Samedi 25 aout 2012
Je suis descendu quelques jours en Bretagne pour visiter Lionel, un ami. Celui-ci a aujourd'hui prévu d'aller voir Suzy, une de ses connaissances, qui vit sur un bout de terre entouré d'eau, dans le golfe du Morbihan, L'île aux Moines. C'est la plus grande île du golfe et l'une des seules qui soient organisées en commune. Elle porta successivement plusieurs noms : Crialeis (Croix courte), puis Enez Manac'h (île au moine) avant de prendre son nom actuel, Izehah en breton, qui s'explique par le fait que ce bout de terre appartint autrefois aux moines de l'abbaye Saint Sauveur de Redon (Ille et Vilaine) suite à un legs du Roi de Bretagne Erispoe en 854. Cette abbaye, qui fut fondée en 832 par Conwoion est une ancienne abbaye bénédictine dépendante de l'ancien diocèse de Vannes. On sait seulement qu'aucun moine n'est venu vivre sur l'île aux Moines mais que ceux-ci se contentèrent de faire cultiver les terres et d'y prélever taxes et impôts (...)
Vendredi 24 août 2012
Il y a quelques temps, je découvrais à bord de nos avions une petite boite contenant des caramels au beurre salé. Celle-ci faisant le bonheur de nos clients, je notais les coordonnées de l'entreprise puis, de retour à la maison, téléphonais à Emmanuelle (en photo ci-dessous), la responsable de la communication. De passage dans la région cette semaine, je me suis donc rendu à la Maison d'Armorine, l'artisan confiseur breton à l'origine de cette douceur sucrée. Dès mon arrivée à la boutique, il y a foule et une visite de l'usine est en cours. Une trentaine de personnes se presse contre les grandes vitres donnant sur les ateliers de fabrication (deuxième photo), attentifs aux propos d'Emmanuelle. Il faut dire que cette maison est l'un des derniers confiseurs français à produire des douceurs aussi irrésistibles et aux noms parfois surprenants: Niniches, cuchettes, caramels bretons, spécialités au caramel, salidou, crème de salidou (...)
Mercredi 8 août 2012
L'histoire de la vigne et du vin est très ancienne et se confond avec l'histoire des hommes. Une fois l'Empire romain anéanti, le Moyen âge va, grâce au christianisme, concourir au renforcement de la valeur attachée à ce breuvage à partir du IV ème siècle. La liturgie de la communion pratiquée jusqu'au XII ème siècle participera au maintien de la tradition viticole. En plus, le Moyen âge permettra de progresser dans la qualité du vin. En effet, sous l'Antiquité, on coupait fréquemment le vin avec de l'eau et on agrémentait celui-ci d'herbes et d'aromates. C'est au Moyen âge que le vin apparaît tel qu'on le consomme de nos jours. Et c'est à ce voyage dans le vin et dans le temps que vous convie l'exposition »Le Vin au Moyen âge » qui se tient actuellement à la Tour Jean sans Peur (ci-dessous).Cinq grands thèmes sont abordés ( terroirs et propriétaires, viticulture, usages du vin, service et manières de boire, tavernes et excès de boisson) et invitent le visiteur à découvrir ce qu'était le vin au Moyen âge (...)