Le musée de la Tour Jean sans Peur nous a maintenant habitué à de nombreuses expositions sur le Moyen-Age. Celle qui se tient actuellement jusqu'au 9 novembre 2014 est consacrée à l'amour au Moyen-age et dévoile l'univers amoureux de l'homme médiéval à travers des modèles antiques, religieux et animaliers. On découvre ainsi que les roses du plaisir feront à l'époque rougir les joues des dames, tandis que lettres d'amour, cadeaux et rendez-vous seront le prélude à l'acte amoureux dont la finalité sera la procréation pour une église qui condamne l'homosexualité, le viol ou l'adultère. La notion d'amour, durant cette période, se réfère à de nombreux modèles, dont le religieux, qui domine.L'homosexualité entraine quant à elle la peine de mort dans la plupart des Etats européens. Au VI è siècle, de crime contre la dignité, l'acte homosexuel devient un crime contre l'ordre naturel, proscrit par Dieu et pouvant mener jusqu'au bûcher. Durant tout le Moyen-Age, celle-ci est combattue par l'Inquisition, sous le nom de « bougrerie » (venant de Bulgare, pour désigner les bogomilles de Bulgarie où se pratiquait alors cette « hérésie ») (...)
A cent ans d'intervalle, redécouvrons Paris, la ville lumière, à travers l'exposition « Paris 1900, Ville spectacle », qui se tient au Petit Palais jusqu'au 17 août prochain. Cette exposition nous invite à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l'Exposition Universelle qui ouvre ainsi brillamment le XX ème siècle. Nous sommes à ce qu'on nommera la Belle époque : notre pays sort d'un période de grande dépression en 1896 et va connaître sa deuxième révolution industrielle, sur fond d'expansion internationale de la place financière de Paris. La France est désormais républicaine, économiquement florissante et dotée d'une diplomatie solide. Le tacot (train local) va desservir les campagnes, mais la population va rester surtout rurale. Paris s'urbanise, se modernise et se peuple de plus en plus après les rénovations initiées par le Baron Haussmann. Et attire puissants et magnats du monde entier pour les plaisirs qu'elle promet (...)
De passage aujourd'hui à Nantes, je décide de visiter le Château des Ducs de Bretagne (ci-dessous en photo). Cet ensemble architectural est constitué d'un rempart du XV ème siècle et d'édifices divers bâtis entre les XIV et XVIII ème siècles, le tout, classé monument historique depuis 1840. Le château servit de résidence ducale sous le règne du duc François II et de la Duchesse Anne, puis devint une forteresse royale, qui fut le siège du gouverneur de Nantes et une prison royale, avant de devenir une caserne à partir du XVIII ème siècle. C'est dans ce château qu'Anne de Bretagne naitra le 25 janvier 1477. En 1486, François II, son père, décidera de la faire reconnaître héritière par les Etats de Bretagne malgré le Traité de Guérande, faute de disposer d'un héritier mâle. En mariant Anne, François II comptait renforcer sa position contre le roi de France : Anne fut d'abord fiancée officiellement en 1481 au Prince de Galles Edouard (...)