C’est la première fois que le Musée Carnavalet (Paris) choisit de consacrer une exposition à un monument parisien, mais quel monument !Cette œuvre qui structure le centre de la capitale au cœur du quartier des Halles, et qui est actuellement en cours de restauration jusqu’en juin prochain, appartient de longue date à l’imaginaire parisien et ne pouvait que devenir une icône populaire, ce qui, pour elle, coule de source (...)
Deuxième exposition d’une série de trois, « Le goût de la Renaissance. Un dialogue entre collections » fait honneur à l’extraordinaire créativité et à l’habileté de l’art de la Renaissance, tout en s’interrogeant sur la fascination que cet art exerce depuis des siècles sur les collectionneurs.
Les chefs-d’oeuvres rassemblés autour de cet événement proviennent du musée londonien Victoria & Albert Hall Museum et de la Collection Al Thani et illustrent les relations du monde avec la Renaissance, à une époque où explorations et découvertes rendaient possible les échanges de matériaux et d’idées tant en Europe que dans le reste du monde. Cette exposition rend aussi à ces riches mécènes issus des familles royales et de la haute aristocratie, qui commandaient alors des œuvre d’art majeures, encore prisées de nos jours par les plus grands collectionneurs. (...)
Tout part d’une commande exceptionnelle, celle que Napoléon passe en février 1810 auprès des manufactures lyonnaises de soieries d’un montant de deux millions de francs, pour l’achat de 80 km d’étoffes livrés par les soyeux lyonnais au Garde-Meuble impérial pour Versailles. L’exposition « Soieries impériales pour Versailles, collection du Mobilier national », présentée au Grand Trianon jusqu’au 23 juin prochain revient précisément sur l’histoire de cette grande commande (...)