Je poursuis ma visite de l'exposition « Et vous ? Êtes-vous plutôt crêpe ou galette ? » en me rendant au Musée Bigouden de Pont-L'Abbé (29). Musée de société mais aussi collecteur de mémoire, conservateur de patrimoine, agitateur d'identité et chercheur en ethnographie, ce lieu a toujours eu à cœur de préserver l'identité bigoudène. Ici, on a choisi d'aborder la crêpe du côté de l'intime, de la table, de la cheminée, de la billig et de la maison... pour démontrer que cette chose plate révèle bien des indices sur ce qui traverse une vie domestique à travers le temps. (...)
Il est pour moi évident qu'une certaine France, celle de mon enfance, fout le camp. Plusieurs aspects sont concernés : la population plus diversifiée que jamais n'est plus unitaire, puisque composée de communautés ne cherchant pas à s'intégrer dans le creuset républicain et laïque. Le tissu économique d'hier a été bradé sur l'autel du mondialisme, puisque notre pays est largement constitué de métiers de services. Notre souveraineté nationale a disparu avec l'entrée dans cette Europe inachevée, laquelle brada le vieux continent aux pays arabes dès 1975 dans le cadre du projet Eurabia (lire le précieux ouvrage de Bat Ye'Or à ce sujet :https://www.amazon.fr/s?k=eurabia&i=stripbooks&__mk_fr_FR=ÅMÅŽÕÑ&ref=nb_sb_noss), puis supprima nos frontières, notre monnaie et notre indépendance nationale. Nation hier auto-suffisante, la France dépend désormais de l'extérieur. Quant à notre sécurité nationale, elle chancèle avec la création de milliers de zones de non-droit, la démission des élus de la République face aux menaces venues de l'étranger (qu'elles soient communautaires, sécuritaires ou militaires), la tolérance de tout et de n'importe quoi et leur incapacité à gérer une situation qui part à vau l'eau. Pourtant, il n'y a pas encore si longtemps, cette France éternelle faisait trembler l'Europe toute entière lorsqu'elle s'armait pour la guerre. Et nous, Français, d'avoir été trop confiants envers nos gouvernants et autres entités supposés veiller sur le bien commun. Dormez braves gens ! (...)
Prenez votre souffle car je vous emmène cette fois en « forêt de montagne », là où se trouve une ville où l'on ne pipe mot du savoir-faire artisanal sanclaudien, d'autant plus qu'on a ici son franc-parler ou son parler-vrai, c'est selon. Les secrets préservés sont souvent ceux que l'on n'ébruite pas et ce département en sait quelque chose, lui qui abrite la capitale mondiale de ce brûle-gueule qu'on porte volontiers à la bouche pour en tirer le plaisir que l'on sait. Il n'y a certes pas de fumée sans feu et le département que je m'apprête à vous révéler fait feu de tout bois avec son parc naturel régional, ses 5000 km de sentiers balisés, ses 459 monuments protégés et son fameux vin jaune. Comme dirait le maitre-pipier, « C'est toujours la queue la plus difficile à écorcher » (en parler local, cela signifie « C'est toujours la finition d'un travail qui donne le plus de peine »).Trêve de plaisanteries, fort de ces sous-entendus , aviez-vous deviné que je vous emmène dans le...Jura ? (...)