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La désinformation autour de la guerre de Sécession, de Alain Sanders (Atelier Fol'Fer)
Il y a belle lurette que de nombreux historiens anglo-saxons ont fait et continuent de faire litière des clichés très politiquement corrects sur ce qu'on appelle en France la "guerre de Sécession". Appellation que nous utiliserons nous-même pour des raisons de facilité. Mais en signalant que les Yankees désignent ce conflit sous le nom de guerre civile. Et que les Sudistes disent la guerre entre les États (ou encore : l'invasion nordiste, la guerre d'agression, etc.). Le traitement objectif de ce conflit meurtrier, de cette guerre totale, de cet affrontement sanglant, par de nombreux historiens, notamment outre-Atlantique, signifie-t-il pour autant que le sujet soit désormais abordé de façon apaisée aux Etats-Unis ? Pas forcément. Certes des centaines de livres rendent justice au Sud et sont d'utiles antidotes à ces études "historiques" pour lesquels l'affaire est définitivement réglée : les vertueux Nordistes d un côté et, de l autre, les diaboliques Sudistes. C'est tout cela que nous allons évoquer dans les pages qui suivent. Et d abord montrer que le Nord n a pas agressé le Sud pour des "raisons humanitaires" (comme on dirait de nos jours pour justifier parfois l'injustifiable). Lincoln a une statue gigantesque à son effigie à Washington. Et à Monroe, et à Richmond, on interdit de célébrer les soldats noirs vêtus de gris qui, au coude à coude avec les soldats blancs vêtus de gris, choisirent de se battre et de mourir pour Dixieland. Cherchez l'erreur...
L'Evangile selon Saint Métro, de Philippe Bornet (Editions Via Romana)
Ce guide des saints parisiens est une carte du métro plaquée sur le Ciel. Contrairement aux héros, les saints tirent leurs forces de Dieu. Laissés à eux-mêmes, ils sont faibles, pécheurs voire criminels. Plus de trois cents saints ont vécu à Paris ! Un trésor inouï à portée de main ! Un évangile raconté par le métro. Classés par stations et par arrondissements, voici leur histoire, leurs reliques et les chefs d’œuvre qu’ils ont inspirés. Quelques-uns des saints répertoriés : Denys, Geneviève, Clothilde, Jeanne d'Arc, Louis de France, François de Sales, Ignace de Loyola, Jean-Baptiste de La Salle, Louise de Marillac, Vincent de Paul, les carmélites de Compiègne, les martyrs de 1792, Catherine Labouré, Frédéric Ozanam, Rosalie Rendu, Marie-Eugénie Milleret, les martyrs de 1871. Sans compter sainte Marie, apparue rue du Bac.
Châteaux de famille : Une élégance française, d'Eric Mension-Rigau (Editions Chne)
La France est le pays des châteaux : ils parsèment les campagnes, coiffent les cimes, étonnent les étrangers par leur variété et leur abondance. Châteaux de famille, une élégance française invite à découvrir des demeures habitées depuis plusieurs générations par une même famille. Austères forteresses adoucies par la Renaissance ou édifices classiques pourvus de la grâce souriante du XVIIIe siècle, tous sont des trésors de beauté : silhouette majestueuse, parc aux arbres séculaires, intérieurs somptueux. De la Bretagne à la Lorraine, de la vallée de la Loire aux Cévennes, ils témoignent de la pérennité des traditions aristocratiques et d'un art de vivre raffiné, que dévoilent les superbes photographies de Christophe Lefébure et les textes érudits d'Eric Mension-Rigau.
Singulière noblesse: L'héritage nobiliaire dans la culture française contemporaine, d'Eric Mension-Rigau (Fayard)
La revendication aristocratique de distinction a-t-elle encore un sens aujourd’hui ? Fondée sur le principe d’une hérédité, prolongeant le souvenir d’un privilège et attachée à la permanence des usages, elle paraît en complet désaccord avec la culture dominante qui exalte la justice sociale et l’aspiration égalitaire. Depuis près de vingt-cinq ans, Éric Mension-Rigau, en historien, rassemble des sources, côtoie, observe, interroge les descendants des grandes familles aristocratiques afin de comprendre comment cette « caste », aujourd’hui sans statut officiel, tente de s’adapter aux évolutions sociales et politiques du monde qui l’entoure. Entre résistance et concession, les nobles français sont en charge d’un héritage qui dépasse leurs simples familles, dépositaires d’une histoire et d’une mémoire collective qu’ils se doivent d’entretenir. Entre l’essai sociologique et la recherche historique, Singulière noblesse invite à saisir une catégorie sociale dans sa spécificité, mais aussi dans le rapport que la société tout entière entretient à son égard, révélant, en creux, notre rapport au passé.
Histoire illustrée de la Bretagne et des Bretons : Ve-XXIe siècles, de Joël Cornette (Le Seuil)
L'histoire commence au VIè siècle après J.C quand les Bretons quittent la Grande-Bretagne actuelle pour s'installer dans ce qui était l'Armorique et que les contemporains appellent alors Britannia. Loin d'être un "finistère", la Bretagne est au coeur d'un monde maritime: en témoignet les neuf millions de Bretons dispersés dans le monde dont cinq millions en France. C'est surtout à ces derniers, à leurs terres, à leur irréductible identité et à leur histoire qu'est consacré cet ouvrage très joliment illustré.
Voyage pittoresque et historique au Brésil, de Jean-Baptiste Debret (Editions Imprimerie Nationale)
Marqué par le néoclassicisme de l'épopée révolutionnaire, le peintre Jean-Baptiste Debret (1768-1848) avait dirigé l'atelier du grand David avant de s'exiler au Brésil à la chute de Napoléon, dans le cadre de la "Mission française", un groupe d'artistes invités à créer une Académie des beaux-arts à Rio de Janeiro, capitale du nouveau royaume. Durant ce long séjour (1815-1831), Debret produira plusieurs centaines de dessins et aquarelles sur la vie quotidienne au Brésil. A son retour en France en 1831, il publiera ce Voyage pittoresque et historique au Brésil chez Firmin Didot (1835-1839). Oublié pendant un siècle, puis traduit en portugais en 1944, cet ouvrage exceptionnel est devenu pour le Brésil la source iconographique et littéraire fondatrice puisque contemporaine de la naissance de la nation brésilienne. Peintre et mémorialiste, Debret n'est pas un voyageur occasionnel séduit par l'exotisme de l'ancienne colonie portugaise. Il vit à Rio quinze années, y travaille et participe à la vie locale. C'est en ethnologue qu'il témoigne de la vie quotidienne des colonisateurs, des Indiens, et plus particulièrement celle des esclaves qui constituent la principale population active. Et c'est en historien qu'il analyse la naissance d'une nation, en accord avec la sensibilité politique qu'il avait acquise durant la Révolution de 1789. Sa plume et ses dessins sont précis, explicatifs, parfois ironiques et souvent dénonciateurs. Cette première réédition en France, depuis 1839, est offerte dans son intégralité. Elle rend enfin accessible à tous un monument de l'esprit de découverte au XIXe siècle et une oeuvre réellement patrimoniale. La qualité exceptionnelle des reproductions rend justice à un artiste fin et scrupuleux, doublé d'un historien qui avait su anticiper le développement du Brésil moderne. Un "classique" pour tous les Brésiliens, pour les ethnologues, pour les historiens, notamment de la colonisation et de l'esclavage, comme pour tous les amoureux du Brésil.
Eloge de l'Armée Française, de Dominique Lormier (Editions Pierre de Taillac)
Des "commandos" de Bertrand du Guesclin aux as de la chasse de 14-18, des victoires de Jeanne d'Arc a celles de Napoléon, de la résistance héroïque des poilus de Verdun a celle des français libres de Bir Hakeim, de la campagne d'Italie de 1943 a l'intervention au Mali en 2013, une histoire passionnée de l'armée française...
Pegasus Bridge le Pont de l'Espoir, de Françoise H.Gondree (Editions du Panthéon)
« Le 3 Novembre 1944, la guerre n’est pas finie et des unités continuent de passer les ponts. C’est à titre de reconnaissance insigne que le médecin Lieutenant-colonel Bruce Harvey, commandant la 225th Field Ambulance, a quitté le Front sur autorisation spéciale de sa hiérarchie pour assister Thérèse Gondrée à ma naissance à Pegasus Bridge. Baignée dans cette reconnaissance depuis ma plus jeune enfance, c’est toute une vie de dévouement envers celles et ceux qui m’ont permis de voir le jour. Toute une vie qui m’a amenée à connaître leur Histoire empreinte de souvenirs douloureux dont certains ne devaient pas être révélés. C’est ainsi que les plus hauts dignitaires et acteurs du 6 Juin 1944, dont mes parents, me chaperonnèrent aux fins d e t ransmettre leur enseignement et leurs valeurs. Ils me permirent d’accéder aux conférences annuelles du Staff College, de fréquenter SPO, l’IHEDN, RCDS l’Université de Droit, d’Economie et de Sciences Sociales de Paris ainsi qu’à des postes appropriés dans ma vie professionnelle.
Les Combats de la vie, de Luc Montagnier (Jean-Claude Lattès)
A l'heure où la planète s'interroge sur son avenir, où apparaissent de nouveaux virus aux mutations imprévisibles, le professeur Montagnier révèle les moyens de réduire les facteurs de risques qui nous menacent, de juguler le syndrome du stress oxydant curieusement présent dans la plupart des maladies. Au fil de ses nouvelles découvertes, il pose un regard original sur notre temps, sur l'état de notre recherche. Il livre avec une rare indépendance d'esprit ses doutes, ses révoltes, ses solutions ou ses propres remèdes pour une nouvelle médecine axée priori rai renient sur le développement de nos défenses immunitaires, aboutissant en particulier à une meilleure prévention
La Domestication de l'humain, de Alain Cotta (Fayard)
Comment l’envolée du savoir humain, en particulier celle des sciences physiques, a-t-elle déterminé l’évolution de l’espèce humaine assujettie depuis ses origines aux processus darwiniens ? Balayant son histoire du néolithique à nos jours, du chasseur-cueilleur au paysan puis à la révolution industrielle mise en œuvre par l’entreprise, Alain Cotta explore l’âge nouveau, la révolution digitale née des progrès accélérés de la biologie et de l’informatique. Cette dernière évolution ne peut rester sans effets sur la sociabilité humaine : il dépeint en ce sens les différents niveaux de domestication auxquels l’être humain est astreint par la toute-puissance de l’entreprise et l’avènement des oligarchies dans des sociétés mondialisées, gouvernées par l’avidité financière et la hantise de la mort. Plutôt qu’épris de liberté, les être humains ne sont-ils pas davantage attirés par une égalité semblable à celle des fourmis, des abeilles et des termites – leur reine exceptée ? Et, « roués pour le confort », ne seront-ils pas satisfaits d’une domestication de plus en plus stricte, génératrice d’un ordre social assurant la sécurité individuelle et collective ?
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