des-Français, avec ses écoles et son asile pour vieillards, animés par les religieuses de Saint-Joseph de Chambéry, est "un délicieux coin de terre française", écrit le journaliste E Berr en 1891. Mais la crise révolutionnaire de 1905 et la Première Guerre mondiale fragilisent la colonie française. Le pays marche vers la Révolution de 1917. L'assaut du Télégraphe voisin de la paroisse en octobre 1917, puis les spoliations, la famine, les grèves et les réformes, enfin les arrestations de la "Terreur rouge" de 1918, accélèrent l'exode des Français. Grâce à des sources inédites religieuses, l'auteur nous fait vivre avec passion le nouveau drame de la colonie française de Moscou, cent ans après la tragédie napoléonienne de 1812.
Les français de Moscou en 1812: De l'incendie de Moscou à la Bérézina, de Sophie Hasquenoph (Editions du Rocher)
Qui aujourd'hui, évoquant l'année 1812, ne garde en mémoire une image dramatique de l'épopée napoléonienne : la ville de Moscou tout entière en flammes, une armée épuisée et affamée, affrontant avec courage le froid du grand hiver russe. Les écrivains d'hier et d'aujourd'hui ont surtout pris appui sur les témoignages des soldats de la Grande Armée; des officiers ont saisi leur plume pour justifier, expliquer et mieux faire comprendre. Avec la célébration du bicentenaire de 1812, nous découvrons le point de vue de la colonie française de Moscou, en privilégiant quatre témoins : un ecclésiastique, deux artistes de théâtre, un aristocrate lancé dans les affaires. Ce récit présente un nouvel éclairage sur la vie des Français emportés dans la tourmente de l'Histoire, celle de Napoléon, de la France et de l'Europe. Maître de conférences à l'université de Lille, Sophie Hasquenoph est spécialiste de l'histoire de la Russie et des ordres religieux.
Petite Histoire des Guerres de Vendée, d'Henri Servien (Dpf Chire)
3ème édition revue, corrigée et augmentée. Nouvelle préface de Philippe de Villiers. Environ 200 pages. 161 illustrations de René Follet. 13 cartes et plans. 12 pages hors texte en couleurs. Couverture cartonnée, illustrée. Contient également la préface de l'édition précédente de Michel de Saint Pierre. Cette Petite histoire des guerres de Vendée se veut en quelque sorte un livre d'initiation à l'épopée de l'Ouest. Pour la première fois depuis plus de cinquante ans, est proposée une synthèse rigoureuse, abondamment illustrée de dessins originaux, destinée à la fois aux jeunes et aux curieux. Rédigée dans un style clair et vivant, agrémentée de cartes, de notices et de tableaux synoptiques, elle essaie de faire comprendre les mobiles et les enjeux de ceux que leurs adversaires appelaient les "soldats de Jésus". Cette geste de tout un peuple outragé dans ses libertés et sa foi, sort ici des clichés du XIXe siècle. L'auteur a fait de nombreuses recherches sur les costumes, les objets quotidiens, les armes, les drapeaux (des royaux comme des républicains), les déplacements des troupes, le rôle des femmes, les personnalités des chefs. Grâce à une mise en page originale, le dessin accompagne et renforce le récit. René Follet, un des plus célèbres illustrateurs contemporains, excelle par une technique magistrale, à rendre à la fois la tension tragique du conflit, mais aussi l'élan et la fougue de ces "martyrs en sabots". Comme Michel de Saint-Pierre, le préfacier, vous prendrez plaisir à lire "d'une goulée", cette Histoire. "D'emblée, écrit-il, je recommande ce guide magistral à tous ceux que passionne, à juste titre, la fulgurante et dramatique épopée". Un 13 Avril
Sous la Révolution, de Marion Sigaut (Degorce éditions)
Le "pape de la petite Histoire" retrace ici une Révolution française méconnue, telle que l'ont vécue les gens du peuple. Un texte saisissant, basé sur de nombreux témoignages, qui se lit comme un roman historique. "La Révolution française relatée par G. Lenotre ferme la bouche aux idéologies et aux justifications oiseuses : il nous raconte ce que fut l'arrestation de vieux prêtres coupables d'être prêtres, la minutieuse préparation de leur noyade, l'aspect de la rue où on les poussa jusqu'au fleuve, le nom et le prénom de leurs bourreaux, le son des coups qui ouvrirent les sabords par lesquels la Loire s'engouffra sur quelques vieillards dont un, plus jeune, survivra. Et racontera. C'est renversant. La lecture de G. Lenotre est un authentique voyage dans le temps, la résurrection, par la magie du verbe, de la vie de nos Anciens dont tant et tant de menteurs tentent de nous cacher la réalité terrifiante." Marion Sigaut
La Marche rouge - Les enfants perdus de l'Hôpital général, de Marion Sigaut (Kontre Kulture)
En mai 1750, une rumeur persistante faisant état d'enlèvements d'enfants mit Paris en émoi. Les gens disaient que des agents de police déguisés s'emparaient d'enfants et d'adolescents et les envoyaient à l'Hôpital général. Des émeutes graves éclatèrent, des commissariats furent incendiés et des gardes tués. La répression de cette « Marche rouge » fut sévère et se solda par des condamnations à mort. Mais qu'était donc cet Hôpital général de sinistre réputation ? Fondé en 1656 par Louis XIV, il était destiné d'abord à résoudre le problème de la mendicité par le « renfermement » des mendiants. Mais très vite cet établissement laïque géré par le parlement de Paris fut également utilisé pour enfermer d'autres catégories de population : les prostituées, les ivrognes et bientôt les enfants abandonnés ou confiés à l'institution par des parents sans ressources, puis ceux qui traînaient dans les rues où simplement y jouaient... Pour en savoir plus sur le sort fait à ces enfants disparus, Marion Sigaut s'est plongée dans les riches archives de la Salpêtrière qui, avec Bicêtre et La Pitié, formait l'Hôpital général. Outre les conditions de vie inhumaines qui y régnaient, elle éclaire les terribles scandales qu'étouffèrent les dirigeants de l'établissement. Se pourrait-il que la rumeur d'un commerce d'enfants ait eu un fondement ? Que sont vraiment devenus les enfants perdus de l'Hôpital général ? Furent-ils livrés à des libertins qui en usaient en toute impunité ? Furent-ils vendus à la Compagnie des Indes pour peupler la colonie du Mississippi ? Autant de questions auxquelles Marion Sigaut, dans une enquête passionnante, tente d'apporter une réponse.
L'Empire des sables, d'Emmanuel Garnier (Editions Perrin)
Ce livre retrace pour la première fois la conquête de la zone sahélienne amorcée en 1860. Dans un espace immense s'étirant de la Mauritanie au Tchad, et face à une situation particulièrement complexe et mouvante, l'armée a inventé de toutes pièces des unités spécialement adaptées aux contextes ethnique, religieux, climatique et sanitaire de cette partie de l'empire et est parvenue à mettre un terme aux rezzous (pillages). Passé ces guerres endémiques s'ouvre une nouvelle ère, à compter des années 1930, celle de l'" apprivoisement " opéré par les méharistes et les médecins " du bout de la piste ", qui offrirent à ces territoires une stabilité jamais connue par la suite. Puisant dans une documentation inédite extraite des archives de l'armée à Vincennes et de celles conservées à Dakar, cet ouvrage est d'une brûlante actualité à l'heure où l'engagement militaire français dans la ceinture sahélienne (actuel dispositif " Barkhane ") semble dans l'impasse. Il donne ainsi à comprendre les racines de ce conflit vieux de plus d'un siècle.
La province romaine Gaule lyonnaise (Gallia Lugudunensis) : Du Lyonnais au Finistère, de Yann Le Bohec (Editions Faton)
Aussi surprenant que le fait puisse paraître, jamais personne n'avait songé à consacrer un livre à la province romaine de Gaule Lyonnaise. Cette lacune a pourtant de quoi surprendre. L'immense territoire auquel l'État romain avait donné ce nom s'étendait sur plus de 1 000 kilomètres, depuis Lyon jusqu'à Brest, et il englobait des régions très variées : le Lyonnais, la vallée de la Saône, le Morvan, le Sud du Bassin parisien, la vallée de la Loire, la Bretagne et la Normandie. Sous l'empire de Rome, il a connu le régime de la cité ; mais il était peu urbanisé, et le pouvoir a dû recourir à des astuces pour compenser sa pauvreté en villes, multiplier les agglomérations secondaires. Satisfaits sans doute de l'ordre romain, les habitants se sont rarement révoltés. C'est que la prospérité est venue au rendez-vous du Principat, comme l'ont montré des découvertes récentes (céramique et vin, entre autres richesses). L'auteur soutient une thèse : davantage que d'autres provinces, la Lyonnaise a souffert des raids barbares au cours du IIIe siècle, et elle a connu une nouvelle crise vers la fin du IVe siècle – effondrement qui permet de comprendre avec quelle facilité les barbares l'ont envahie dans la nuit du 31 décembre 406, alors que le cours du Rhin venait d'être pris par les glaces.
Europamérique: Etats-Unis et Europe de l'Ouest de 1945 à nos jours, de Geir Lundesdat (Editions Eyrolles)
Documenté, fouillé et argumenté, cet essai de géopolitique bat en brèche la légende nationale selon laquelle l'Europe de l'après-guerre serait née d'un élan de réconciliation. En pleine crise de l'Euro, ce texte scientifique démontre que la construction européenne s'est faite "le couteau sous la gorge", sous la pression des Etats-Unis et dans le contexte de la guerre froide
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